Testament

Thrash / Metal

États-Unis

23 octobre 2024

06 mars 2024

  • Le prochain album solo de Jamey Jasta (de Hatebreed) se nommera …And Jasta For All et sortira le 17 mai. On sait déjà qu'il y aura un paquet d'invités dont Scott Ian (Anthrax), Chuck Billy (Testament), Steve Souza (Exodus), Phil Demmel (Kerry King, ex Machine Head), ...

26 janvier 2024

23 janvier 2024

10 décembre 2023

08 décembre 2023

01 juillet 2023

13 juin 2023

25 mai 2023

  • Alex Skolnick, guitariste de Testament, loupera une partie des dates de la tournée Européenne suite à une urgence familiale. C'est Phil Demmel (ex Machine Head) qui le remplacera. Le groupe sera au Hellfest le 18 juin.

26 avril 2023

25 avril 2023

  • Chuck Billy espère que le prochain Testament sera enregistré avant la fin de l'année.

15 avril 2023

09 mars 2023

05 janvier 2023

03 janvier 2023

16 décembre 2022

07 octobre 2022

  • Le prochain opus des légendes du thrash Testament comportera une ballade. 

12 septembre 2022

  • Du clip pour le morceau WWIII de TestamentTitans Of Creation est paru en 2020 chez Nuclear Blast Records.

11 août 2022

  • Dossier : Presque deux mois après s'être remis d'une édition du Hellfest 2022 gargantuesque, on vous propose de s'intéresser à un autre des festivals de Metal les plus importants de France : le Motocultor qui a lieu du 18 au 21 août dans le Morbihan. Au programme de très belles têtes d'affiches internationales telles que Perturbator, Cult Of Luna, Powerwolf, Apocalyptica, Behemoth, Testament, Kreator, Sonata Arctica ou encore The Hives. Mais ici, nous allons parler de groupes un peu moins connus, qui méritent qu'on fasse la lumière sur eux et qui sont tous très qualitatifs. Laissez vous guidez, vous y trouverez du Metal extrême, de la Folk, du Post-Hardcore, du Punk Rock et même du Hip-Hop. C'est à lire par là.

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24 juillet 2022

09 juillet 2022

  • Titans of Creation de Testament ressort le 9 septembre en version limité avec un blu ray en supplément, en voici un aperçu.

07 avril 2022

  • Un film Metalocalypse est semble-t-il en préparation, c'est Gene Hoglan (Dark Angel, ex-Testament, ...) faisant partie du vrai groupe Dethklok, qui a vendu la mèche sur le film et la BO qu'il enregistre.

03 mars 2022

  • Dave Lombardo (ex Slayer) est le nouveau batteur de Testament (il l'a déjà été dans les années 90).

24 février 2022

  • Testament fera escale en France cet été :
    - 09/08 : Bordeaux - Rocher de Palmer (avec Exodus et Heathen)
    - 21/08 : Motocultor

18 février 2022

  • Grosse journée de sorties aujourd'hui ! On dépasse les 50 sorties tout de même. Vous écoutez quoi en premier ?
    - Bloodywood (Folk Metal / Neo Metal / Djent, Inde) 🎧
    - Dagoba (Groove Metal / Alt Rock, France / Marseille) 🎧
    - Nightrage (Death Metal Melo, Suède) 🎧
    - Immolation (Death Metal, USA) 🎧


