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Jeudi 12 janvier 2023
The Great Old Ones annonce deux dates : - 17/02 : Wasquehal (The Black Lab) - 19/02 : Colmar (Le Grillen)
Mercredi 14 septembre 2022
Mercredi 27 juillet 2022
Un ouvrage recueillant les œuvres de Jeff Grimal (ex The Great Old Ones, Spectrale, Citadel...) va sortir courant septembre chez les Editions des Flammes Noires. Ca se précommande par ici.
Jeudi 21 juillet 2022
Le Brixtom Festival qui devait avoir lieu mi-août à La Chapelle-Naude (71) reunissant des groupes comme The Great Old Ones, Belenos, Der Weg Einer Freiheit, Aorlhac, ou encore Sangdragon a décidé d'annuler son édition faute de préventes.
L'organisation précise que le nombre de tickets vendus est insuffisant pour que l’équipe puisse mener le festival jusqu’au bout à un mois avant la date et que la capacité minimale d’accueil du festival n’est pas atteinte. Il évoquent aussi le fait qu'ils ne peuvent pas se permettre d’attendre la dernière minute et de continuer d’avancer à l’aveugle car les membres de l’équipe sont bénévoles, auto-financent le festival et le risque financier est trop grand dans ces conditions.
En mai dernier, nous avons écrit un article au sujet des annulations de concerts et festivals et la difficulté pour les assos de maintenir des programmations post-covid. Il est toujours à lire par ici.
Vendredi 06 mai 2022
Le Amarok Metal Fest revient en 2022 en changeant de lieu (Gétigné, 44) et passe en été (15 et 16 juillet), sont annoncés : Hypno5e, Gorod, The Great Old Ones, Fractal Universe, Ten56., The Dali Thundering Concept , Prismeria, Toward The Throne, Solitais, Atrocia, Affect, Silent Seas, Romance, Circle Ov Hell, ... Les pass sont dispos ici.
Vendredi 01 avril 2022
Encore une grosse semaine de sorties ! Plus de 60 albums ou EP dont certains très attendus. Vous écoutez quoi en premier ? (et aujourd'hui c'est Bandcamp Friday, les groupes gagnent un peu plus si vous achetez sur Bandcamp). - Meshuggah (non mais ça va pas c'est pas du Djent, Suède)
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- Carpenter Brut (Synthwave, France)
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- GGGOLDDD (Dark Rock, Pays-Bas)
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- Red Hot Chili Peppers (Rock / Fusion, USA)
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- Aarlon (Metalcore, Inde)
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- Ancient Settlers (Death Metal Melo, Espagne)
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- Bhleg (Black Metal, Suède)
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- Black Death Cult (Death Metal / Doom Metal, Canada)
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- Cartilage (Deathgrind, USA)
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- Centinex (Death Metal, Suède)
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- Chrome Waves (Black Metal / Synthwave, USA)
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- Chthonic Cult (Black / Death, Pologne)
🎧 - Citadel (Black Metal Symphonique, France, avec Jeff Grimal ex The Great Old Ones) 🎧
- Coffin Nail (Black / Grindcore, USA)
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- Corpseweed (Metal Experimental, USA)
🎧 - Cratophane (Noise Rock, France / Rennes) 🎧
- Damned To Death (Black / Death, USA)
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- Darkness Everywhere (Death Metal Melo, USA)
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- Dauþuz (Black Metal, Allemagne)
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- Day Of Doom (Death Metal, USA)
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- Elway (Punk / Indie, USA)
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- Empyrean Eclipse (Death / Doom, USA)
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- Esperfall (Metal Sympho / Thrash, Hongrie)
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- Eunoia (Hardcore / Experimental, USA)
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- Evil Invaders (Heavy / Speed Metal, Belgique)
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- Flummox (Avant-Garde, USA)
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- Golgothan Remains (Death Metal, Australie)
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- Golgothan Remains (Black / Death, Australie)
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- Greenbeard (Stoner Rock, USA)
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- Grillfeast (Black Metal, Norvège)
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- Habak / Fractal (Hardcore / Crust / Post Rock, Mexique, Split de deux groupes méxicains.)
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- Hyalophagia (Tech Death, Australie)
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- I Klatus (Sludge, USA)
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- If It Kills You (Post Hardcore, USA)
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- Infinityum (Black Sympho / Death Melo, France / Nantes)
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- Kublai Khan (Hardcore, USA)
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- Lifvsleda (Black Metal, Suède)
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- Lords Of The Trident (Heavy Metal, USA)
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- Luminous Veil (Black Metal, USA)
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- Lustmord (Dark Ambient/Indus, USA, Un album de remix fait par plein d'invités de renom comme Godflesh, Steve Von Till, Zola Jesus, Ulver, MONO, Enslaved, ...)
