Belle journée de sorties encore une fois ! Qu'allez vous écouter ? - The Offspring - Supercharged (Punk Rock, USA)
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- Envy - Eunoia (Post-Hardcore / Post-Rock / Screamo, Japon)
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- Touché Amoré - Spiral In A Straight Line (Post Hardcore / Screamo, USA)
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- Oranssi Pazuzu - Muuntautuja (Psyche / Black Metal, Finlande)
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- 10 Years - Inner Darkness (Alt Metal / Nu Metal, USA)
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- 24/7 Diva Heaven - Gift (Garage Rock / Punk Rock, Allemagne)
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- Aberrator - Beckoning Tribulation (Death Metal, Nouvelle-Zélande)
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- Ad Infinitum - Abyss (Metal Symphonique / Rock, Suisse)
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- Adrien Kanter - Mont Falco (Ambient / Folk / Electro, France, Projet de Adrien Kanter (ex-Looking For John G, Le Réveil Des Tropiques, Trésors))
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- Aesthetic Perfection - Bad Vibes (Indus Metal, USA)
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- Alias Noone - Weight Of The World (Progressive / Death Melo, Finlande)
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- Amputate - Abysmal Ascent (Death Metal, Portugal)
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- Ana Argan List - Irrbloss (Post-Black Metal, Suède)
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- Andy Gillion - Exilium (Death Metal Mélodique, ex Mors Principium Est, UK)
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- Arcania - Lost Generation (Thrash, France)
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- Aydra - Leave To Nowhere (Death / Thrash, Italie)
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- Barathrum - Überkill (Black / Doom, Finlande)
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- Bozoo - Bozoo (Stoner / Heavy Rock, Italie)
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- Carnage Piknik - Silence Is A Ton Of Noise (Noise Rock / Punk, France / Le Mans)
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- Cemetery Skyline - Nordic Gothic (Gothic Metal / Gothic Rock, International, avec des membres de Dark Tranquillity, Insomnium, Amorphis et Dimmu Borgir)
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- Chat Pile - Cool World (Noise rock / Sludge, USA)
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- Cleanbreak - We Are The Fire (Heavy Metal, USA)
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- Cloven - Twilight's Heart (Dark Folk / Ambient, USA)
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- Coping Method - Where Spirit Meets Bone (Metalcore / Indus, USA)
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- Crucifiction - Will To Power (Deathcore, USA, avec Salem de Bloodbather)
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- De Mannen Broeders - Sober Maal (Folk, Belgique, Collab' entre Chve (d'Amenra) et Tonnie "Broeder" Dieleman.)
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- Decayed Existence - The Beginning Of Sorrows (Death Metal, USA)
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- Doedsmaghird - Omniverse Consciousness (Avant-Garde / Black Metal, Norvège)
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- Doflame - Bent (Hardcore / Hip Hop, Canada)
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- Dragony - Hic Svnt Dracones (Power Metal / Sympho, Autriche)
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- Early Riser - Big Life (Pop Punk / Folk Punk, USA)
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- Epiklesis - La Santa Iglesia Católica (Black Metal / Sympho, Mexique)
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- Fixation - Speak In Tongies (Metalcore, Norvège)
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- Fupa Goddess - Fuckyourface (Goregrind / Death Metal / Noisegrind, USA)
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- Goat - Goat (Psyche, Suède)
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- Grive - Tales Of Uncertainty (Shoegaze / Ambient, France / Paris, Projet de Agnès Gayraud (La Féline) et Paul Régimbeau (Oiseaux-Tempête, Mondkopf, Autrenoir, ...))
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- Heiress - Nowhere Nearer (Post Metal, USA)
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- Hell Is Other People - Moirae (Post-Black Metal, Canada)
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- House Of Lords - Full Tilt Overdrive (Hard rock, USA)
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- Jivebomb - Primitive Desires / Demo (Punk / Hardcore, USA)
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- Kozoria - The Source (Death Metal Mélodique, France)
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- Krvl - Donkere Paden (Post-Black Metal, Belgique)
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- Laudare - Requiem (Post-Rock / Prog Rock / Post Metal)
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- Leila Abdul-Rauf - Calls From A Seething Edge (Ambient, USA)
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- Maitreya - Auxesis (Metalcore / Djent, Canada)
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- Malasorte - Apex Sovereignty (Black Metal, Finlande)
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- Master Boot Record - Hardwarez (Indus / Synthwave / Chiptune, Italie)
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- Membrance - Undead Remains (Death Metal, Italie)
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- Michael Des Barres - It’s Only Rock N’ Roll (Hard Rock, UK)
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- My Dearest Wound - The Weight of Life Was Greater (Post-Black Metal, Chili)
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- Myles Kennedy - The Art Of Letting Go (Hard Rock / Alt Metal, USA)
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- Oda - Bloodstained (Psyche / Doom Metal, France)
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- Onelinedrawing - Scan Anxiety (Alt Rock / Indie Rock, USA)
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- Planet Of Zeus - Afterlife (Stoner metal, Grèce)
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- Psychiatric Regurgitation - Death Scriptures (Death Metal / Goregrind, USA)
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- Pyracanda - Losing Faith (Thrash, Allemagne)
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- Rifftera - Coda (Alternative / Death Melo / Thrash, Finlande)
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- Seven Hours After Violet - Seven Hours After Violet (Deathcore, USA, Projet de Shavo (System Of A Down) avec des membres de Left To Suffer, Winds Of Plague)
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- Smash Atoms - Smash Atoms (Grunge, Suède)
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- Solventis - Alcyon (Post-Rock / Dark-Folk, France / Toulouse)
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- Speedrush - Division Mortality (Thrash / Speed Metal, Grèce)
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- Star Rider - Outta Time (Heavy Metal, France)
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- Thanateros - Tranceforming (Gothic Metal / Folk Metal, Allemagne)
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- The Crown - Crown of Thorns (Death Melo / Thrash, Suède)
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- The Linda Lindas - No Obligation (Garage Rock / Punk Rock, USA)
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- The Mist From The Mountains - Portal - The Gathering Of Storms (Black Metal, Finlande)
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- The Snozzberries - The Snozzberries (Psyche / Prog Rock, USA)
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- Time Consumed - Long Night Of Silence (Doom / Death, USA)
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- Trueandtrue - This Won’t Last When You Know The Beginning (Post Hardcore, Norvège)
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- Vicious Rain - There Is Beauty In Letting Go (Alt Metal / Metalcore, Suisse)
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- Vomit Forth - Terrified Of God (Death Metal, USA)
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25 août 2024
Mötley Crüe a sorti un nouveau titre, une mauvaise reprise des Beastie Boys, avec Fight For Your Right; le tout avec l'aide de Noodles et Dexter de The Offspring (au chant). Le titre sera leur EP 3 titres intitulé Cancelled prévu le 4 octobre.