    - A Will Away (Rock, USA) 🎧
    - Alta Rossa (Post Metal, France / Besançon) 🎧
    - Ann Beretta (Punk Rock, USA) 🎧
    - Annihilator (Thrash Metal, Canada, Ré-enregistrement de Metal, avec pas mal d'invités.) 🎧
    - Archville King (Black Metal, France / Nantes) 🎧
    - Arð (Doom Metal, UK) 🎧
    - Askalaphos (Black Metal, Grèce) 🎧
    - Außerwelt (Black Metal / Post Black, Allemagne) 🎧
    - Big Nothing (Indie Rock, USA) 🎧
    - Black Map (Rock / Grunge, USA) 🎧
    - Burn Down Eden (Death Metal Melo, Allemagne) 🎧
    - Buñuel (Noise Rock, Italie / USA, avec Eugene Robinson de Oxbow) 🎧
    - Choreomanic (Fusion / Crossover / WTF, Pays-Bas, projet du bassiste de Pestilence. Pour fan de Mr Bungle.) 🎧
    - Consvmer (Metalcore / Sludge, Allemagne) 🎧
    - Crimson Throne (Black Metal, UK) 🎧
    - Cryptic Hatred (Death Metal, Finlande) 🎧
    - Dreamtigers (Indie Rock / Shoegaze, USA) 🎧
    - Embryonic Autopsy (Brutal Death, USA, avec un ancien Otep) 🎧
    Esprit D'Air (Metalcore, Japon) 🎧
    - Fostermother (Doom, USA) 🎧
    - Fulanno (Stoner Doom, Argentine) 🎧
    - Glasya (Power / Sympho, Italie) 🎧
    - Goodbye June (Rock, USA) 🎧
    - Gregor Barnett (Alt Rock, USA, projet solo du guitariste / chanteur de The Menzingers) 🎧
    - Hydra (Doom / Rock, Pologne) 🎧
    - Insolvency (Metalcore, France) 🎧
    - Kato (Black / Death, USA) 🎧
    - Kluizenaer (Black Metal / Ambient, Allemagne) 🎧
    - Kuoleman Galleria (Black N'Roll, Finlande) 🎧
    - Lark's Tongue (Heavy Psychédélique, USA) 🎧
    - Lord Agheros (Folk Metal / Black Metal, Italie) 🎧
    - Lunar Blood (Black / Death, USA) 🎧
    - Maentra (Grindcore / Indus / Death Metal, USA) 🎧
    - Matrass (Post / Fusion, France / Bordeaux) 🎧
    - Mind Patrol (Thrash Metal, Suisse) 🎧
    Norna (Post Metal, Suisse / Suède, avec des membres de Breach, Olten, ...) 🎧
    - Pike Vs The Automaton (Sludge, USA, Projet de Matt Pike (High On Fire)) 🎧
    - Pure Wrath (Black Metal, Indonésie) 🎧
    - Schizophrenia (Death / Thrash, Belgique) 🎧
    - Sirens Bay (Dungeon Synth / Black Metal, Italie) 🎧
    - Sleepwulf (Stoner Rock, Suède) 🎧
    - Spirits Of Fire (Heavy, USA, avec des bouts de Savatage, Testament, ex-Fates Warning) 🎧
    - Star One (Metal Prog, Pays-Bas) 🎧
    - Swami John Reis (Punk Rock, USA, Projet solo de John Reis (Drive Like Jehu, Rocket From the Crypt, Hot Snakes)) 🎧
    - The Body (Doom / Experimental / Electro, USA, Album avec OAA) 🎧
    - The Different Class (Rock, Roumanie) 🎧
    - The Last Of Lucy (Tech Death, USA) 🎧
    - Veonity (Power Metal, Italie) 🎧
    - Vulcan Tyrant (Speed / Thrash, Pays-Bas) 🎧
    - Yawn (Metal Experimental, Norvège) 🎧

02 février 2022

  • Jon Zazula, co fondateur du mythique label Megaforce, est mort. Il avait créé le label Megaforce en 1982 avec sa femme Marsha, sur ce label pas mal de groupes mythiques ont fait leur débuts : Metallica, Anthrax, Testament, Overkill ou des passages remarqués comme Ministry, Bad Brains, Mercyful Fate, ... Sa femme était morte l'an dernier. RIP

01 janvier 2021

  • Le supergroupe de Heavy Spirits Of Fire (avec des bouts de Savatage, Testament, ex-Fates Warning...) sortira son deuxième album Embrace The Unknown le 18 février. À noter que Fabio Lione (Angra, ex-Rhapsody) remplace Tim "Ripper" Owens (ex-Judas Priest, ex-Iced Earth) au chant. C'est par ici pour le clip de A Second Chance.

03 décembre 2021

  • Testament bosse sur le successeur de Titans Of Creation paru en 2020. 