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- Misfire (Thrash Metal, USA)
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- Mustasuo (Black / Crust, Finlande)
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- Nekrodeus (Blaclk / Death / Sludge, Autriche)
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- Nekrogoblikon (Death Metal Melo / Folk Metal / WTF, USA)
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- Northlane (Metalcore, Australie)
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- Ouranos (Black Metal, France / Bordeaux)
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- Priests Of Prometheus (Grindcore / Indus, USA)
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- PUP (Punk / Rock, USA)
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- Reminders (Punk Rock, USA)
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- Riot Act (Heavy, USA, avec l'ex-guitariste de Riot)
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- Saklas (Avant-Garde / Black Metal, Chili)
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- Satan (Heavy, UK)
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- Scrunchies (Punk Rock, USA)
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- Spider God (Black / Post Black, UK)
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- Steak (Stoner Rock, UK)
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- Tempers (Synth Pop, USA)
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- The Hellacopters (Hard Rock, Suède)
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- The Long Hunt (Psyche / Alt Rock, USA)
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- The Spirit (Black / Death Metal, Allemagne)
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- The Violent Inzident (Comédie / Post No Metal, Allemagne)
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- Tranzat (Prog / Fusion, France / Brest)
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- Trick Or Treat (Power Metal, Italie)
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- Tyrannus (Death Metal, UK)
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- Violet Blend (Metal Sympho, Italie)
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- Wolf (Heavy Metal, Suède)
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- Wrath Of The Nebula (Djent / Deathcore, France)
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Lundi 21 mars 2022
Citadel (Black Metal Symphonique - Bordeaux avec Jeff Grimal ex The Great Old Ones) sortira son premier album Remember Your Past le 31 mars. Pochette, tracklist et premier extrait par ici.
Samedi 22 mai 2021
Une nouvelle édition du Hellfest from Home se déroulera du 17 au 20 juin et gratuitement à tous sur le site du Hellfest. Au programme : 7 Weeks, Black Bomb A, Celeste, Crisix, Dirty Fonzy, Ensiferum, Frustration, Hangman's Chair, Hexecutor Horskh, Hrafngrimr, Jinjer, Karras, Laura Cox, Loudblast, No one is Innocent, Pogo Car Crash Control, Shaargot, Tagada Jones, The Great Old Ones, The Inspector Cluzo et Worst Doubt. Des archives Arte, documentaires et d'autres surprises viendront s'ajouter en sus à l'évènement.
Mercredi 19 février 2020
YCKM : nouvel épisode de YCKM, et cette semaine notre podcast se fait un spécial "Lovecraft", une sélection musicale uniquement basé sur l'univers de l'auteur avec des titres de Black Sabbath, Septic Flesh, Sulphur Aeon, The Great Old Ones, Metallica, Orange Goblin, Morbid Angel, ..., nouveaux jingles issus de (mauvais ?) films lovecraftiens, lectures cosmiques, ... A découvrir sur vos applis de podcasts (cherchez YCKM ou Metalorgie) ou en ligne ici.
Jeudi 02 janvier 2020
Pour 2020 on vous souhaite plein de belles découvertes musicales ! Pour Metalorgie ça devrait être une année plein de nouveautés, on vous dévoile la première dans quelques semaines. En attendant : on attends vos notes sur les albums sorties en 2019 pour faire le top lecteurs ! Cette année on a eut des sorties de Tool, Frail Body, Knocked Loose, Cult Of Luna, Hypno5e, Big Brave, Torche, Numenorean, Slipknot, Mgla, Bad Religion, Misþyrming, Norma Jean, Cranial, Verdun, Killswitch Engage, Sacred Reich, Step In Fluid, Chelsea Wolfe, Airbourne, Lysistrata, Lingua Ignota, The Great Old Ones, Mayhem, Defeater, Arabrot, Zaum, Devin Townsend, Cave In, Kadavar, Heilung, Baroness, Blut Aus Nord, Blood Incantation, Sordide, In Flames, Opeth, Klone, Jinjer, Mantra, The Lumberjack Feedback, ... et beaucoup n'ont pas encore assez de notes pour apparaître dans le top lecteurs ! A vos souris.
Vendredi 29 novembre 2019
Mercredi 27 novembre 2019
Ca y est l'affiche du Hellfest 2020 est enfin là ! En image ici ou on la voilà en textuel :
Vendredi : Mainstage 1 : Deftones, Incubus, Un groupe non annoncé, Leprous, Ego Kill Talent, Soen, Frog Leap Mainstage 2 : Volbeat, The Offspring, Un groupe non annoncé, Frank Carter And The Rattlesnakes, The Inspector Cluzo, Ghostmane, Danko Jones, The Wildhearts, Laura Cox Altar : Obituary, Death DTA, At The Gates, Entombed A.D., Grave, Unleashed, Cadaver, Necrowretch, Tremplin Voice Of Hell, Temple : Mayhem, Abbath, Rotting Christ, Primordial, The Great Old Ones, Seth, Mephorash, Numen, Tremplin Voice Of Hell Valley : Electric Wizard, Baroness, OM, Witchcraft, Black Mountain, Elder, ASG, Greenleaf, Ecstatic Vision War Zone : Body Count, Suicidal Tendencies, Powerflo, Youth Of Today, Dog Eat Dog, Slapshot, Jesus Piece, Higher Power, In Other Climes
Samedi : Mainstage 1 : Faith No More, Infectious Grooves, Alter Bridge, Un groupe non annoncé, Heaven Shall Burn, Thy Art Is Murder, Crystal Lake, Fire From The Gods Mainstage 2 : Deep Purple, Airbourne, Steel Panther, Alestorm, The Darkness, Last In Line, L7, The Dead Daisies, Galactic Empire Altar : Sepultura, Sacred Reich, Flotsam And Jetsam, Exciter, Loudblast, Xentrix, Rectal Smegma, Brutal Sphincter, Karras Temple : Wardruna, The Hu, Ensiferum, Taake, Kampfar, Einherjer, Helheim, Akatrum, Artús Valley : Envy, Mono, John Garcia And The Band Of Gold, High On Fire, Pelican, Me And That Man, The Picturebooks, Duel, Point Mort War Zone : Social Distortion, Anti Flag, Agnostic Front, Reverend Horton Heat, The Toy Dolls, Frustation, Guerilla Poubelle, Lion's Law, Grade 2
Dimanche : Mainstage 1 : System Of A Down, Korn, Maximum The Hormone, Baby Metal, Jinjer, Lacuna Coil, Kontrust, Deadly Apples Mainstage 2 : Judas Priest, Running Wild, Down, Michael Schenker, Doro, Sortilège, Delain, Battle Beast, Tempt Altar : Devin Townsend, Meshuggah, The Black Dahlia Murder, Periphery, Dying Fetus, Misery Index, Ingested, Dyscarnate, Exocrine Temple : Watain, Alcest, Belzebubs, Borknagar, Gaahls Wyrd, Regarde Les Hommes Tomber, Numenorean, Penitence Onirique, Deliverance Valley : Killing Joke, Perturbator, Life Of Agony, 3Teeth, Hangman's Chair, Twin Temple, Inter Arma, Lysistrata, Abrahma War Zone : Walls Of Jericho, August Burns Red, While She Sleeps, Lionheart, Rotting Out, Moscow Death Brigade, Landmvrks, Wolfpack
Le festival est déjà complet pour les pass 3 jours, restera les pass journalier (dont la date d'achat n'est pas encore annoncée). Alors ?
