On ne va pas se mentir The Offspring ça fait un moment que ça ne vaut plus grand-chose
en live et en album c’est encore pire. Qui ne s’est jamais étouffé en écoutant
Cruising California la première fois ? C’est sur ce constat navrant qu’arrive Let the Bad Times Roll sur la table d’écoute.
Et après un début timide … Il est vachement cool ! Bon
alors, on n’est pas au niveau de Smash ou Ixnay, on n’y sera plus jamais, mais
il vaut bien un Conspiracy of One. Qu’on
soit d’accord, on ne réinvente pas la poudre mais il n’a pas le gout de
réchauffé d’un Rise and Fall, Rage and Grâce et on reconnait même parfois sur
telle ou telle chanson des clins d’œil à Splinter, parfois même Americana et on va même jusqu’à titiller Ixnay sur un titre. Qu’est ce que ça fait du bien après Days Gone By de
retrouver l’esprit d’un groupe qu’on aimait bien et qui s’est perdu en route !
Coming for You et son sympa clip avec les clowns était sorti
en 2015 déjà, et faisait plus ou moins office d’excuse après l’infamie,
voila le morceau faisant partie intégrante d’un album. Parmi les autres bons titres
on va trouver Army of One qui va sonner le clairon du retour en force des
californiens, Breaking these Bones qui
va enfoncer le clou d’un gros coup de marteau et après ça déroule une flopée de
bons morceaux. Vous allez être rapidement surpris à dire, "attends, monte le
son !"
S’il ne vous fallait écouter qu’un titre pour vous
convaincre de la valeur de Let the Bad Times Roll ce serait à n’en point douter
The Opioid Diaries qui aurait très bien pu avoir sa place sur Ixnay avec ses
riffs hachés à l’énergie débordante. Sur l’autel de l’originalité on a aussi
des bonnes surprises avec We Never Have
Sex Anymore très rock n roll, des délires nerveux de répète avec In the Hall of
the Mountain King, et une reprise au piano de Gone Away pleine d’émotions
Alors c’est dommage l’album n’arrive pas à temps pour le
remaster de Tony Hawk Pro Skater 1&2, avec Let the Bad Times Roll et le
prochain Angels&Airwaves, il va falloir refaire un American Pie, je ne vois pas d’autre solution !
A écouter : The Opioid Diaries, Breaking these Bones, Hassan Chop