09 novembre 2021

13 août 2021

  • Les sorties de ce 13 août, avec tout de même plus de 30 sorties répertoriées.
    - Lorna Shore (Deathcore, USA, un EP avec un nouveau chanteur.) 🎧
    Burial In The Sky (Tech Death / Jazz / Psyché, USA) 🎧
    - Sepultura (Thrash / Metal, Brésil, une compilation de titres enregistrés en quarantaine) 🎧
    Slaughter To Prevail (Deathcore, Russie) 🎧


    Act Of Denial (Death Metal Melo, Croatie, groupe dans lequel on retrouve des membres de Soilwork, Testament, Benighted, Septic Flesh, The Night Flight OrchestraKoziak, ...) 🎧
    Afterlife (Neo Metal, USA) 🎧
    Annihilus (Black Metal, USA) 🎧
    Blacktop Mojo (Hard Rock, USA) 🎧
    Chamber of Unlight (Black Metal, Finlande) 🎧
    Chrome (Psyche Punk, USA) 🎧
    Dea Artio (Black Metal / Ambient, Autriche) 🎧
    Deathcult (Black Metal, Norvège) 🎧
    Diskord (Death / Black, Norvège) 🎧
    Eyes of Perdition (Death Metal, USA) 🎧
    Fearancy (Death Metal Mélodique, Autriche) 🎧
    - Gost (Synthwave, USA) 🎧
    Imperial Slaugther (Grindcore, USA) 🎧
    Infex (Speed / Thrash, USA) 🎧
    - Joey Cape (Acoustique, USA, Projet solo du chanteur de Lagwagon) 🎧
    Killing (Thrash, Danemark) 🎧
    Phantom Divine (Metal Sympho, USA) 🎧
    Prestige (Thrash, Finlande) 🎧
    Qrixkuor (Death Metal, UK) 🎧
    - Quicksand (Post Hardcore, USA) 🎧
    Spirit Breaker (Metalcore, USA) 🎧
    Stuck (Post Punk, USA) 🎧
    T E L (Death Doom, USA) 🎧
    The Ugly Kings (Stoner, Australie) 🎧
    Typhoid Rosie (Punk, USA) 🎧
    Under Attack (Crust, USA) 🎧
    Vaelmyst (Thrash / Death, USA) 🎧
    Viserion (Black Metal, USA) 🎧
    Ænigmatum (Death Metal, USA) 🎧

15 juillet 2021

13 mai 2021

  • Sur le prochain album de Jasta (Jamey Jasta de Hatebreed en solo) on retrouvera des membres de Testament (Chuck Billy) et Vio-lence (Phil Demmel).

22 avril 2021

11 mars 2021

10 mars 2021

11 janvier 2021

28 décembre 2020

  • Apprendre à cuisiner un gratin de choux de Bruxelles avec Eric Peterson de Testament ? Oui oui.

15 octobre 2020

23 septembre 2020

26 juin 2020

06 avril 2020

  • Titans Of Creation, le nouvel opus de Testament, vient de sortir il y a quelques jours chez Nuclear Blast Records et il s'écoute en entier par là. Le clip pour Children Of The Next Level se visionne dans la suite.

02 avril 2020

11 mars 2020

  • Podcast : Nouvel épisode de YCKM, cette semaine on s'attarde sur Cult Of Fire et Slift, avec une programmation qui vous fera défiler Dead Meadow, BölzerTriptykon, All Pigs Must Die, TestamentDeath KarmaRegional Justice Center, ...
    A écouter sur vos applis de podcasts (en cherchant YCKM ou Metalorgie) ou ici en ligne ou via téléchargement de MP3.

07 mars 2020

  • Il ne faudra pas attendre jusqu'au 3 avril pour un extrait du nouveau Testament. Cette fois on a le droit à Children Of The Next Level, l'une des douze pistes de Titans Of Creation qui sortira le 3 avril chez Nuclear Blast Records.

25 février 2020

01 février 2020

  • Vous aurez deux opportunités de voir Testament cette année dans l'hexagone :
    - le 29 février à Toulouse au Bikini
    - le 1er mars à Paris à l'Elysée Montmartre
    Sinon pour un extrait sonore de Titans of Creation qui sort le 3 avril prochain c'est par ici.