Mercredi 13 novembre 2019
Retour de notre podcast metal hebdomadaire YCKM en format classique avec cette semaine deux chroniques : - le dernier Atlantean Kodex (Heavy Metal Allemand) - le dernier The Great Old Ones Et niveau playlist : Year of The Goat, Pentagram, Gojira, Hippie Death Cult, Carcass, Year of the Knife, Gatecreeper, ... Pour l'écouter : recherchez YCKM ou Metalorgie sur vos applis de podcast, ou sinon tous les liens sont sur ce lecteur, ou à l'ancienne via MP3.
Le Graspop Metal Meeting a annoncé 74 groupes pour son édition 2020 (les 18-19 et 20 juin en Belgique), pour info on retrouve souvent une bonne partie de l'affiche au Hellfest : August Burns Red, Alcest, Airbourne, Alestorm, Alter Bridge, Amorphis, Anti Flag, Anathema, Baby Metal, Battle Beast, Beyond The Black, Body Count, Boston Manor, Bury Tomorrow, Chelsea Grin, Creeper, Deep Purple, Deeznuts, Deftones, Dog Eat Dog, Down, Dying Fetus, Dream State, Enter Shikari, Exciter, Foreigner, Fields Of The Nephilim, Heaven Shall Burn, High On Fire, In Extremo, Kadavar, Killswitch Engage, Killing Joke, Korn, Lagwagon, Mayhem, Me And That Man, Mercyful Fate, Misþyrming, Method of Destruction, Motionless In White, My Dying Bride, Naglfar, Obituary, Opeth, Of Mice And Men, Our Survival Depends On Us, P.O.D., Paradise Lost, Powerflo, Sacred Reich, Powerwolf, Sepultura, SHVPES, Silverstein, Slap Shot, Soen, Steel Panther, The Great Old Ones, The Offspring, The Vintage Caravan, Thunder, Vltimas, Tribulation, Wednesday 13, Wayward Sons. Mise en vente ce vendredi.
Mercredi 06 novembre 2019
Vendredi 25 octobre 2019
Cosmicism, le nouvel opus des bordelais de The Great Old Ones, s'écoute en intégralité par ici. L'album sort aujourd'hui chez Season Of Mist.
Mardi 22 octobre 2019
Chronique de Cosmicism, le nouvel album de The Great Old Ones : "Cosmicism, s'il ne marque pas une étape dans la carrière du groupe, est un album solide qui pourrait être annonciateur de changements à venir. [...]"
Mercredi 16 octobre 2019
Interview : Octobre 2018, le label Les Acteurs de l'Ombre Productions fête ses dix ans d'activités avec un festival sur deux jours sur Nantes. Dans les groupes sur places, on retrouve les plus anciens du labels comme Pensées Nocturnes ou The Great Old Ones, mais aussi les très prometteurs Pénitence Onirique qui ont sorti un excellent premier album, V.I.T.R.I.O.L, en 2016 et qui commence tout juste à se produire sur scène depuis quelques mois. On a donc la chance de s'entretenir avec ses deux créateurs, Bellovesos (Guitare / Basse / Batterie) et Diviciacos (Chant) pour revenir sur la création du projet, leur musique, leurs influences et leurs débuts sur scène. C'est à lire par là.
Mercredi 25 septembre 2019
Mardi 27 août 2019
Pilori débute l'enregistrement de son premier LP la semaine prochaine. Le mixage de leur LP sera l'oeuvre de Cyrille Gachet au Dick Doom Studio (Fange, Verdun, Huata, The Great Old Ones, Chaos Echœs, Bagarre Générale, Year of no light) et le mastering sera lui confié à Guillaume Doussaud du Swan Sound Studio (Headcharger, Amanda Woodward, Youth Avoiders, Direwolves, Burning Bright, Death Mercedes, Lodges, ...).
Mardi 18 juin 2019
Le prochain The Great Old Ones se nomme Cosmicism et sortira cet automne chez Season Of Mist. Voici la pochette (réalisée une nouvelle fois par Jeff Grimal) et la tracklist. Teaser.
