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Biographie

The Offspring

Dexter Holland : Chant/Guitare  (1984-présent)
Kevin Wasserman (Noodles) : Guitare (1985-présent)
Christophe Higgins : Guitare (1998-2005)
Greg Kiesel : Basse (1984-présent)
James Lilja : Batterie (1984-1987)
Ron Welty : Batterie (1987-2003)
Atom Willard : Batterie (2003-2007)
Pete Parada : Batterie (2007-présent)

C'est à Orange County, dans la banlieue de Los Angeles, qu'en 1984 un dénommé Dexter Holland décide avec son ami Greg Kiesel (bassiste) de monter un groupe de Punk. Dexter est alors batteur, ils cherchent un guitariste pour avoir déjà la base musicale du groupe. Après quelques recherches, ils recrutent Kevin Wasserman alias Noodles, non pas pour ses talents de guitariste, mais parce-qu'étant majeur, ce dernier pouvait se procurer de la bière. Après avoir fait la connaissance d'un batteur, James Lilja, ils l'intègrent au groupe; Dexter se voit obligé de se mettre au chant. Le groupe Manic Suicidal est formé devenant un des (nombreux) précurseurs du Punk Californien.

En 1987, c'est Ron Welty qui prend la place de batteur, le groupe devient alors The Offspring et sort par la même occasion sa première démo.

Ils sortiront leur premier album éponyme en 1989 et Ignition en 1992, mais resteront cinq ans plus ou moins dans l'ombre. C'est en 1994 que sort Smash, album révélateur pour le groupe, avec 11 millions d'albums vendus à travers le monde (plus grosse vente d'album sur un label indépendant jusqu'à ce jour). En 1997 suit Ixnay On The Hombre, chef-d'oeuvre injustement méconnu à cause d'un accueil mitigé de la part du public "smashien". Un an plus tard arrive Americana, album confirmant le succès du groupe en vendant autant qu'avec Smash ; de ce fait (et aussi à cause de quelques orientations changeantes de la part du "rejeton"), Americana est fortement décrié et The Offspring est immédiatement catalogué parmi les groupes "pour les kids". The Offspring sortira Conspiracy Of One en 2000 dans la veine d'Americana, lui aussi faisant carton plein, puis en 2003 un nouvel événement survient dans la vie du groupe : le départ de Ron Welty pour des raisons de lassitude, juste avant l'enregistrement de Splinter. C'est l'excellent Josh Freese (A Perfect Circle, Vandals, Infectious Grooves, entre autres) qui enregistrera la batterie sur Splinter nous offrant un jeu très vif et puissant. Hélas, Josh Freese a d'autres groupes à son actif, il sera donc remplacé par Atom Willard (Rocket From The Crypt, Melissa Auf Der Maur) jusqu'à ce que Pete Parada le remplace en 2007. Depuis Splinter, le groupe a sorti un best of en 2005 et a vu le départ de son troisième guitariste Christophe Higgins la même année, mais nous revient avec étonnement en 2008 avec son nouvel opus : Rise And Fall, Rage And Grace.

Chronique

15 / 20
11 commentaires (15/20).
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Let The Bad Times Roll ( 2021 )

On ne va pas se mentir The Offspring  ça fait un moment que ça ne vaut plus grand-chose en live et en album c’est encore pire. Qui ne s’est jamais étouffé en écoutant Cruising California la première fois ? C’est sur ce constat navrant qu’arrive Let the Bad Times Roll sur la table d’écoute.

Et après un début timide … Il est vachement cool ! Bon alors, on n’est pas au niveau de Smash ou Ixnay, on n’y sera plus jamais, mais il vaut bien un Conspiracy of One.  Qu’on soit d’accord, on ne réinvente pas la poudre mais il n’a pas le gout de réchauffé d’un Rise and Fall, Rage and Grâce et on reconnait même parfois sur telle ou telle chanson des clins d’œil à Splinter, parfois même  Americana et on va même jusqu’à titiller Ixnay sur un titre. Qu’est ce que ça fait du bien après Days Gone By de retrouver l’esprit d’un groupe qu’on aimait bien et qui s’est perdu en route !

Coming for You et son sympa clip avec les clowns était sorti en 2015 déjà, et faisait  plus ou moins office d’excuse après l’infamie, voila le morceau faisant partie intégrante d’un album. Parmi les autres bons titres on va trouver Army of One qui va sonner le clairon du retour en force des californiens, Breaking these Bones  qui va enfoncer le clou d’un gros coup de marteau et après ça déroule une flopée de bons morceaux. Vous allez être rapidement surpris à dire, "attends, monte le son !"

S’il ne vous fallait écouter qu’un titre pour vous convaincre de la valeur de Let the Bad Times Roll ce serait à n’en point douter The Opioid Diaries qui aurait très bien pu avoir sa place sur Ixnay avec ses riffs hachés à l’énergie débordante. Sur l’autel de l’originalité on a aussi des bonnes surprises  avec We Never Have Sex Anymore très rock n roll, des délires nerveux de répète avec In the Hall of the Mountain King, et une reprise au piano de Gone Away pleine d’émotions

Alors c’est dommage l’album n’arrive pas à temps pour le remaster de Tony Hawk Pro Skater 1&2, avec Let the Bad Times Roll et le prochain Angels&Airwaves, il va falloir refaire un American Pie,  je ne vois pas d’autre solution !

A écouter : The Opioid Diaries, Breaking these Bones, Hassan Chop