05 décembre 2019

  • L'acteur Brian Posehn (vu dans The Big Bang TheoryThe Devil's Rejects) va sortir un album de metal humoristique, il aura pour nom Grandpa Metal et il y aura pas mal d'invités : Scott Ian (Anthrax), Corey Taylor (Slipknot), Gary Holt (Exodus, ex-Slayer), Chuck Billy (Testament), Johan Hegg (Amon Amarth), Aiden Cavestany (Death Angel), Kim Thayil (Soundgarden), Phil Demmel (Vio-lence, ex-Machine Head), Brendon Small (‘Metalocalypse‘, Dethklok), ... L'album sort le 14 février et vous pouvez déjà entendre le titre Take On me (oui, une reprise de Aha) ici (on y rertrouve Jill Janus, Chuck Billy, Brendon Small, Steve “Zetro” Souza, Rob Cavestany et Aiden Cavestany)

24 juin 2019

  • Dernier jour du Hellfest avec une bonne nuit de sommeil ! Nous vous proposons de découvrir toutes les photos du 3ème jour par ici.

    En complément, petit résumé de la conférence de presse du Hellfest d'hier :
    - Le Hellfest est toujours une association (avec un budget de 27 million, soit le plus gros de France)
    - 37000 personnes étaient présentes au Knotfest, contre 180 000 en cumulé au Hellfest
    - Le Knotfest était un événement unique, pas de suite prévue
    - Vu la demande, le Hellfest pourrait accueillir 2 fois plus de monde, mais ce n’est pas la volonté de l’association
    - Le rôle du Hellfest, d’après Ben Barbaud, est aujourd’hui de devenir une aide pour les groupes à être les têtes d’affiche de demain, comme Gojira ou Architects. L’orga précise que cela fait partie des têtes d’affiche dont on aura besoin dans 20 ans.
    - Concernant Manowar : l’orga assure avoir tout fait pour les faire venir. Un procédure est prévue, longue, mais pas d’infos divulguées (« langue de bois » assumée par Ben Barbaud).
    - Sabaton était resté le vendredi pour voir Manowar, et le groupe s’est proposé de lui-même pour remplacer Manowar.
    - Dates de l’an prochain : 19 au 21 juin, avec un projet de bar Hellfest à Paris (à la place du Dr Feelgood).

    Concernant les concerts du 23 juin :
    Alors que le soleil atteint son zénith, nous arrivons pour nous délecter du bain de fraîcheur Brutus. Mené par une batteuse-chanteuse dont on a déjà fait les éloges ici, le combo Belge a le mérite de dénoter sur la Warzone, dans le bon sens du terme. Stefanie Mannaerts nous happe tout de suite par sa maîtrise vocale, impressionnante de précision par rapport aux versions studio. Un vrai panel allant de la déclamation énergique aux vocalises arrachées nous est offert, habillé tantôt de notes claires et lumineuses, tantôt de départs furieux. Le groupe du plat pays semble carrément convaincre la Warzone, attentive et réceptive et lance avec brio cette journée en terres Hardcore.

    Pour les plus sensibles au soleil, le rendez-vous idéal à l’heure du déjeuner de ce dernier jour se passait sous l’ombre de la Valley avec les très prometteurs Messa originaires d’Italie. Venant défendre leur dernier effort Feast For Water paru l’année dernière. Leur musique sait manier avec parcimonie les codes du Traditional Doom Metal pour y insuffler des nappes de Dark Jazz qui n’aurait pas démériter sur une bande originale d’Angelo Badalamenti, le tout sublimé par la voix enivrante de leur chanteuse. Pour une scène où les groupes ont tendance à trop se repomper entre eux sans apporter rien de neuf, voici une valeur montante qu’il faudra suivre de près.

    Comment expliquer Cemican si vous n’y étiez pas ? D’une part, un guitariste-chanteur, un batteur, un bassiste, et une envie de bourriner une sorte de Thrash vénère. D’autre part, deux musiciens de plus qui alternent entre didgeridoo, flûtes en os ou en coquillage, cœurs polyphoniques, et percussions tribales. Tout ce beau monde est affublé de frusques de maya ou d’incas, et arbore des corpse paints vraiment pas dingues. Un résultat atypique, original, mais à l’exécution passable et offrant quelques longueurs, rendant l’expérience à peine « pas mal », malgré une dimension chamanique qui aurait pu rendre ça très cool.