01 juillet 2024
Hellfest 2024 : dernier jour du Hellfest, le blues de fin de vacances et une chute malencontreuses d'une de nos rédactrice qui se fait opérer aujourd'hui, on pense à elle ! Du coté des concerts c'était évidement LE jour de Foo Fighters (enfin à Clisson), de Crosses (mais dont le set sera maudit), la bonne humeur de The Offspring, les tartes de Drug Church / Scowl / High Vis, de la synthwave avec Sierra, ... tout ça à lire dans notre report (Compte Rendu pour les chaffouins) du dimanche.
The Offspring est de retour avec un single nommé Make It All Right. Ce titre sera sur le onzième album du groupe nommé Supercharged et prévu le 11 octobre chez Concord Records. Voici la pochette et la tracklist. Le groupe sera en France pour plusieurs festivals cet été (Festival de Nîmes, Garorock, Hellfest, Rock En Seine).
Foo Fighters dévoile un nouveau titre : Show Me How. La fille de Dave Grohl, Violet, a contribué au chant sur ce titre. On sait également qui sera derrière la batterie en remplaçant du défunt Taylor Hawkins : Josh Freese (vu dans Nine Inch Nails, A Perfect Circle, Guns N'Roses, The Offspring, The Vandals, ...). But Here We Are sort le 2 juin.
The Offspring bosse déjà sur le successeur de Let The Bad Times Roll sorti l'an dernier.
22 juillet 2022
Netflix va prochainement diffuser un reportage sur Woodstock 99 (avec Metallica, Red Hot Chili Peppers, Kid Rock, Korn, Limp Bizkit, Megadeth, Rage Against The Machine, Ice Cube, Creed, Muse, The Offspring, ...), un festival surtout célèbre pour le fiasco d'organisation qu'il a été avec une sécurité mal gérée, une ambiance très masculine et des émeutes qui conduiront à un bilan de 3 morts, des viols, agressions sexuelles, des feux au milieu du public, ... Un trailer a été partagé.
Vous l’avez lu partout, cette édition 2022, après deux annulations pour cause de pandémie, est gigantesque. De part sa programmation, sa durée, l’attente des fans… presque toute la presse en parle et France 3 nous conseille même d’éviter d’y aller si on est agoraphobe (sic). Cette quinzième édition a tout pour marquer les esprits; pourtant en 2006 quand le Hellfest contactait les webzines français pour communiquer la promo de dernière minute (-50% au guichet si vous veniez avec un ami, suite à l’annulation de Korn) on était loin d’imaginer cela ! Pour sa XVème le Hellfest aligne 350 groupes et plus de 40% ne sont jamais venus à Clisson.
Pete Parada, batteur de The Offspring, n'est plus dans le groupe. Suite à des soucis de santé, le musicien ne peut se faire vacciner et ne peut donc plus tourner ou entrer en studio avec les autres membres.
Du clip pour The Offspring et leur titre This Is Not Utopia, extrait de leur album Let The Bad Times Roll chroniqué sur leur page.
01 mai 2021
Chronique du dernier The Offspring, Let The Bad Times Roll : "On ne va pas se mentir The Offspring ça fait un moment que ça ne vaut plus grand-chose en live et en album c’est encore pire.[...]"
29 avril 2021
Nouvelle lyric-video pour The Offspring avec Army Of One, à découvrir ici. Le titre est sur Let The Bad Times Roll qui est sorti le 16 avril chez Concord Records.