Mardi 02 octobre 2018
Concours : Les 20 ans de Garmonbozia se dérouleront le 26 et 27 octobre à l'Etage de Rennes. Event FB / Billetterie. Seront présents sur ces deux jours de festival : Carcass, Enslaved (Back To The North set), Amenra, Master's Hammer, Tormentor (Anno Domini set), Vader, Entombed A.D, Stoned Jesus, My Sleeping Karma (French Love set), Bömbers, Misanthrope (30 ans set), The Great Old Ones (EOD : A Tale Of Dark Legacy set), Insanity Alert, The Vintage Caravan, Hexecutor et Somali Yatch Club. À cette occasion, Garmonbozia et A Jeter Prom vous permettent de remporter deux pass deux jours pour cette date. Pour participer, il vous suffit de répondre à la question qui suit et de remplir le formulaire.
Samedi 29 septembre 2018
Demande A La Poussière (Post Black Metal, avec des membres ou ex membres de Würm, The Great Old Ones, No Return, Omrade) vient de sortir son premier album éponyme et ça s'écoute en entier sur bandcamp.
Lundi 17 septembre 2018
Le Festival des Acteurs de l'Ombre se tiendra le 6 et 7 octobre à la Maison De Quartier Doulon à Nantes pour fêter les dix ans du label. Event FB / Billetterie. 06/10 : Arkhon Infaustus, Regarde Les Hommes Tomber, Monolithe, Moonreich, Aorlhac, Pénitence Onirique, Paramnesia, Maïeutiste 07/10 The Great Old Ones, Pensées Nocturnes, Au-Dessus, Déluge, Hyrgal, Lifestream, Heir
Mercredi 29 août 2018
A Niort, le CAMJI, l'Alternateur et d'autres salles accueilleront du 21 novembre au 2 décembre le festival Rise and Fall#2 sur 12 dates avec, entre autres Napalm Death, Nostromo, The Great Old Ones, La Colonie De Vacances... Plus d'info là et on vous a mis la programmation complète dans la suite.
Vendredi 03 août 2018
Demande A La Poussière (Post Black Metal, avec des membres ou ex membres de Würm, The Great Old Ones, No Return, Omrade) sortira son premier album éponyme le 28 septembre chez Argonauta Records. Pochette, tracklist et premier extrait en écoute par ici.
Mercredi 01 août 2018
L'affiche des 20 ans de Garmonbozia est désormais complète. S'ajoutent à la programmation Master's Hammer, Vader, Entombed AD, Misanthrope "30 ans set" et Somali Yacht Club qui rejoignent Carcass, Enslaved "Back To The North set", Amenra, Tormentor "Anno Domini set", Bömbers, My Sleeping Karma "French Love set", Insanity Alert, Stoned Jesus, The Great Old Ones, Insanity Alert, The Vintage Caravan, Voight Kampff et Hexecutor. Ca se passe à l'Etage (Rennes) les 26 et 27 octobre, toutes les infos sont sur l'event FB et la billetterie est par là.
Lundi 25 juin 2018
Live Report : Dernier jour du Hellfest 2018, c'est passé très (trop ?) vite. Retour sur les derniers groupes du festival.
Plebeian Grandstand : Le rendez-vous immanquable pour démarrer cette dernière journée du weekend se passait sous la Temple à 11h00 afin de voir les toulousains de Plebeian Grandstand. La musique du groupe agit sur l’auditeur comme un tank qui lui roule dessus et qui ne le laissera pas souffler pendant toute la durée du set, ou alors très peu. Les quelques rares moments de pause sont d’autant plus oppressants que l’on redoute ce qui va arriver ensuite. Faisant la part belle au dernier album False Highs, True Lows avec un détour par 2014 avec Lowgazers le temps de deux morceaux, la prestation du groupe est aussi maîtrisée que jouissive avec un son parfait, la meilleure entrée en jambe possible pour ce dernier jour.
Au Dessus : La Lituanie à l’honneur sous la Temple en ce dimanche matin, les gaziers envoient leur dossier Black Metal moderne sans défaillir et réveillent un auditoire conquis. Sans trop se la jouer ces messieurs ont aligné un set de mecs qui maîtrisentleur sujet, propre, simple, basique. Environ tout le monde était d’accord pour confirmer la qualité de la chose. Le quartet n’a qu’un album en stock, mais ils sont déjà assuré de marquer les esprits. On verra ce qu’ils sont capables de produire par la suite, en attendant on peut se permettre d’être confiants et de savourer un set fameux et bien trop court.
Warning : Sous la Valley, nous voilà devant Warning, groupe culte dans le genre pour son album Watching From A Distance, simplement beau à pleurer par sa simplicité et ses vocalises pleines de sensibilité. Le show démarre en effet sur l’entame de l'album en question, rayonnant par ses arpèges crève cœur et son tempo plombé. La Valley se recueille, écoute religieusement les Anglais, Accompagnée par une lumière tamisée et une brise légère. L'ambiance est définitivement intimiste et on en oublierait presque le contexte du festival. Seul vrai bémol, la voix de Andy Prestidge est assez souvent trop perdue dans la reverb et pas assez en avant. Les guitares quand elles jouent en harmonie sauvent la mise et assurent le rôle de fil rouge tout au long du set. Pour l'expérience, le contexte particulier de cette performance et mine de rien de beaux moments de nostalgie, Warning était l'une des formations à aller écouter sous la tente des musiques Fuzz et lentes.
Et on ne saura que trop conseiller d'écouter ce fameux Watching From A Distance si déprimant et personnel.