    On attendait Yob avec une certaine impatience. Ce qu’on attendait moins par contre, c’est qu’ils nous défoncent littéralement la tronche pendant une heure. Nous avions espéré une set-list planante, piochant largement sur Clearing The Path To Descend et Atma, on nous a servi tout l’inverse, un mur de son massif, parfois violent, souvent frontal et débridé. Le propos est différent, mais le résultat tout aussi incroyable. La palette vocale de Mike Scheidt est plutôt bien restituée, le son est très fort et parfois un peu brouillon, mais la chape sonore qui plane au dessus de nous l’emporte et prend le dessus. Le public est très vite conquis par cette musique purement sensorielle, qui ne parle qu’aux tripes, et applaudira très longtemps le groupe, espérant un peu de rab. Incroyable.

    Trivium assume ses récents albums, et grand bien leur fasse. Leur setlist fera honneur aux deux derniers disques, mais on restera sur notre faim quant aux titres cultes d’Ascendency. En terme de fan-service pour les vieux de la vieille, on aura seulement droit aux titres Down From The Sky ainsi que In Waves dans une moindre mesure. Les autres ne nous diront rien, mais force est de constater que certains d’entre eux fonctionnent bien en live.

    Nouveau round sous l’Altar, cette fois en présence de Vomitory. Les gars nous envoient un Death Old School très honnête, mais souffrant d’imprécision quant au son des deux guitares. Bon, on fait donc un peu moins la fine bouche des oreilles et on se raccroche au vrombissements saccadés par la batterie. Vient alors un souci sur l’une des guitares, libérant la place au gratteux rythmique et voilà que les lignes de six-cordes se dévoilent clairement. Nouvelle coupure de quelques minutes le temps de remettre tous les musiciens en selle (le groupe en profitera pour lancer des patchs à leur effigie dans la foule, sympa) et Vomitory revient de plus belle, cette fois avec un son clairement audible. Les gars balancent alors sur leurs deux derniers morceaux tous les patterns les plus efficaces existant dans le Death Metal : lourdeur, blast, d-beat, mid-tempo...Tout y passe et on oublie rapidement les quelques cafouillages, aidés par la bonne humeur des zicos.

    Si le nom de Wiegedood ne vous dit rien, c’est que vous ne devait pas être familier avec la communauté de musicien Church Of Ra dont les membres du groupe, officiant initialement chez Amenra, Oathbreaker ou encore Rise And Fall, sont affiliés. Proposant un Black Metal atmosphérique sans compromis, les Belges viennent de terminer leur trilogie d’album De Doden Hebben Het Goed qui s’étale de 2015 à 2018, que le groupe interprétera en intégralité lors d’une tournée à la rentrée d’ailleurs. Si personnellement, leurs enregistrements studios me laissent sur ma réserve, il n’en est pas de même avec leur version live, bien au contraire, et leur son n’y est pas pour rien. Heureusement, le groupe n’est pas rare pour un sous, ayant régulièrement été programmé à l’affiche de divers festivals ainsi qu’en première partie de Yob sur leur précédente tournée. De bien nombreuses occasions de s'apercevoir du niveau scénique de ce jeune groupe dont les racines s’éloigne du Black Metal pour le Hardcore, le Doom et le Sludge.

    Contrairement à Trivium, Testament fait complètement dans le fan-service. Après une ouverture sur deux conventionnels titres du dernier album en date, c’est un total retour en arrière : les thrasheurs joueront même plus de titres de leur second album (The New Order, 1988 tout de même) que de morceaux issus du plus récent opus, The Brotherhood Of The Snake. On notera aussi un petit “jingle joyeux anniversaire” en l’honneur des 57 ans du chanteur Chuck Billy, moment assez fun. Le frontman est tout sourire, toujours à animer le show avec sa manie du air-guitar sur son mini pied de micro. Bonne humeur, bonne setlist, bon son aussi, le Thrash de Testament est un grand “oui”. Plus mélodique que Slayer, plus bourrin que Metallica, la recette est au top depuis 30 ans.

    Nasty : Bas du front, primitif, rentre dedans, primaire, … oui on peut coller tous ces adjectifs à la musique de Nasty. Mais quand on veut un défouloir c'est parfait. Évidemment le pit peut être qualifié des même mots, le tout mené par un leader qui va causer français entre les morceaux et des "c'est la guerre", "bisous bisous". Fun et régressif.