16 avril 2021
Grosse journée aujourd'hui ! Voici les sorties de ce 16 avril : - Cannibal Corpse (Death, USA) 🎧
- The Offspring (Punk Rock de Boomer, USA) 🎧
- Liquid Tension Experiment (Metal Prog, USA, 22 ans après le précédent) 🎧
- The Armed (Ca va dans tous les sens core, USA) 🎧
- Bewitcher (Black / Speed, USA) 🎧
- Bushido Code (Crossover, USA) 🎧
- Corr Mhóna (Pagan / Doom, USA) 🎧
- Crown (Sludge / Doom, France / Colmar) 🎧
- Dark Horse | White Horse (Prog, Pays Bas) 🎧
- Disorder Assembly (Jazz / Fusion, USA, Collectif avec un membre de Between The Buried And Me) 🎧
- Dope Purple (Psyché, Taïwan) 🎧
- Endseeker (Death, Allemagne) 🎧
- Escape The Fate (Punk Rock / Emocore, USA) 🎧
- Fortunato (Heavy, France / Lyon) 🎧
- Fragmentum (Death Melo, Belgique) 🎧
- Greta Van Fleet (Led Zeppelin, USA) 🎧
- Hadal (Post Black / Sludge, France / Lyon) 🎧
- Hail The Sun (Math Rock, USA) 🎧
- Hell Hordes (Death / Thrash, Inde) 🎧
- Holding Absence (Metalcore / Rock Alternatif, UK) 🎧
- Ildaruni (Black Pagan, Arménie) 🎧
- Incarceration (Death, Allemagne) 🎧
- Intonate (Tech Death, Canada / Quebec) 🎧
- Larsen (Grunge, Australie) 🎧
- Melkor (Black Metal, Allemagne) 🎧
- MetalBlack (Black Atmo, Russie) 🎧
- Monarch (Thrash, USA) 🎧
- Mustasch (Heavy / Stoner, Suède) 🎧
- Near Death Experience (Doom / Gothic, France / Nantes) 🎧
- Obsolete (Thrash / Death, USA) 🎧
- Primal Creation (Thrash, Belgique) 🎧
- Shadowspawn (Death Metal, Danemark) 🎧
- Solar Sons (Heavy / Prog, UK) 🎧
- Spectral Wound (Black, Canada / Quebec) 🎧
- Superlynx (Stoner / Occult Rock, Norvège) 🎧
- The Fly Downs (Punk Rock, Canada / Québec) 🎧
- The Vintage Caravan (Rock / Stoner /, Islande) 🎧
- To The Grave (Deathcore, Australie) 🎧
- Vallendusk (Black Metal Atmo, Indonésie) 🎧
- Wednesday 13 (Indus Metal, USA, un EP) 🎧
- While She Sleeps (Metalcore ?, USA) 🎧
- Worst Doubt (Hardcore, France / Paris) 🎧 - Zac Crye (Stoner, USA) 🎧
29 mars 2021
Du clip OK Boomer pour The Offspring avec Let The Bad Times Roll. Si tu veux voir que la vieillesse est un naufrage, ça se regarde dans la suite. Sortie de l'album du même nom le 16 avril.
25 février 2021
Let The Bad Times Roll, nouveau titre de The Offspring, a droit à sa lyrics video. L'album éponyme sortira le 16 avril (artwork ici).
14 février 2021
The Offspring annonce un nouvel album. Pas plus d'infos pour le moment.
Greg Kiesel, ex-bassiste de The Offspring, poursuit depuis début Juin le groupe car le musicien estime être moins payé que les autres musiciens "possesseurs" de The Offspring. Mais, en août, les autres musiciens ont réfuté ce fait et porté plainte contre Greg Kiesel. La suite le 18 octobre avec une audition par le juge de l'affaire.
24 juillet 2019
The Versace Experience - Prelude 2 Gold de Prince serait la cassette la plus chère de l'Histoire selon un rapport publié par Discogs. L'objet (une version promo, d'où sa rareté) a été cédé pour la bagatelle de 4100 dollars. Pour retrouver la suite du classement, c'est ici. On y voit du Throbbing Gristle, The Offspring, Tool, etc...
12 janvier 2019
Léo Morrachioli et sa femme reprennent Pretty Fly (for a White Guy) le célèbre morceau de The Offspring c'est à voir ici.
18 octobre 2018
Le festival Woodstock reviendra cette année, organisé par Live Nation qui prévoit de jolis partenariats avec des marques. Pour rappel le mythique festival de 1969 (avec Jimi Hendrix, Joe Cocker, Jefferson Airplane, Joan Baez, The Who, Santana, Ten Years After, Grateful Dead, ...) a été un des moments marquant de la période hippie, le festival a eut droit à deux suites, en 1994 (avec Aerosmith, Joe Cocker, Green Day, Metallica, The Cranberries, Santana, Blind Melon, Nine Inch Nails, ...) puis en 1999 (avec Limp Bizkit, Rage Against The Machine, The Offspring, Kid Rock, Korn, Megadeth, Metallica, Muse, Moby, Red Hot Chili Peppers, ...) qui finit en émeute à cause du manque de moyens (toilettes, points d'eau, ..).
The Offspring et 311 ont décidé de reprendre un morceau de l'autre. The Offspring reprend Down et 311 le titre Self Esteem. Les deux reprises s'écoutent dans la suite.
Le prochain The Offspring sortira l'année prochaine.
27 mai 2017
The Offspringa commencé à travailler sur un nouvel album pour succéder au plus que moyen Days go By. Ils auraient à l'heure actuelle quatre morceaux déjà finis et espèrent entrer en studio d'ici la fin d'année.
30 décembre 2016
Les rednecks finlandais de Steve’n’Seagulls ont repris "Self Esteem" de The Offspring, ça se passe par là.
24 juillet 2016
The Offspring va sortir un titre pour accompagner le film Sharknado 4.
Seconde journée pour cette édition 2016, la moins folle en terme d’affiche (soyons subjectif !) avec pas mal de retours de têtes d’affiches déjà passées par Clisson (Korn, Within Temptation, …) mais des premières fois remarquables également (Bring Me The Horizon, Disturbed, Fu Manchu, …). Niveau météo quelques averses seulement et un temps couvert, mais l’ambiance n’est pas la plus folle que l’on ait pu voir au Hellfest (le temps ? le public qui a changé ? …), voici le compte rendu des concerts marquants :
Dark Fortress assure avec leur Black Metal sinistrement mélodique. Il faut dire que les Bavarois ont la chance de bénéficier d’un son excellent mettant en valeur les mélodies morbides de la guitare soutenue par la voix grave et profonde du frontman. Pas de décors, des lights minimales, mais une prestation très convaincante de Dark Fortress, content de jouer ses 40 minutes de set sous la Altar.