The Great Old Ones : La journée des concerts à capuches de la Temple continue avec les bordelais de The Great Old Ones pour leur troisième passage au Hellfest mais le premier avec le nouveau line-up après le départ de Jeff Grimal, et l’arrivée, notamment, de Benoît "Barby" Claus bassiste de Gorod. Benjamin Guerry en maître de cérémonie horrifique prend ainsi la responsabilité de s’occuper de l’intégralité des parties de chant et que ce soit au niveau des lumières et de tous les éléments disposés sur scène, tout nous rappelle à l’univers de Lovecraft et ses démons pour mieux nous immerger dans cette ambiance si particulière. Un set génial et immersif avec un climax atteint sur le fantastique Je Ne suis Pas Fou. Encore une grande réussite pour les bordelais.
In This Moment : Alors, musicalement, In This Moment n’a pas été la révélation du festival, comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre. Avec son espèce de Néo Metal à chanteuse sans vraiment d’originalité, le groupe arrive néanmoins grâce à son aspect visuel à créer une vraie ambiance et galvaniser la foule dense. En effet, le show est presque comparable à un spectacle de Rammstein (certes en modèle réduit, un " Rammstein du pauvre" comme le dit l’un de nos chroniqueurs) croisé avec une performance de danse contemporaine. Munie d’un micro attaché près de son visage (un peu comme un micro de conférencier), Maria Brink a les mains libres pour danser, jouer avec ses nombreux masques, interagir avec une figurante (son sosie, d’ailleurs), tenir un canon à fumée, etc. L’arrière de la scène est occupée par un véritable vestiaire dissimulé par un rideau, derrière lequel la vocaliste et son acolyte danseuse se changent presque entre chaque morceau pour des mises en scènes à chaque fois différentes. La fin de set est l’image la plus marquante : la figurante est en robe blanche avec un masque blanc inexpressif, du sang coulant des yeux, et portant un panneau où est écrit "shame" en lettre rouges dégoulinantes, pendant que la chanteuse la martyrise avec une longue règle de professeur d’école en portant un chapeau pointu en mode KKK sur lequel est verticalement écrit "whore". Sur un fond de lâcher de ballons de baudruche pour égayer le tout.
Exumer : Petite leçon de Thrash Metal à l’ancienne avec les allemands d’Exumer en début d’après-midi sous la Altar. Trente secondes après le début du set, les pogos sont lancés. Le public manque à l’appel, mais les moshers sont présents et le groupe est hyper énervé déversant des riffs scalpels et un chant à te prendre des patates dans la gueule. Les mecs en veulent et transmettent une énergie hyper positive qui se répercute dans le pit qui va se grossir au fur et à mesure des morceaux du culte Possessed By Fire avec par exemple A Mortal In Black, Fallen Saint et la putain de tuerie de titre éponyme. Circle pit à foison, pogos, la fosse est au taquet et Exumer en est plus que ravis. Le groupe qu’il fallait en plus de ton café pour se réveiller un dimanche après-midi.
Grave Pleasures : Anciennement Beastmilk, Grave Pleasures est l’un des nombreux projets de Mat McNerney (Code, Hexvessel, Dødheimsgard). Ayant sorti le nouvel album Motherblood l’année dernière, ça ne les empêche pas de taper allègrement dans le répertoire de Beastmilk. En effet, la formation finlandaise de Death Rock / Post Punk n’ayant pas entièrement coupé le cordon, ne boudons pas notre plaisir de voir le groupe interpréter plusieurs titres de l’album Climax comme Fear Your Mind, Love In A Cold World ou Death Reflect Us. Un set mené d'une main de fer par son leader Mat McNerney, comme d'habitude.
Asking Alexandria : A l’instar de Bullet For My Valentine hier, une Mainstage accueille aujourd'hui aussi des hipsters metalcoreux. Comme hier, Asking Alexandria n’arrive pas vraiment à créer une émulation dans le public, malgré un groupe beaucoup plus sympathique et simple. Depuis le retour du frontman originel et la sortie du dernier album, le tournant Rock’n’Roll / Emo sensible est assumé, et ceci explique peut-être cela. Le hit des débuts, Final Episode, est même adapté au nouveau style du groupe, et est chanté au lieu d’être hurlé comme en studio. L’efficacité est néanmoins là, surtout sur le final Alone In A Room, leur dernier single tubesque.
The Lurking Fear : Du Death Metal tendance suédoise avec le chanteur Tomas Lindberg d’At The Gates. En une ligne tout est résumé, ou presque. Ca riff manière HM-2, Tomas est en forme, mais ça semble déjà tellement entendu ou générique qu’on a du mal à y accorder plus d’attention qu’un quart d’heure de politesse. Pourtant les musiciens sont impliqués mais ça ne suffit pas. Ni mauvais, ni génial, ni spécialement bon. Le genre de groupe sur lequel tu te dis “oui, ok” et tu passes à autre chose.
Killswitch Engage : Les américains sont en forme, ce qui permet d’excuser la coupe de cheveux douteuse de Jesse Leach. Au moins le frontman assure dans le rôle de frontman et, surtout, sur ses lignes de chant qu’il soit en clair ou en registre hurlé. Des morceaux de tous les albums, comme A Bid Farewell ou Always, des leads de guitares qu’on entend et un public bien réactifs, que demander de plus donc ? Killswitch Engage a fait largement le boulot et il se permet de conclure sur My Curse et une reprise d’Holy Diver, de quoi se mettre les derniers récalcitrants dans sa poche. Un très bon concert !