    I-MMO-LA-TION. La bande de New-York a ouvert un portail vers les Enfers cet après-midi, entraînant dans sa chute un pit bagarreur du début à la fin (avec quelques intermèdes où la valse était autorisée) et le reste des démons de l’Altar. Immolation a bénéficié d’un des sons les plus propres de la tente, laissant apparaître ses lignes de guitares infernales si caractéristiques du groupe. On a donc le droit à un exposé complet des talents du groupe avec une option Robert Vigna qui met carrément l’ambiance, fendant l’air de sa Flying-V et haranguant la foule dès qu’il le faut. Immolation n’a pas un seul titre à jeter et fait passer le temps vitesse grand (Flying-)V, faisant parfois penser à des élans du Morbid Angel des débuts. Plus de vingt ans après les débuts, les Américains sont toujours à un niveau exceptionnel.

    Anthrax commence son set par l’intro de Cowboys From Hell (de Pantera bien entendu), avant d'enchaîner sur leur reprise culte de Got The Time : deux covers pour le prix d’une ! Leur set sera clairement orienté sur cette thématique, puisque les célèbres moshers ne peuvent pas ne pas jouer Antisocial, et qu’ils bouclent la boucle en concluant leur set par l’outro de… Cowboy From Hell.
    Entre tout ça, Anthrax place une petite poignée de leurs compos, efficaces mais pas transcendantes non plus, en dehors du mythique Indians qui réussira enfin, en fin de set, à fédérer la foule sur un morceau qui ne soit pas une reprise.

    Emmenés par leur nouveau chanteur (Jeff Gutt), les californiens de Stone Temple Pilots essaieront pendant une petite heure de faire souffler le vent des années 90, en enchaînant la plupart de leurs tubes grungy sur une Main Stage déserte. La sauce ne prend pas niveau public, et c’est bien dommage car la qualité est plutôt au rendez-vous. Les nostalgiques de cette époque, ils sont peu, repartent quand même avec le smile après un combo Plush / Interstate Love Song / Sex Type Thing.

    Vltimas a attiré l’attention des fans de Death comme de Black avec un line-up surprenant : Rune “Blasphemer” Eriksen (Mayhem, Aura Noir…), David Vincent (Morbid Angel) et Flo Mounier (Cryptopsy…). L’écoute de l’album avait révélée que le trio était parvenu à créer quelque chose d’intéressant. Il fallait maintenant savoir si la formation arriverait à assurer sur scène. Et la réponse est oui. Servis par un son très précis, Vltimas vont jouer leur premier album en entier et très bien, avec l’heureuse contribution d’un bassiste et un guitariste de session. Rune Eriksen est exceptionnel à la guitare, une véritable mitraillette à riffs d’une précision effrayante, notamment sur les syncopes. David Vincent s’en sort comme un bon frontman sans avoir une basse sanglée sur son épaule et impressionne toujours avec sa voix au timbre caverneux et grave. Il ne contente d’ailleurs pas de growler, il fait aussi du chant clair sur Monolilith et s’en sort bien, en plus d’ajouter un peu d’air frais aux compositions. Le temps passe très vite et on arrive déjà à la fin du set, moment choisi par le groupe pour faire une reprise du titre éponyme de Black Sabbath, qui fonctionne vraiment bien avec la voix de David Vincent.

    La prestation de Beartooth sera complètement, mais alors COMPLÈTEMENT occultée par un match de badminton. Oui, oui. Entre Nasty et Beartooth, deux festivaliers déguisés en sportifs des années 70s installent un filet tendus par deux complices, sortent des raquettes et un volant, et commencent des échanges endiablés pendant qu’un groupe de pom-pom-boys en uniforme les encourage. Le public qui attend le prochain concert se joint aux pom-pom-boys, une holà circule en boucle autour du match, les gens sur les gradins deviennent dingues et se lèvent pour applaudir à chaque point, la foule est plus en feu que lors des concerts. La partie s’arrête quand Beartooth commence, mais on est tellement halluciné que ce genre de situation se produise, que le concert sera anecdotique comparé à ce match incroyable et incongru. On pense que c'était bien.