Finalement de retour après un hiatus de quelques années avec un nouvel album intitulé Long Live, les américains d'Atreyu font ici leur deuxième apparition sur le territoire français. C'est très peu, surtout avec autant d'années à leur actif. Que cela ne tienne, c'est sous une météo idéale et devant un public très réceptif que le concert de déroule avec presque exclusivement des vieux morceaux joués, ce qui n'est pas pour déplaire au vieux fan que je suis... Un bon son et une bonne énergie déployés par des musiciens très communicatifs qui n'hésitent pas à enchaîner les aller-retours d'un côté à l'autre de la MainStage suffisent à transformer ces 40 minutes en une prestation dont le groupe n'aura clairement pas à pâlir.
Entrée en matière grind technique furieuse avec les américains de Cattle Decapitation en grande forme, désireux d’exposer fièrement les titres de leur dernier et très bon album The Antropocene Extinction. Malheureusement, malgré une envie fiévreuse d’en découdre le rendu est trop brouillon pour capter les subtilités des compositions. Les guitares et leurs mélodies sont noyées dans la masse mais la batterie claque avec suffisamment de violence. La sono s’est sensiblement améliorée sur la fin mais on restera tout de même sur notre faim.
Le duo teuton a été une de mes sensations live de ces 2 dernières années, j’appréhendais le passage à une scène plus importante : au final Mantar s’en sort avec les honneurs. A deux, ils arrivent à occuper la scène et on ressent la hargne des compos, évidemment ça ne vaut pas une petite salle mais ça vaut le coup. Le son est par contre un peu plus propre que sur album, dommage, leur coté “brut” étant dans l’ADN de leur musique.
Voir les légendes de Discharge sur la Warzone, il y avait de quoi être dubitatif. Mais finalement, le D-Beat des Britanniques fonctionne complètement. A partir du moment où tu entends du pouta-pouta à la batterie, que leur Punk-Hardcore est suffisamment hargneux et que tu n’es pas trop réfractaire aux morceaux un poil répétitifs, alors on peut dire que c’est réussi.
Augmenté d’un dernier album aux accents sludge mais toujours grind dans le fond, Agoraphobic Nosebleed avoine sec et renverse l’Altar pour se la mettre dans la poche, du moins pour les connaisseurs car les lieux se videront au fur et à mesure des curieux qui ont eu l’audace de vouloir découvrir le groupe dans ces conditions. Les 'ricains n’en n’ont que faire et enchaînent les titres anciens comme nouveaux à une cadence soutenue. Une énergie salvatrice, une boîte à rythme démentielle qui fait aussi bien le taf qu’une batterie réelle, un set dément et possédé. Tuerie.
L’heure de la prestation de Torche approche et la Valley est déjà pleine à craquer pour accueillir le combo américain. Un son très moyen les accompagnera malheureusement pendant une bonne partie du set, privant les guitares d’un son lourd qui aurait aidé à s’immerger plus aisément dans ce début de concert. Heureusement, les trois derniers morceaux bénéficient d’un bien meilleur son pour terminer d’épuiser les nuques de tous les festivaliers en manque de Pop Metal.
Entombed A.D., un show 100% matière grasse, 200% plaisir. Avec un son parfaitement calé pour ces papas du Death suédois, l’Altar a vu se tenir l’un des meilleurs shows du jour avec un public de passionnés, amoureux de grands classiques comme "Living Dead" ou "Left Hand Path" que l’on ne présente plus. Difficile de ne pas remuer frénétiquement la nuque tant le groove est puissant, secondé par une batterie lorgnant franchement vers les poncifs indétrônables du Crust et du Punk. Entombed A.D. a joué la carte de l’efficacité pur jus à raison, puisque l’Altar s’est vue franchement remplie en ce milieu d’aprem'.
Avec un line-up remanié, With The Dead investit les lieux de la Valley, confiant, malgré un auditoire légèrement clairsemé. Les morceaux de l’unique album des Américains sont exécutés classiquement mais efficacement. Le rendu est gras, calibré, ça joue avec entrain et sérénité. Nombreux sont ceux qui découvrent le groupe avec ce concert, et globalement tout le monde semble satisfait. Mission accomplie dans les normes en vigueur, sans non plus casser des briques.
Après un échauffement en règle chez les voisins suédois de l’Altar, il était presque logique de vouloir passer à la vitesse supérieure avec les finlandais d’Archgoat, qui auront probablement tenu le haut du pavé question Extrême des Extrêmes ce samedi sous la Temple. Si on peut encore rigoler avec Entombed, Archgoat efface direct tout sourire avec ses saillies War Metal empreintes de violence gratuite. Peut-être est-ce une explication à ce public si clairsemé, car Archgoat n’offre pour refuge que ses mid-tempos hostiles avant de tracer façon bas du front tout blast dehors. Difficile donc de s’initier aux joies du Black/Death haineux pour les plus curieux mais les quelques fans présents auront eu leur dose de froid mordant de la part du trio scandinave.
Changement de chèvre avec Goatsnake non loin de là sous une Valley toujours bien garnie. Pour son deuxième concert en deux jours, Greg Anderson, une fois arrivé sur scène, remercie chaleureusement le public clissonais pour son accueil. Une backline moins imposante qu'hier le précède mais tout de même d’une taille démesurée pour le commun des guitaristes. Son chanteur très charismatique et à la voix toujours aussi impressionnante excelle également de temps à autres dans l'exercice de l'harmonica. On a ainsi droit à un son bluesy à tomber à la renverse, et ce n'est certainement pas le morceau éponyme de leur dernier album Black Age Blues qui me contredira ! Pour la petite anecdote, un petit tour dans la fosse de la Valley a suffit à tomber nez à nez avec Attila. Stephen O'malley quant à lui était bien tranquillement positionné derrière la régie pour en profiter tout autant que nous.