Re - Killswitch Engage (vu par un autre chroniqueur) :
« This n’est pas le festival de les pussies : we fucking want to fucking see a motherfucking fucking circle fucking pit, mother-fucking-fuckers ! ». C’est ce que demande subtilement le chanteur de Killswitch Engage environ à la moitié d’un set à l’image de cette phrase : c’est kitsch tellement c’est too much, mais le côté vénère est quand même à la fois drôle et prenant. La foule sera moyennement réactive jusqu’au vieux hit My Curse que tout le monde reconnaît, quasiment à la fin de la prestation. On notera aussi la bonne humeur de l’un des guitaristes, en short au motif du drapeau ricain et ne perdant pas une occasion de grimacer ou de tortiller du cul, alors que les quatre autres adoptent le look et l’attitude du coreux-bourrin. Mosh-parts et bonne humeur.
Exhorder : L'Altar laisse place au Thrash Metal pas super fin de Exhorder, coupable de deux albums dans les années 90. Exumer avait déjà bien ratissé la foule quelques heures plus tôt et on retrouve à peu près les mêmes têtes pour faire honneur aux Américains. Moins subtils que leurs confrères Allemands, les gars d'Exhorder jouent un Thrash Metal plutôt rythmique, basé sur les schémas qui tabassent purement et simplement sans proposer du riff très travaillé. Attention, aucun jugement là dedans parce que les coups de médiator tombent juste et la batterie se fait le métronome des corps en pleine convulsion. Bête et méchant, Exhorder n'en est pas moins content d'être là, remerciant plusieurs fois le public au micro alors que le chanteur gesticule avec hargne comme un Hardcoreux en colère. Air guitar et patates imaginaires, la foule s’enflamme et c’est le départ furieux d’un circle pit digne des meilleures course-poursuites de cartoons. Après quarante minutes de concert, on laisse quelques neurones sur le bord de la route, mais on repart le sourire aux lèvres.
Arch Enemy : Le public qui patiente devant la Mainstage 2 semble conquis d’avance à Arch Enemy à en juger l’ambiance que le single The World Is Yours déclenche dès le début du set. Peut-être est-ce aussi grâce aux nombreux effets pyrotechniques, à la fois sur le devant de la scène mais aussi à l’arrière, de part et d’autre du kit du batteur. Le groupe sait ce qu’on attend de lui, et sert une collection de tubes récents (You Will Know My Name, As The Pages Burn...) et anciens (We Will Rise, Nemesis...). Jeff Loomis a toujours l’air blasé, l’accent canadien de la frontwoman est toujours aussi charmant ("est-ce qu’on s’amuse bien aujourd’hui ?", les "chantez !" pendant les refrains...), sa voix growlée est toujours un poil moins rocailleuse qu’en studio, un show toujours aussi carré depuis la dernière fois qu’on vous en a parlé ... Au final, ce qui change le plus, c’est qu’Alyssa White-Gluz est désormais frisée et à des mèches blondes dans sa crinière bleue. Le concert est très bon, mais ni mieux ni moins bien que d’habitude, et la lassitude s’installe.
Batushka : Chose inhabituelle, Ghost se produisait sous la Temple cette année. Étrange mais bon, quand on voit le matos qu'ils nous ont ramené pour la messe du dimanche on ne va pas se plaindre : autel, icônes disséminées un peu partout et robes monacales de circonstance. Les fidèles sont nombreux, mais pas toujours attentifs (sérieusement, filmer un concert avec un téléphone tenu à bout de bras c'est inutile au possible mais passons). Les choeurs sont en place et donnent le la de cette cérémonie. Ah mais attends, ce serait pas plutôt Batushka en fait ? Bon peu importe, on est quoi qu'il arrive là pour voir du grand spectacle et il n'y a pas de quoi être déçu entre l'encensoir et les voix de stentor des mecs encapuchonnés encerclés par la fumée. Alternant mid tempos sentencieux et envolées Black Metal, les Polonais nous ressortent les rituels de Litourgiya marqués par d'excellents passages mélodiques. Parfois malheureusement les voix empiètent carrément sur les six cordes que l'on aimerait plus entendre, mais le concert tient globalement très bien la route. Aidé d'un public venu en nombre et réceptif, Batushka livre un set marquant, tant dans sa mise en scène (malgré l'heure pas tout à fait nocturne) que dans les morceaux prenant une vraie ampleur en live.
Megadeth : Pour leur quatrième passage au Hellfest, Megadeth commence son set de la pire des manières. Un problème sonore vient perturber le début du concert car aucun son de semble sortir des enceintes pendant que le groupe, non perturbé ni alerté par cette incident qui durera jusqu'à la fin du premier morceau, continue sans prendre connaissance de cela. Après ce faux départ, les choses sérieuses peuvent commencer sur le second morceau avec Hangar 18. Malheureusement même si on entend à nouveau Dave Mustaine et sa bande, le mixage du son est tout bonnement horrible et les tubes qu’on est d’habitude ravi de voir comme The Conjuring ou Take No Prisoniers deviennent un gâchis total. À côté de ça Dave se veut communicatif et prend également le temps de dédicacer à son ami Vinnie Paul le titre My Last Words, morceau que le groupe n’avait pas joué depuis une douzaine d’année. A partir de Symphony Of Destruction sur lequel Michael Amott, guitariste d’Arch Enemy, s’est vu invité sur scène, l’ensemble semble redevenu à la normale. La fin du concert verra interprétés un triple enchaînement avec à la suite A Tout Le Monde, reprise en cœur par tout le public, Peace Sells et enfin Holy Wars... The Punishment Due.
