Un album assez sombre et lourd mais magique a écouter
The Cure
Cold Wave

Pornography
1 - One hundred years 2 - A short term effect 3 - The hanging garden 4 - Siamese twins 5 - The figurehead 6 - A strange day 7 - Cold 8 - Pornography 9 - Break 10 - Demise 11 - Temptation 12 - The figurehead 13 - The hanging garden 14 - One hundred years 15 - Airlock - the soundtrack 16 - Cold 17 - A strange day 18 - Pornography 19 - All mine 20 - A short term effect 21 - Siamese twins 22 - Temptation two (aka lgtb)
Chronique
Faith n'a pas été suffisant. Au lieu de s`être fait album de la salvation et de la rédemption il aura libéré encore plus de mal être. Pornography libére ce mal être d'une forme décadente et sournoise. Tous les sons sont distordus et disproportionnés. La musique dégage une sorte de vice hors du commun. Tel un possédé, Robert Smith se libére et délaisse un pudeur inhibitrice. Le résultat en est déroutant. La place autrefois accordée à la basse est cédée à des claviers en nappes similaires à des orgues (la basse reste tout de même présente). Ces nappes profanes sont rejoints par une batterie iréelle, au son intemporel. Les rares incursions de guitares sont agressives, avec un son plus distordu qu'auparavant, plus étrange (A Strange Day).Ce cd enfonce le groupe dans le creux d'une terre perdue sous ls régne du chaos. En quelque sorte, une attitude bon enfant n'a pas suffit à accomplir cette libération du mal être. La solution proposée içi est un hymne a la débauche, à la haine d'une norme et de valeurs préconstruites. Les deux chansons qui d'ailleurs proposent une esthétique plus explicative (Cold et Pornography) sont des hymnes au suicide. Cold impose une basse distordue très résonnante au son grandiloquent.
1982, les choses ont enfin changé. Là ou The Cure jouait dans la mesure et dans la norme, 2 ans plus tard, ils délaissent une normalité bafouée qui a accentué un mal être. Ce mal-être croissant sur le cd est d'une rare homogénéité. Pornography est malsain car il a mis de côté la naïveté. Tout est sournois et calculateur, dans un monde paranoïaque où les murs remplis de pointes acérées se reserrent. Surrenchére semble içi être un mot d'ordre:surrenchére d'effets qui donnent une grandiloquence diabolique au tout. The Cure est un serpent qui mue pour la derniére fois, qui lance ses derniéres cartes dans un jeu avec lui même ( on peut le mettre en paralléle avec Closer de Joy Division qui lui a laissé sa vie dans ce jeu périlleux). Tout simplement destabilisant et bouleversant.
Et de trois, la trilogie est bouclée. Ce sont peut-être les trois cds les plus complémentaires jamais composés. Pornography a enfin sauvé le groupe, malheureusement pour nous vu la piètre force de la suite.
Les critiques des lecteurs
Un album assez sombre et lourd mais magique a écouter
L'album qui conclut la trilogie. On passe de l'ensoleillé "Boys don't cry" (Il ne fait pas partie de la trilogie) vers quelque chose d'un peu plus sombre avec "Seventeen seconds", puis du grisatre "Faith" pour atterir enfin vers quelque chose de noir, de profond, de morbide. Tout est dit dès le début : "It doesn't matter if we all dies". Les meilleurs titres sont "Siamese Twins" et "Pornography".
Voici, l'exemple même de l'album déséspérant et morbide, dès le début les cure annoncent la couleur en disant, ce n'est pas grave si nous mourrons tous...
The cure est un groupe assez irréguliers qui n'aura été que grandiose à partir de seventeen seconds, jusq'à ce pornography, le suite sera moins glorieuse reste un disintegration intéressant mais irrégulier et les the cure et 4:13 dream juste bon.
Pornography est et restera à jamais leur meilleur album même les joy division n'auront jamais fait aussi sombre, aussi déprimant et aussi morbide, c'est dire à quel point cet album peut etre traumatisant.
Ici, il n'y aucune échapatoirre, on est pris au piege dans le cerveau du leader de the cure (dont j'ai oublié le nom).
Du début jusqu'a la fin, on est happé par le génie créatif du groupe.
L'album est composé en 3 partie la premiere va jusqu'à cold, elle est de qualité mais est nettement moins sombre et désespéré que le sera la suite, siamese twin est selon moi le meilleur moment de cette partie.