    La formation culte norvégienne Emperor est de retour au Hellfest cette année. Après avoir célébré les 10 ans de leurs albums cultes In The Nightside Eclipse et Anthems To The Welkin At Dusk, le set de cette édition 2016 était prévu comme un concert “best-of” et alors qu’on pouvait s’attendre à des passages de IX Equilibrium et/ou de Prometheus, le terme best-of est appliqué au pied de la lettre à savoir “le meilleur de” Emperor qui se trouvent être les deux premiers albums… Même si ce concert ne vient pas chambouler ce que le groupe a pu nous proposer en 2014 et en 2017, pour ceux présents lors de ces éditions, et que le son reste correct mais pas transcendant, on se laisse piéger à embarquer pour leurs ambiances si orchestrales et grandioses. I AM THE EMPEROR !

    En cette fin d’après midi étouffante, c’est au tour des américains de Lamb of God de débouler sur scène, avec dans leur sac une palette complète de baffes format XXL. La bande à Randy Blythe met le feu à la Main Stage, pour le plus grand plaisir du pit qui répond présent au groove inimitable de la bande de Redmond. Le son est parfait, Randy Blythe est survolté comme toujours, et si on peut regretter qu’ils ne passent que très peu de temps sur les trois derniers albums, ils termineront leur set avec un Redneck d’anthologie… Une des plus grosses claques de l’après-midi, et une de leur meilleure prestation au Hellfest.

    Le dernier album des Young GodsData Mirage Tangram, est une vraie réussite mais était suffisamment planant et atmosphérique pour créer un doute sur son potentiel à être joué sur scène sans créer d’ennui. Il a fallu à peu près 10 secondes au trio suisse pour nous rassurer sur ce point. En concert, ces nouvelles compositions prennent une autre forme, beaucoup plus psychédélique, particulièrement quand Franz Treichler empoigne sa guitare. Il n’y a que du bon à dire de ce set : avec un son d’une précision chirurgicale, des arrangements bien pensés servis par une palette de sons électroniques très organique, un superbe lightshow et une performance d’une intensité remarquable, The Young Gods ont conquis la Valley, tristement peu remplie à cause du chevauchement avec SlashTear Up The Red Sky est particulièrement marquante avec son explosion de guitare sur la deuxième partie du morceau, un véritable souffle qui emporte tout sur son passage. Kissing The Sun met le feu au poudre avec son indus dopé aux guitares samplées et fait danser le public. Un des plus beaux concerts du week-end.

    Darkthrone ne fait plus de live depuis plus de vingt ans et n’est pas décidé à en faire. Très bien, Carpathian Forest est là pour y remédier, certes avec un bagou moins prononcé que le duo légendaire, mais ce fut un grand plaisir de voir ces joyeux drilles peinturlurés. Enfin, grand plaisir plus particulièrement pour les deux-trois premiers rangs clairement à fond dans le set, enchaînant toutes les postures les plus evil possible. Avec des têtes de cadavres mal faites plantées sur des piques, un sceptre façon crucifix en os, le groupe Norvégien a lâché du riff Black Metal complètement primitif tout droit issu des 90’s. Entendez des patterns dignes d’hommes des cavernes couplés à des guitares aussi basiques que possible. Hyper Punk dans l’attitude, Carpathian Forest va même jusqu’à nous lâcher un morceau limite Hard Rock, visiblement bien connu des fans. Très honnêtement, on ne partait pas gagnants en se dirigeant vers la Temple croyant juste y perdre quelques neurones, mais nous avons été (très) mauvaise langue.

    Après le set de Cult of Luna hier, le deuxième groupe originaire de Umeå en Suède à se produire ce weekend est lui aussi un habitué des places de tête d’affiche. En effet, Refused en est à sa troisième passage à Clisson après 2012 et 2016. Peu de changement tant dans leur actualité que dans le choix des morceaux depuis leur dernier passage mais le groupe met un point d’honneur à proposer quelques variations dans la réalisation des morceaux ainsi qu’un nouveau titre dont on ne sait pas encore s’il s'agit de l’avant goût d’un potentiel nouvel album. The Shape Of Punk To Come reste malgré tout le plus représenté pour notre plus grand plaisir avec un final extrêmement attendu sur New Noise… CAN I SCREAM !?!

