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Biographie

The Old Dead Tree

The Old Dead Tree est un groupe fondé le 18 février 1997 à Paris. Le line up initial comprend Frédéric Guillemot à la batterie, Vincent Danhier à la basse, Manuel Munoz à la guitare et au chant, puis Nicolas Chevrollier à la guitare. Le groupe créé dès ses débuts son propre style, sorte de mélange entre Metal, Dark Rock, et Pop. Il commence à se faire connaître lors de la sortie de The Blossom, une démo quatre titres, et en démontrant leur talent sur scène. Frédéric se suicide le 2 août 1999, et est remplacé par Franck Métayer. Vient ensuite la sortie de leur premier album, The Nameless Disease, en 2003, dans lequel tous les morceaux sont dédiés à Frédéric. Puis Franck quitte le groupe en 2004, remplacé par Foued Moukid. Leur second album, The Perpetual Motion, sort en 2005 et étend encore le spectre musical du groupe. The Old Dead Tree fait les premières parties de Katatonia, Paradise Lost, Opeth ou Samael. Nicolas quitte le groupe en 2006 pour se consacrer à sa vie privée alors remplacé par Gilles Moinet. Le groupe pose une dernière brique discographique en 2007 avec The Water Fields, mais Foued part peu de temps après s'occuper de son autre projet Arkan. Raphaël Antheaume reprend le poste de batteur, mais le groupe se dissout fin 2009 à cause de tensions internes notamment sur l'orientation musicale d'un quatrième album qui ne verra jamais le jour. Début 2013, The Old Dead Tree se réuni afin de fêter les dix ans de The Nameless Disease avec notamment un passage au Hellfest 2013

Chronique

16 / 20
14 commentaires (15.9286/20).
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The Perpetual Motion ( 2005 )

Deux ans après The Nameless Disease, The Old Dead Tree sort The Perpetual Motion et la première chose qui nous vient à l'esprit, c'est "il y a eu du changement". Impression sûrement due à une production impeccable, un album dont les morceaux ne sont tous ni trop bruts (surtout par rapport à ce que nous avait habitué The Old Dead Tree avant), ni trop doux.

Foued à la batterie a une frappe plus puissante que ses prédécesseurs. Les coups portés sur la grosse caisse, la caisse claire et les toms sont biens distincts. Ce n'est un secret pour personne, une batterie efficace et légèrement mise en avant peu changer du tout au tout l'impact d'un album. Et l'ajout de parties basées techniquement sur le Death n'a sûrement pas été un hasard.
Vincent a hérité, comme tous les bassistes dans un groupe, de la place de l'homme de l'ombre.
Les passages un peu plus bruts, lourds, aériens, par rapport au reste de l'album n'auraient rien été (enfin pas complètement), sans le son de la basse. On voit qu'elle assure parfaitement les accalmies (nombreuses, et elles sont un principaux intérêts de l'album), ainsi que les introductions, comme celle de 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8.
Les guitares de Manuel et Nicolas sont l'attrait principal de cette cuvée 2005. L'arrivée de Foued a rajouter un coté un peu plus agressif à l'ensemble, éloignant le groupe de son approche assez calme du Dark Rock et de la Pop, saupoudrant par-ci par-là les morceaux de rythmes poussant à l'accélération ou une lourdeur plus puissante, et éviter de prendre racine (sans mauvais jeu de mot, non non....). Il y a ce qu'il faut d'aérien pour que la nostalgie fasse son apparition dans nos têtes, et assez de passages "boostés" pour nous rappeler qu'on est quand même pas là pour rigoler non plus.
 La voix de Manuel est sur cet album bien plus franche et sincère qu'auparavant. L'envie de faire passer le message dans le cri est aussi forte que celle qui réside dans le chant clair. Un mélange de Joe Duplantier (Gojira) et de Céline d'Appel Doorn (version mâle). 
  
The Perpetual Motion ravira ceux et celles qui trouvaient que The Old Dead Tree ne pourrait jamais sortir d'un carcan de "mollesse". Il rassemble une base rythmique jouant la carte de l'éclectisme (et c'est une bonne pioche), avec un ensemble mélodieux efficacement aérien (que ce soit à la basse, à la voix, mais surtout à la guitare). Le tout nous livre 12 morceaux imprégnés d'une mélancolie du plus bel effet, et paradoxalement, regorgeant de vitalité. Le vieil arbre n'est pas aussi mort qu'il en a l'air.

A écouter : Unrelenting, I can't get rid of it, So be it!, My friends