Vint, la seconde partie composé seulement de cold, un morceau tétanisant, un morceau nous livrant, une image de chaos sans cesse, le morceau tourne, les larmes perlent, la folie ne vas pas tarder à arriver.
Voici, la troisieme et derniere partie, la meilleure partie de l'album composé d'un seul morceau comme pour la seconde et de pas n'importe lequel, le morceau pornography qui est pour moi le meilleur morceau du groupe.
Avec ces grésillements, ces paroles très autoradio et saturé (la folie nous a happé et nous emporte au fin fond d'un monde hallucinogene), vint la guitare de smith, une guitare extremements saturés et très sombre et enfin, la voix de smith arrive et nous voila sorti du monde hallucinogene pour tomber dans les enfers, un monde dévasté faisant penser à tchernobyl (une roue toujours la, des autotamponneuses encore là, des jouets d'enfant par terre, un monde dévasté et aucune sortie aucun secours, il n'y a plus rien, la peur arrive, elle est insurmontable, jusqu'a la fin du morceau ou le suicide est proche, l'épilogue d'une vie désatsreuse).
C'est sûr cette parenthèse que j'arrete de parler de cet album, l'album le plus glauque et le plus terifiant, les black metalleux sont des peluches disneys à côté de ce monument, dont on sort jamais indemne.
Le tourbillon le plus infernal de tous les temps...
album terrible!
une ambiance à la fois opressante, malsaine, glaciale et desespérée...
The Cure a frappé un grand coup à l'époque! D'ailleurs, c'est pour moi leur meilleur album, et de loin...
Il n'est pas interdit de croire que "Pornography" a largement inspiré d'autres génies comme Reznor ( NIN), Marilyn Manson ( le look notamment) et d'autres...
D'ailleurs, ce disque génial est selon moi, le premier "brouillon" de l'indus-métal qui explosera dix ans plus tard...
A écouter, mais au rez-de-chaussée, car vous risquez de vous jeter par la fenêtre... et le pire c'est qu'on en redemande!!!
Album culte, voila tout...
On s'imagine à l'epoque du CD quand on l'écoute. Opressant et sombre, une batterie style boite à rythme (si s'en est pas une d'alleurs...). Un album de réfrence.
Une claque qui fait mal à la tete, au corps et surtout au coeur, c'est sombre, c'est malsain, c'est lugubre.
Cette ambiance arriverait a rendre dépressif l'homme le plus heureux du monde.
Le propos est clair dès la premiere phrase de l'album "ce n'est n'est pas grave si nous mourrons tous.".
Le morceau éponyme est surement le plus terrible et celui qui me mets le plus mal à l'aise en effet a chaque fois que je l'écoute j'ai des hallucinations pas agréable pour un sou.
Terrible.
Le plus grand album du cure.
Ce cd est vraiment exceptionnelle, il représente le desespoir comme le dit taakeslottet, a chaque écoute des frissons me courent a l'échine, mes poils s'hérissent et c'est tout a fait normal vu la qualité des morceaux.
Le titre éponyme et génial ainsi que le reste en particulier one hundred year, the figurehead et siamese twins.
Glaçant.
Un de mes disques de chevet :)
Comment ne pas donner une note exceptionnelle pour un album exceptionnel?
Sombre,torturé,malsain,des mélodies qui nous mettent les larmes aux yeux...essentiel!!!
The Cure plonge dans des profondeurs abyssales avec ce disque. Cold Wave ne leur sied plus..c'est de la Glacial Wave sur ce coup ! Basse implacable, guitares tourmentées, batterie déterminée..et un Robert Smith intouchable comme à son habitude. Un disque essentiel pour tout amateur de rock.
Pornogaphy est la representation musicale du desespoir. N'ecoutez pas cet album le matin, il vous ruinerait la journée.
Aprés un excellent Faith déjà bien sombre, personne ne voyait The Cure aller encore plus loin dans le malsain; et pourtant ils y sont parvenus... Pornography est un disque magistral et terrifiant à la fois, à ne pas mettre entre toutes les oreilles.
Traumatisant pour qui souhaite découvrir le groupe, les sons distordus et les paroles désespérées d'un Smith semblant chanter sur son lit de mort vous glacent le sang et donnent presque envie de rejoindre l'au delà...
Ce disque génial conclu la période cold-wave de The Cure, avant d'entamer une période pop beaucoup moins glorieuse et inspirée, excepté un Disintegration qui vaudra quand même le détour.
En attendant, réécouter Pornography permettra à chacun de mesurer le génie et la créativité du groupe au début des années 80.