    Cet ultime concert français (à l’heure actuelle) de Slayer a eu son lot d’insatisfactions. D’abord son début avec la setlist axée sur les deux derniers albums. Nous allions nous endormir quand soudain, War Ensemble nous met un coup de boule.. A partir de là, le quatuor va revenir à la raison en enchaînant les classiques jusqu’à plus soif, mention spéciale pour Gemini, Seasons in The Abyss ou Hell Awaits. Tom Araya s’est bien appliqué à faire le minimum à la voix, à l’exception du fameux cri d’Angel Of Death qui était particulièrement réussi. C’est l’occasion de saluer la contribution de Gary Holt au groupe, qui en intégrant Slayer a fait diminuer significativement leur moyenne de pains à la minute, particulièrement en soli. On peut aussi regretter que ce dernier concert n’ait pas été l’occasion pour eux de jouer au moins une chanson de chaque album, jetant ainsi aux oubliettes les quelques pépites de Divine InterventionChrist Illusion ou le légendairement mal aimé Diabolus In Musica. Enfin, Paul Bostaph a beau ne pas être en reste derrière les fûts, certains de ses fills moins réussis ont rappelé qu’il y avait un grand absent ce soir : Dave Lombardo. Pour le reste, il faut reconnaître que le quatuor a réussi à délivrer une bonne dose de violence sur la Mainstage, en enchaînant des riffs iconiques à un rythme qui en dit long sur leur impact sur la musique Metal, avec un son bien musclé.PS : il y avait des croix renversées en feu !

    Tool : Surprise, le groupe débute avec "le pipi c'est du caca mais avec une odeur différente", rendant ainsi hommage à Ultra Vomit. Les fans sont perplexes.
    Non sérieusement, Tool ont débuté leur set avec un hymne, Aenema, et ont placé la barre très haut en terme d'intensité pendant 90 minutes qui sont passées comme un éclair. Le quatuor a sans doute eu le meilleur son des trois jours sur les Mainstage, laissant respirer la guitare d'Adam Jones, la basse de Justin Chancellor et la batterie de Danny Carey. Seul Maynard James Keenan est en retrait, à la fois physiquement et dans le mix, ce qui n'a pas été du goût de certains. Le seul vrai défaut de ce concert se situe d'ailleurs du côté du vocaliste, qui a fait le minimum syndical au chant, que ce soit pour interpréter The Pot plus grave ou en dissimulant sa voix derrière un mégaphone pour Vicarious. Les deux nouveaux titres dévoilés pendant la tournée US ont également été joués, révélant un vrai potentiel, particulièrement Invicible et son riff final dantesque. Heavydemment, l'aspect visuel a été une véritable orgie de créativité et d'ingéniosité : lasers, images de synthèse, visuels inspirés par Giger, heptagramme illuminé... Tool ne se contente pas de jouer des classiques mais dégaine également des titres plus rares comme Intolerance et surtout Part Of Me, un titre très musclé tiré d'Opiate qui n'avait pas été joué depuis une vingtaine d'années. La chanson est d'ailleurs un peu remodelée avec le prisme de Tool en 2019, à savoir une touche plus prog' et expérimentale. Il est amusant d'avoir entendu pendant ce week-end un titre vraisemblablement inspiré de 46&Two de Tool (ndr : The Alpha de Dool),  puis de voir l'originale jouée avec maestria. Finissant son set avec des classiques comme Jambi, Stinkfist et Vicarious, Tool conclut un concert magistral, maîtrisé et surprenant, de quoi contenter tout type de fan, ancien ou nouveau.

    Top dimanche :
    Bactéries : Tool, Brutus, Lamb Of God
    Méo : Yob, Messa, Ddent
    Flo : Tool, Yob, Cancer Bats
    Lelag : Tool, The Young Gods, Lamb of God
    SkaldMax : Yob, Immolation, Carpathian Forest
    Pentacle : Enter Shikari, Slash, Beartooth
    Neredude : The Young Gods, Tool, Yob
    Nonohate : Tool, Refused, Emperor
    Zbrlah :Manowar.

19 juin 2019

  • Selon Gene Hoglan, le prochain Testament est dans la boîte. Il devrait sortir fin 2019 ou début 2020. Plus d'infos