The Cure

Cold Wave

Royaume-Uni

Seventeen Seconds

1980
Produit par : Michael Hedges
Tracklist
1 - A reflection 2 - Play for today 3 - Secrets 4 - In your house 5 - Three 6 - The final sound 7 - A forest 8 - M 9 - At night 10 - Seventeen seconds

Chronique

par Macho Blues

Premier réel effort de The Cure, cet album lance le mot post punk dans l'aréne musicale. The Cure reálise donc quelque chose d'unique dans un monde musical : une innovation. Chroniquer un cd d'un certain âge en 2005 veut tout d'abord marquer si le cd se fait vieux ou pas. Sur ce point, étrangement, la production aurait trés bien pu être la même en 2005. Il est d'ailleurs notable qu'interpol n'est pas si loin de ce son dans sa façon d'aborder un revival rock, mais ceci est une autre histoire.

Seventeen Seconds est un album succint, qui va directement à l'essentiel. Qu'est donc içi l'essentiel? Un gouffre amer et désilusioné d'une génération désenchantée en perte de repére. Les morceaux conservent tous une ossature de base : clavier clair, guitares limpides presques déselectrisées, basse monolithique très itérative et un rythme de batterie qui impose son chemin linéaire. En cela The Cure innove. les compos ne se veulent pas pédantes , orgeilleuses ou progressives. La bande a du mal être a revendre et ne le cache pas derriére des fioritures. Les mélodies restent très limpides et facilement cernables.

Alors, ce qui donne une autre dimension au cd, ce sont des ambiances maladives, toujours nauséeuses et malsaines. M est l'exemple d'une ballade a première vu naïve, mais de par la façon dont la basse est mixée, dont la voix de Robert Smith larmoie, on se surprend à sentir un malaise. Même des mélodies plutôt dansantes : A Forest où la batterie typiquement post punk martéle un peu plus rapidement sont infestées, gangrénées par cette désilusion. Seventeen seconds ne se veut pas ambitieux, juste sincère et personnel. Le monde autiste crée par The Cure vaut le détour et remet en question pas mal des fondements émotionnels.

Et de un...chef d'oeuvre.

17

Les critiques des lecteurs

Moyenne 18.07
Avis 7
GDUPART May 12, 2009 14:57
De Cure, je n'ai écouté que les 1ers puis je les lachés après "Japanese whispers" et "the head on the door". Et cet album, c'est bien sur le meilleur! Il reigne une ambiance de frisson dans chaque morçeau. çela commence avec une suites de ballades plus ou moins sombres sur la façe 1. La meilleur est peu etre "Secrets". Puis sur la façe 2, le sommet de l'album est sur les 2 meilleurs titres "A Forest" et "At night". L'un plutôt speed et l'autre un peu plus lent. Ce dernier me donne des frissons, rien qu'a l'ecouter! On est loin de la grosse daube qu'est "Japanese whispers"!

Bref, tout simplement le meilleur!
20 / 20
minos July 5, 2008 10:20
Le début de la trilogie, la on ressent une ambiance grise, brumeuse et une douce sensation de mélancolie.

La pochette est brumeuse est floue et est le début de la brume poursuivit aec faith qui aune pochette sensiblement similaire (plus flou et grise cependant).

Tout a fait d'accord avec vous l'enchainement a forest/M/at night est sensationnelle.

Le morceau éponyme est un tres bon titre.

Le commencement d'une trilogie qui ira crescendo dans le désespoir.
16 / 20
brianm July 28, 2007 14:25
Le début du mythe!



Inutile de présenter A Forest, un des meilleurs morceaux du groupe, et je suis d'accord avec Jokito, l'enchaînement des trois titres nous fout à terre.
17 / 20
Jokito December 4, 2005 10:34
Un disque fondateur qui plonge The Cure au coeur des sonorités sombres et dépressives, et consacrant ce son si personnel. Une curieuse/mystérieuse mais plaisante ambiance se dégage avec l'avènement des nappes discrètes et froides de synthés, ces rythmes désintéressés/résignés, et ce son de guitare si souvent copié. Je ne reprends pas la voix de Robert Smith désormais mythique.

L'enchaînement A Forest/M/At Night est particulièrement désarmant.
16 / 20