Chaque année, on a le droit à Hail Of Bullets ou Asphyx. Ces derniers s’y collent aujourd'hui et question riffs gras et leçon de Death Metal old school, on ne sera pas déçu. Comment l’être après tout ? Le groupe mené par Matin Van Drunen est impressionnant de charisme et d’une voix d’outre tombe. Les riffs de Paul Bayyens concassent des nuques par paquet de douze, pareil pour les rythmiques que ce soit dans les accélérations ou les ralentissements Doom. Comme d’habitude, Asphyx c’est la leçon de Death Metal.
Pour Disturbed je n’ai vu que la fin avec un festival de reprises et des guests : "Shout At The Devil" avec Sixx:AM, "Baba O'Riley" de The Who avec Glenn Hughe et "Killing In The Name" de Rage Against The Machine, évidemment la foule s’affole. Et plus important encore sur scène le groupe semble réellement prendre plaisir sur scène.
Nouvelle date de Moonsorrow après leur belle tournée printanière avec Korpiklaani. Un fossé sépare les deux groupes, car Moonsorrow préfère les titres épiques avec les économies de moyen. Des mélodies simples, mais subtiles, un vrai amour pour le Pagan Black Metal et des titres très travaillés amenés par de belles progressions. On se laisse facilement prendre dans leurs ambiances pagan, surtout que le son est une fois de plus impeccable.
Hermano à l’heure du manger c’est nickel. Stoner Rock rougeoyant comme la braise, un son rond et sec comme perdu dans un désert, le tout mené par l’incroyable voix de John Garcia, très en forme ce soir. Posé dans l’herbe avec un bon repas chaud, on ne pouvait demander mieux.
Premier passage au Hellfest pour Bring Me The Horizon et tête d’affiche plutôt attendue. Si l’on occulte le concours de “fuck” “fuck you” avec Corey Taylor de Slipknot / Stone Sour, leur prestation est à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre. Titres calibrés mais efficaces, son largement correct, les Anglais distribuent des tubes à la pelle : "Can You Feel My Heart", "Sleepwalking", "Shadow Moses", "Go To Hell"," For Heaven's Sake", "Throne", mais surtout issus des deux derniers albums. Oliver Sykes chante plutôt bien, même en chant clair, les éléments électroniques sont bien amenés par Jordan Fish et si on n’est pas réfractaire à la musique des Anglais, c’était tout à fait honnête.
Après une arrivée en trombe sur scène soulignée par des milliers de cornes du diable s’élevant de la fosse, Alan Averill représente à lui seul l’esprit de Primordial. Ce chanteur très charismatique n'a de cesse de tout le concert de courir de gauche à droite, se laissant souvent aller au jeu des photographes et des cameramen. Une prestation qui ne laissera pas retomber la motivation du public déplacé en nombre pour ces Irlandais bien trop rares sur les routes européennes. Inutile d'être un véritable aficionado du groupe pour apprécier ce concert de bout en bout et qui a le mérite de proposer des morceaux divers et variés, faisant ainsi le tour de la discographie de Primordial.
"Apex Predator-Easy Meat" résonne quelques minutes sous une Altar qui brûle d'en découdre avec les gars de Birmingham avant que la machine Napalm Death ne s'élance de plein fouet. Le combo est servi par un son massif et rendant justice à la furie des Anglais : batterie en mode matraquage, riffs en pagaille sans jamais s’endormir dessus trop longtemps, tout est là pour mettre Mark Greenway en forme. Peu d’hésitations là-dessus, des titres les plus classiques de Scum aux "How The Years Condemn" et "Dear Slum Landlord" parus sur le dernier album en date, Napalm balaye très large et n’endort jamais l’auditeur. Comme à son habitude, Greenway intervient régulièrement entre les titres pour aborder divers sujets de société : fanatisme religieux, problème du logement et de la dignité humaine. De quoi foutre généreusement la hargne avant d’attaquer une nouvelle piste de ces maîtres du Death-Grind. L’ultime tournée de Twisted Sister faisait halte à Clisson cette année. En effet, suite à la mort de leur batteur A. J. Pero, les Américains se lancent dans une dernière tournée en son honneur, épaulés par le grand Mike Portnoy pour la difficile tâche de passer derrière les fûts dans ces moments difficiles. Pour l’occasion, le festival a choisi de les faire jouer en tête d’affiche du samedi, ce qui présageait quelques surprises. Ainsi, Dee Snider, toujours aussi énergique et chevelu, a invité Phil Campbell sur scène pour interpréter en premier lieu "Shoot 'Em Down" de Twisted Sister suivi de près par "Born To Raise Hell" de Motörhead. Deux morceaux dédiés à Lemmy Kilmister qui nous a quitté en fin d’année dernière. S.M.F. vient ainsi clôturer ce show juste après un message du chanteur insistant tout particulièrement sur le fait que ce sera le dernier morceau que le groupe jouera à tout jamais au Hellfest, profitant ainsi de l’occasion pour envoyer une jolie pique à Judas Priest dont la tournée d’adieu ne prend jamais fin.Une fois la scène libérée, les écrans géants se rallument peu après pour diffuser un film en hommage à Lemmy, suivi par un énorme feu d’artifice qui se clôturera par deux immenses RIP LEMMY dans le ciel du Hellfest. Après quoi, Phil Campbell en profite pour s’adresser quelques instant au public. Une journée chargée pour lui, qui après avoir découvert la statue de Lemmy (cf Photos), prend la parole pour s’exprimer une dernière fois sur son frère d’arme dans