The (International) Noise Conspiracy

Garage Rock

Suède

Biographie

Pour présenter, The (International) Noise Conspiracy en quelques mots, le mieux serait peut-être de faire appel aux mots de Phil Ochs que T(I)NC s’étaient promis de rendre réels : parvenir à un projet artistique qui serait «  la symbiose entre Elvis et Che Guevara » .
A l’origine de cette volonté, on trouve une figure emblématique de la scène punk des années 90 : Dennis Lyxzen, à la fois fondateur et « fossoyeur » de Refused, combo suédois, parvenu en l’espace de cinq ans à révolutionner le genre.
T(I)NC va donc se former sur le désir de Lyxzen de poursuivre sa voie entre rock et engagement politique. Vont se joindre à lui, Lars Strömberg (chanteur et guitariste du trio punk rock Separation ), Sara Almgren et Ludwig Dahlberg respectivement chanteuse et batteur de Saidiwas, et enfin, Inge Johanson, membre du projet artistico-musical The Female Anchor of Sade.

Après plusieurs mois de répétitions et de concerts locaux, le quintet rentre en studio en décembre 1998 duquel sortira 12 chansons. 12 singles qui vont si bien s’écouler que T(I)NC enregistrera dans la foulée The First Conspiracy sur Ling Lao records (1999). Le groupe se présente alors comme les héritiers du « dirty rock » des années 60, décennie perçue comme le berceau du punk rock, vecteur de politique radicale.  S’en suit en 1999, une première tournée  en Scandinavie qui va leur offrir une réputation de « furieuse et sauvage explosion scénique » puis une tournée illégale en Chine qui verra les cinq suédois frôler l’arrestation.
Cette année 99 fêtera aussi leurs premiers passages en Europe et finira sur une nouvelle rentrée en studio. Avril 2000 verra ainsi la sortie du deuxième album, Survival Sickness, enregistré chez Burning Heart avec Jari Haapalainen (The Concretes, Ed Harcourt) aux manettes. Le groupe part alors en tournée dans toute l’Europe en compagnie de The Hives, At The Drive in, Danko Jones et se voit diffusés sur MTV. Mais le groupe a encore envie d’écrire, encore envie de créer.

L’été 2001 exhaussera ces souhaits. Même lieu, même studio que pour Survival Sickness.
Le groupe continue dans sa lignée et s’affirme plus que jamais comme un groupe engagé. Le rock alternatif comme fil conducteur, le capitalisme comme objet de lutte, T(I)NC nourrit un message contestataire et révolté. L’objectif n’est pas de s’autoproclamé leader politique mais d’amener la multitude à se poser des questions et à résister. Le nom de cet album A New Morning Changing Weather (octobre 2001), portera la marque de cet engagement puisqu’il est inspiré d’un  titre de Bob Dylan, qui célèbre la passion de la résistance.
Certains titres de l’album deviendront des hits (« Born into a mess », « Capitalism stole my Virginity »)et conféreront aux cinq suédois un vif succès. T(I)NC alternera alors sortie de EP, concerts et messages politiques, jusqu’en juin 2004 qui verra la parution du quatrième album, Armed Love, amputé de Sara, partie du groupe entre temps.

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The (International) Noise Conspiracy

«A New Morning, Changing Weather»

Semblable au chef d’œuvre de Refused qui avait annoncé la nouvelle « forme du punk à venir », le troisième album de T(I)NC porte le sceau de l’avenir : celui du changement et du nouveau jour à paraître. S’appuyant sur les mêmes modes de production que pour Survival Sickness, le quintet suédois sort en octobre 2001 son œuvre la plus aboutie. T(I)NC en 2001 a trois ans d’existence et possède à la fo ...

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