Amorphis : Tomi Joutsen n’a plus son micro-sèche-cheveux ! Par contre les siens (de cheveux) repoussent bien, merci pour lui. Ses dreadlocks emblématiques pourraient être de retour d’ici quelques années. Mais on est pas devant Amorphis pour parler chiffon ni pour enfiler des perles : les Finlandais ne perdent pas une seconde et envoient une setlist de fou, avec entre autres le récent single The Bee, le déjà culte Sacrifice, le tube Silver Bride, Wrong Direction que l’on espérait voir sur scène lors de notre chronique de Queen Of Time, Daughter Of Hate avec son saxophone, le classique Cast Away issu du tout premier album, ou encore l’énorme House Of Sleep en guise de final, sur lequel on voit slammer une personne en fauteuil roulant. Si le chanteur semblait timide au début du set, il prend de l’assurance après deux titres et fini par investir l’espace scénique et headbanger comme un forcené quand les titres s’y prêtent - souvent, donc - et l’ambiance sous la Altar devient rapidement dingue, sans temps mort jusqu'à la fin de la prestation. La voix de Tomi Joutsen est aussi incroyable qu’on le pensait à l’écoute de Queen Of Time, confirmant tout le bien qu’on pensait déjà de cette formation.
Baroness : Pour des raisons personnelles aussi importantes qu’imprévues, le batteur de Baroness a dû quitter les lieux à peine quelques heures avant leur concert. Malgré tout, les autres membres ont choisi de maintenir la prestation en la transformant en set acoustique, sans batterie. Ne s’étant jamais livré à cet exercice avant, les musiciens ont passé quelques heures à adapter leurs titres et à répéter avant de monter sur scène. Des hommes désemparés, l’âme à vif, plus inquiets et fébriles pour leur ami que pour leur concert quasi-improvisé. Un moment encore plus puissant que ce qu’on espérait, qui fera pleurer plus d’une personne dans les premiers rangs.
Alice In Chains : Soleil rasant et foule absolue pour l’un des groupes emblématiques des années 90, l’un de ceux qui a démocratisé la lourdeur du Rock. Malgré l’éloignement relatif vis-à-vis de la scène, le ressenti fut massif et un brin nostalgique. Ok, Layne Staley n’est plus là, paix à son âme, mais le chanteur actuel fait son office et s’octroie même des variations techniques au potentiel plus que certain. Les titres de Dirt autant que ceux du dernier album se succèdent et embarquent tout le monde dans un cycle majestueux, bien qu’on soit loin et que le vent fasse valser le rendu. Alice In Chains is not dead !
Septic Flesh : Les grecs sont visiblement très attendus pour leur venue sur la Temple. faut dire que Septic Flesh en live, si tu aimes la dernière fournée Death Metal moderne symphonique sur leur albums tu sera servi notamment avec pas mal de titres de Codex Omega. Mais le son est réglé au poil de cul près, que ça soit la basse ou le chant de Seth, les guitares ou les samples symphoniques qui envoient du folklorisme par paquet de douze. Ajouté à cela deux morceaux qui défoncent avec Persepolis et Anubis issus de Communion et on en avait largement pour notre argent.
Iron Maiden : Un étrange phénomène s’est répandu sur l’ensemble du festival aujourd’hui avec un nombre conséquent de festivaliers arborant un t-shirt Iron Maiden. Il faut dire que l’heure de la tête d’affiche, et sans doute du plus gros groupe de cette édition 2018, approche. Cette fameuse tournée estampillée The Legacy Of The Beast Tour nous réserve du grand spectacle digne de la tournée Maiden England ainsi que de nombreuses surprises. Doctor Doctor de UFO résonne dans les enceintes comme avant chacun de leurs concerts puis intervient alors le célèbre Churchill’s Speech, introduisant le premier morceau de ce concert : Aces High. Un des événements marquants de ce concert, au-delà du dépoussiérage d’un bon paquet de titres pas interprété depuis de nombreuses années, c’est surtout le grand retour du morceau Flight Of Icarus dont la dernière apparition sur une tournée d'Iron Maiden date de 1986 ! Je ne chercherai pas entrer davantage dans des détails qui gâcheraient la surprise à tous les lecteurs présents à leurs concerts à Paris Bercy les 5 et 6 juillet car s’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est qu’au bout du compte, c’est toujours Iron Maiden qui l’emporte.
Scream for me Hellfest !!!
At The Gates : La fessée, cul nu, intégralement. Bien que sur album on soit encore loin, en direct y a pas photo, ça casse la gueule plus qu’il n’en faut. Le Death / Thrash mélodique des suédois met au pas un public en phase de décomposition en ce dimanche pétri de soleil mais suffisamment réceptif pour réceptionner la matière, propice au cassage de nuques, propre et sans fioritures. Les papas, ni plus ni moins.
Ensiferum : J’avais prévu, comme tout le monde, de voir Iron Maiden. Mais n’ayant pas campé aux Mainstages depuis 14h30, je me retrouve si loin que même regarder le set des Britanniques sur les écrans géants relève du défi. Le son m’arrive tout étouffé, et en prime, une dizaine de membres du gang de Jacky Grobof (surnommé "Jacky La Cuite"), mugissent les riffs de Maiden en les ponctuant de leur cri de guerre, el famoso "apérooo". Résigné, je suis allé voir autre chose, un peu par défaut, un peu parce que j’aime bien ce qu’a fait Ensiferum à une époque et au final c’était cool. Le groupe a une palette entière d’hymnes sous le coude et ne se sont pas privé de nous servir From Afar et autres Twilight Tavern. Voilà. C’est tout. Quoi ? Oui, je sais, je parle plutôt du fait de ne pas voir Iron Maiden que du fait de voir Ensiferum, mais que voulez-vous, la festivité du Metal Folk/Pagan des Finlandais n’efface pas l’amertume de la situation.