un message émouvant, remerciant par la même occasion l’équipe du festival pour tout cela, juste avant de laisser place à la projection d’un extrait du dernier concert de Motörhead au Hellfest, l’année dernière. Un grand moment où le nom du célèbre bassiste anglais sera repris en coeur par l’intégralité du public sous de chauds applaudissements.Voilà un projet fort étrange, mais félicitation au Hellfest de proposer Gutterdammerung, un ciné concert bien chiadé (le groupe est derrière l’écran, et on le verra pas transparence de temps en temps) et par moment des acteurs vont venir interagir avec le film en passant devant celui-ci. Et un de ses acteurs n’est autre que Henry Rollins, classe ! Musicalement ce sont des reprises qui retracent l’histoire du metal (semble-t-il) avec par exemple Black Sabbath ou encore Motorhead. Parmi les acteurs (sans spoiler) on retrouve Iggy Pop en ange ou Henry Rollins en prêtre. Intrigant, ça mérite un second visionnage plus au calme (malheureusement sansRollins dans son salon)
Pour leur troisième venue à Clisson en 4 éditions, que dire de Korn qui n'a pas déjà été dit ? Puisque la tournée anniversaire de l’album éponyme n'est plus, retour à un set classique mais avec une setlist qui a tout de même le mérite d'être suffisamment différente de celle de 2013. On retrouve toujours cette même énergie qui les caractérise sur scène. Les années passent, pourtant Korn ne faiblit pas. Depuis le retour de Head dans le groupe, ce serait même plutôt l'inverse. Cette évolution dans les bonnes grâces de leur public suivra-t-elle cette courbe ? Seul l'avenir nous le dira avec un nouvel album à venir qui est déjà annoncé comme un retour aux sources.
Voilà notre retour sur le vendredi au Hellfest ! Les photos sont disponibles ici (certaines vont arriver en cours de journée !)
Les reports :
Nouvelle édition du Hellfest = mais qu’est ce qui a changé sur le site ? Et cette année il y a de la nouveauté ! La warzone, qui restait le plus gros point noir du fest, a été totalement revue (cf photos) et le travail est énorme, décor soigné, ambiance de fou, entrée dégagée, … la copie a été entièrement revue et corrigée. Le Hellfest a une nouvelle fois montré son soin apporté à l’ambiance et aux “à cotés” du festival : nouveaux stands de bouffe, décors refaits de l’Extrem Market façon néon et hommage à Lemmy… Niveau programme pas vraiment de ligne directrice aujourd’hui, plutôt un retour vers des choses récentes comme Offspring ou Rammstein et du lourd moins mainstream comme Sunn O))), Converge, Vision Of Disorder… Le temps ne nous aura pas épargné avec plusieurs averses éclipsant des moments très ensoleillés, mais le site a tenu bon tout comme la pelouse et ne nous a pas empêché de profiter de la fête.
Arrivés trop tard pour voir Cowards, le premier rendez-vous de ce vendredi est pris comme souvent sous la Valley. C’est devant une foule qui s’est déplacée en nombre que les ukrainiens de Stoned Jesus se présentent sur scène pour en tout premier lieu remercier chaleureusement le public d’être présent à une heure aussi matinale. Sans attendre davantage, le trio entame son set de manière efficace et ne dérogera pas de cette ligne durant les 30 minutes qui leurs sont allouées. Du Stoner simple qui a su ravir les festivaliers au réveil et ce malgré le son moyen de batterie.
Les irlandais de Cruachan, très rares par chez nous, sont relativement décevants. Le son devant ne laisse passer que les basses et il faut s’éloigner au fond pour entendre les instruments folkloriques. Le groupe est nettement au dessus sur ses anciens titres car les nouveaux ont parfois tendance à sonner foire à la saucisse. Avec deux titres pour se chauffer et un de transition, Cruachan devient bon sur ses trois dernières compositions sur trente minutes de set, notamment avec l’ajout d’un chant féminin, un atout appréciable.
Démarrage tout en lenteur et surtout en lourdeur pour le trio Wo Fat avec un début de concert rappelant la prestation de Conan au même endroit deux ans plus tôt. La Valley est de nouveau prise d’assaut lorsque la pluie s’intensifie mais dès lors que les première accélérations doomèsques pointent le bout de leurs nez, le son élevé (normal, le groupe porte bien son nom) semble devenir difficilement gérable. Tout particulièrement le son de la basse. Mais cela n'empêche pas le public de s’immerger dans ce concert et de ne pas en décrocher même lorsque la pluie cesse.
Le concert d’All Pigs Must Die est enfin l’occasion d’admirer l’énorme travail effectué par l’organisation du festival sur l’agencement et la décoration de la Warzone cette année. Une vraie réussite. C’est quelques minutes en avance que les américains commencent leur set. Signée chez Southern Lord, cette formation décharge son Black Crust Hardcore haineux sur un public qui ne craint pas une pluie qui est de retour pour de courte durée. Un va et vient météorologique qui nous accompagnera sur une bonne partie de la journée. Force est d’avouer qu’avoir Ben Koller n’aide en rien à réduire le rythme ! Un bon échauffement pour cet infatigable batteur qui remontera sur cette même scène quelques heures plus tard avec son groupe phare Converge. All Pigs Must Die, qui avait dû annuler sa précédente venue au Hellfest en 2012, ne manque pas à l’appel cette année pour le plus grand plaisir d’un public décidément bien présent.
L’un des premiers gros concerts dans la Valley en ce vendredi, et premières bévues de rendu. Le groupe sludge Ramesses, avec deux bouts d’anciens Electric Wizard, n’a en effet pas bénéficié d’une sono au top. Certes les Anglais ne produisent pas la musique la plus propre du monde mais la moindre des choses serait d’avoir un rendu qui fasse honneur à leurs compositions. Remplaçants de Windhand, on aurait peut-être mieux apprécié ce dernier dans ces conditions.
Sans temps mort, Behexen se la joue impitoyable sous la Temple, le corpse-paint en plein soleil pour balancer "Mouth Of Leviathan" et autres joyeusetés allègrement remplies de blast-beat. On ne relèvera pas d'immenses subtilités de la part des Finlandais, notamment à cause d'un son un peu brouillon qui ne sert pas le Black orthodoxe des scandinaves.
Avec Havok, on part pour un Thrash à la voix stridente mais toujours à la cool, alimenté par ses rythmiques Punk qui engendrent leur lot de « Hey ! Hey ! » option poing en l'air et d'animaux gonflables volant d'un bout à l'autre du pit. Là-dessus le groupe trouve un public réceptif à ses demandes de circle-pits, typiquement le genre de formation pour s'échauffer gentiment bras et guiboles, plutôt là pour distribuer de la violence avec convivialité que pour se la jouer grosse bête technique.
C'est toujours un plaisir de retrouver des groupes audacieux au Hellfest qui sortent un peu du cadre du festival. En l'occurrence, les coréens de Jambinai jouent une sorte de Post-Rock / Metal accompagnés d’instruments traditionnels coréens. Le set oscille entre calme et tempête, les guitares ou les rythmiques très métallisées se marient à merveille avec le piri et kayagum comme sur "They Keep Silence" très tribal dans son rendu. Le public réagit positivement à leur musique et l’apothéose est atteinte sur leur dernier morceau, "Connection", fabuleuse pièce de plus de dix minutes tout en progression et en montée pour un final d’une grande beauté..
Lumières rouges tamisées, torches disposées sur le devant de la scène, notes de synthé qui évoquent le dungeon synth… l’entrée de Kampfar pose son ambiance. Il faut aussi dire que Dolk en impose clairement par sa gestuelle, ses traits tirés et une manière très particulière de porter un t-shirt qui ne masque pas grand chose. Toujours est-il que le Pagan / Black Metal des Norvégiens fonctionne plutôt bien. Le son est équilibré, on entend bien les leads de la guitare et on a même le droit à un titre extrait de Fra Underverdenen de 99. Le concert est plus qu’honnête, dommage que le chant clair de Dolk ne soit pas toujours à la hauteur.
Warzone bien remplie en arrivant sur place, mais légère déception sur le rendu, la batterie noyée sous les guitares ne permettait pas d’apprécier pleinement les excellents titres des new-yorkais de Vision Of Disorder, qu’il s’agisse des anciens ou des récents. L’ingé son s’est réveillé à la moitié du set mais ça n’a pas suffi à atténuer la déception. Pour un groupe réputé hyper efficace en direct ça la fout mal. Dommage. Certainement beaucoup plus intéressant en lieu clos.
Premier groupe culte d’une longue flopée à fouler la Valley en ce premier jour, Earth c’est avant tout une aura scénique qui en impose par son absence de mouvement et par ce son de guitare monumental s’échappant de l’amplificateur de Dylan Carlson. Ce cher Dylan, arborant une étonnante queue de raton laveur, qui entre chaque morceau remercie de sa douce voix nasillarde le public ainsi que ses compagnons de scène. Un public pourtant pas forcement au rendez-vous à la hauteur de la notoriété que le groupe mériterai sur ce festival. Leur venue à Clisson est également pour eux l’occasion d’interpréter un nouveau morceau qui n’a encore pas de nom définitif. Un morceau prometteur au son dans la lignée de Primitive And Deadly. Un monument qui rejoint la programmation de légende de cette scène.
Milieu d'après-midi, le soleil chauffe et pourtant ce sont des sonorités glacées qui martèlent nos oreilles sous la Temple. Grimés et grimaçants, les deux gars d'Inquisition entament un set façon rouleau compresseur, enchaînant des titres moins récents et simplement rentre-dedans. Puis ce sont les bends et les harmoniques des deux derniers albums qui nous font décoller vers des horizons plus cosmiques. Les mid-tempos écrasants et traînants laissent place aux coups de furie inattendus, Inquisition captive de bout en bout de par son aura et ses compositions malgré son heure de passage.
J’avoue que je n’ai pas trop écouté Killswitch Engage, mais magie Hellfest, j’ai scotché devant le live, l’énergie, le fun et la présence scénique m’ont scotché. Mention spéciale au frontman et son guitariste fou. Une agréable découverte live!
Alors que la plupart des gens s’attendait au line-up « classique » de The Melvins avec le duo basse/batterie de Big Business, c’est finalement Buzz Osbourne, Dale Crover et le bassiste Steve McDonald de OFF! qui débarquent sur scène. La déception de l’assemblée se fait ressentir mais le trio ne se démonte pas, exécute quelques titres de Basses Loaded, leur dernier album incluant justement… Steve McDonald. Les papas du grunge intègrent aussi des morceaux extraits de leurs albums précédents, mais la sauce ne prend pas vraiment. Il manquait sans doute une batterie de plus…
Si la présence de Magma dans les hauteurs de la programmation de cette Valley peut en surprendre plus d’un, il suffit d’être un minimum familier avec ce groupe pour savoir le lien qui les rapprochent de Sunn O))), programmés juste après en clôture de la journée. Une place hautement justifiée et méritée pour eux. Début de concert mitigé pour l’ovni de cette édition 2016, Christian Vander et ses Kobaiens ont pris le temps de jauger l’audience, et une fois qu’ils ont capté que le public était réceptif les Français sans âge ont envoyé la sauce, de manière progressive, pour finir en apothéose. Résultat : public en transe, et l’un des meilleurs shows de la journée, tout simplement.