Exodus : Bagarre générale pendant le set des thrashers, où huit brûlots tirés des trois premiers albums s’imposent en maîtres (seuls trois titres post-2000 sont joué !). Le groupe est content d’être là et déborde d’énergie, et le public de l’Altar le leur rend bien. Pas un, mais deux bravehearts sont demandés par les Américains et le pit est ravi de s’exécuter. Pendant ce temps, depuis le fond de la Altar, on aperçoit les écrans géants de la Mainstage sans en percevoir le son : Marilyn Manson semble faire un spectacle à la Steel Panther à base de filles à poil. Bon bah on reste sur Exodus qui nous termine avec son massif Strike Of The Beast.
Amenra : Qu’est-ce qui fait un bon concert d’Amenra ? Sans doute l’état d’esprit avec lequel on appréhende le groupe. Car leur musique est- plus que viscérale. Ca, les fans le savent, et ceux qui ne connaissent pas encore, vont en faire les frais. Un concert monolithique, comme à leur habitude, un son d’une lourdeur rarement égalée et Colin qui dégueule sa haine sur scène. Mais tu le sais déjà si tu as déjà écouté les belges ou vu l’un de leurs concerts. Et en soit rien ne diffère trop de leurs précédents sets avec une setlist parfaite sur un créneau d’une heure (Razoreater, Plus Près De Toi, Nowena - mais sans Scott Kelly hélas -, Am Kreuz, Silver Needle) un son incroyable tellement noir et profond et surtout Colin qui n’est pas en reste vocalement. Un truc que tu te bouffes en plein bide, qui te fait ressurgir les choses les plus malsaines au fond de toi. Une catharsis comme peu de groupes peuvent le faire.
Nightwish : La caution Metal Symphonique du festival se sera fait attendre jusqu’au dernier créneau du dernier jour, mais l’attente valait le coup. L’introduction est grandiose et pleine de tension, et débouche sur un End Of All Hope puissant et souligné par des effets pyrotechniques. Pour rappel, Nightwish est en ce moment au milieu de sa tournée Decades, qui sert de prétexte à déterrer de vieux titres rarement joués ces dernières années. On aura droit à 10th Man Down, à Come Cover Me ou encore à Gethsemane, dont le riff d'intro aurait certes pu être plus propre. D'ailleurs puisqu'on parle des détails qui fâchent, deux choses dérangent : d’abord, symétrie oblige, une estrade sur un des cotés de la scène est occupée par les claviers de Tuomas Holopainen, mais l’autre est... vide : pendant trois titres, Troy est tout simplement absent de la scène, l’effet est étrange. L’autre point est la caméra qui diffuse les images du concert sur les écrans géants : un seul plan fixe filmé de loin reste affiché tout du long, contrairement aux autres groupes des Mainstages qui bénéficient généralement d’une demi-douzaine de caméras. Vraiment bizarre, mais l’exécution au poil et les choix de setlists font oublier ces détails.
Carpenter Brut : Après un final du feu de dieu l’année dernière sur Perturbator, la Temple remet ça et se pare de couleurs plus fluos qu’à l’habitude. C’est Carpenter Brut qui a pour tâche ce soir de réunir tout le monde pour un au revoir à cette édition 2018. Après avoir encaissé des pavés remplis de couleuvres comme Amenra, les sonorités 80’s du Français sont les bienvenues et rameutent bien rapidement une foule conséquente. Bah ouais, on écoute du Metal mais on aime aussi dandiner son fessier sur du beat efficace et des claviers fleurant bon la SF, peu importe notre chapelle de prédilection et les vestes à patch plus true les unes que les autres. C’est le moment de se lâcher, notamment sur le très bon Disco Zombi Italia avec sa mélodie aussi neuneu qu’accrocheuse. Kvohst (chanteur de Grave Pleasures) tape l’incruste pour chanter Beware The Beast et on aura même droit à une reprise de Maniac qui mettra tout le monde d’accord. Se trémousser de la sorte fait oublier la fatigue et le retour à la normale dès le lendemain. L’heure de set passe à toute vitesse et les lumières s’éteignent, on se dit au revoir à contrecœur. On entend des "Maniaaac ! Maniaaaac !" de toutes parts. C’est bel et bien fini et on espère fortement une fermeture dans la même veine pour le dernier concert du dimanche l’année prochaine.
Top 3 Dimanche :
Meo : Amenra, Nebula, Warning
Pentacle : Amenra, Exumer, The Great Old Ones
Skaldmax : Amenra, Exumer, Batushka
Florian : Amenra, Iron Maiden, Zeal And Ardor
Bacteries : Amenra, Iron Maiden, The Lords Of Altamont
Zbrlah : Amorphis, In This Moment, The Great Old Ones
Tang : Carpenter Brut, Amenra, At The Gates
Julien : Alice In Chains, Marilyn Manson, Plebeian Grandstand
Nonohate : Amenra, Iron Maiden, Plebeian Grandstand
Mardi 19 juin 2018
Le Tyrant Fest se déroulera le 17 et 18 novembre au Métaphone d'Oignies dans le Pas-de-Calais (62) et le festival vient d'annoncer sa programmation : Watain, Aura Noir, Der Weg Einer Freiheit, Arkhon Infaustus, Schammasch, Profanatica, Thaw, The Great Old Ones, Audn, Zatokrev, Hangman's Chair, Azziard, Throane, Treha Sektori, Monolithe et Dirge.
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