"Last Light" extrait de You Fail Me en ouverture pour bien faire les choses, point de départ d’une setlist rôdée à l’usure, mais tellement efficace pour Converge. Jane Doe en visuel d’arrière-plan comme pour signifier qu’il y aura des titres de cet album mythique, et ça n’a pas loupé. La suite est un florilège de leur discographie bien garnie, pour une prestation compacte et brutale comme il se doit. De prestations en prestation on sent toujours plus d’assurance et d’expérience chez les gars de Salem, comme une évidence, Converge continue de distribuer des taloches premium par camions, cette année avec un mixage autrement plus qualitatif qu’en 2013. Un régal.
Après le matraquage en règle de Converge, changement de décor il était temps de nous parer de nos plus belles robes de bure pour aller se recueillir sous la Valley avec Sunn O))) comme maître de cérémonie. Alors que Rammstein fédère tout ce qu'il peut sur la Mainstage, les droneux installent dès l'entrée une atmosphère magistrale : telle une allée d'église, la Valley se retrouve enfumée, encadrée par les murs d'amplis et les quatre gourous encapuchonnés. La messe est dite car le public s'adapte d'emblée : silence quasi-total, postures statiques (debout ou assises), chacun se recentre sur lui-même pour le début du voyage. Un trip viscéral qui se vit d'abord par les sens, le choc des vibrations constantes, agissant sur le corps tout entier puis l'esprit une fois la tornade de basses apprivoisée. Mystique, Attila Csihar humanise tant qu'il peut ces vagues soniques de ses râles rauques. Au milieu du set, des bribes d'"Agartha" émergent et laissent le chanteur de Mayhem s'adonner aux élocutions grinçantes qu'on lui connaît avant que nous ne replongions dans un Drone déserté de toute voix, çà et là légèrement coloré par quelques sonorités aux tons psychés. Puis les amplis ne chauffent plus, c'est la descente, le retour à la réalité et l'espace-temps oublié durant un concert qui, s'il a rebuté certains non-avertis, a le mérite de faire oublier tout ce qui se trouve autour.
Les Allemands savent nous surprendre et aller là où on les attend pas (et nous l’ont déjà prouvé), mais là on ne s’attendait pas à ce que Rammstein nous balance de la balade à foison sans trop de show. Les 20 ou 25 première minutes sont vraiment plates à mourir, jusqu’à le groupe décide enfin de muscler son set. Et c’est parti pour plus d’une heure de tubes et veux tu en voilà : "Du hast", "Ich Will", "Links 2, 3, 4", "Feuer Frei", "Mein Herz Brennt". Honnêtement difficile de faire la fine bouche, surtout que les Allemands sont calés au poil de fesse près. Chant nickel, guitare et claviers au rendu très propre et rythmique de grosse cylindrée qui vient parfaire le tout. La grosse différence, c’est que leur set est nettement moins pyrotechnique, mais beaucoup plus axé sur les jeux de lumière, mais ça a vraiment de la gueule et vue la setlist variée, c’était un très beau show.
Kvelertak pour conclure cette journée sur la Warzone, ça tombe à pic. Pour faire simple : set très Rock’n Roll, mené par un frontman qui a de la ressource. Ça boost pour la fin de soirée avec des tubes comme "Mjødn", "Evig Vandrar" ou "Blodtørst". Les nouveaux morceaux issus de Nattesferd passent également très bien l’épreuve du fest. Tu connais Kvelertak ? Pas trop de surprise là dessus, c’est toujours très cool en live.
Pour finir cette journée on va avoir droit à un petit retour aux 90, années collège (pour ma gueule en tout cas) marqué par pas mal de groupes mais un assez particulier pour moi : The Offspring. Et autant le dire tout de suite, les 'ricains ont violés ma préadolescence, pas vraiment de reproches à faire sur la setlist ou l’interprétation, non là tout va bien. Mais Smash est un putain d’album plein d’énergie, un concentré de tubes qui fait bouger. Et là sur scène ça semble jouer à 1 2 3 Soleil, et au bout de 1 heure de set personne n’a encore bougé ! Le groupe est là pour faire le minimum syndical, soit jouer ses morceaux, et semble se faire chier, pas de sourire, communication quasi inexistante. Alors oui les gars n’ont plus 20 ans mais quand même…
Un live de 1991 de The Offspring va être édité en CD le 17 juin. Out Of Control a été enregistré lors d'un passage à la radio, mais visiblement cette sortie ne serait pas forcément officielle (pas d'infos de la part du combo, donc le doute plane).
29 mars 2016
Le festival des Nuits de Fourvière à Lyon a dévoilé l'ensemble de sa programmation parmi lesquels on retrouve: - Radiohead le 1er juin - PJ Harvey le 14 juin - Tame Impala + Mac DeMarco le 04 juillet - The Offspring le 05 juillet - Sigur Rós le 06 juillet - The Last Shadow Puppets + Yak le 07 juillet - Pixies le 20 juillet Le reste de la programmation est visible sur le site du festival.
04 février 2016
The Offspring sera de passage en France cet été : - au Hellfest, en juin (FB) - au Main Square Festival à Arras, début juillet (FB, billets : Fnac / Digitick) - au festival Les Déferlantes à Argelès-sur-Mer, le 9 juillet (FB, billets : Fnac / Digitick)