C'est les sorties de la semaine ! Comme d'hab' les sorties avec un lien d'écoute, le style. Bonne découvertes à tous ! - Carnifex (Deathcore, USA)
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- Svalbard (Hardcore / Metal, UK, D'ailleurs lisez notre interview de Serena Cherry)
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- Capra (Hardcore / Metal / Punk, USA)
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- Prong (Indus Metal, USA)
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- Another Day Dawns (Metalcore, USA)
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- Apotheus (Death Melo, Portugal)
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- Auriferous Flame (Black Metal, Grèce)
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- Awakening Sun (Death Melo, Lithuanie)
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- Azimut (Post Metal, France / Grenoble)
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- Barbarian Swords (Black / Doom, Espagne)
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- Blame Zeus (Alt Metal, Portugal)
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- Cevin Key (Indus, Canada)
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- Chief City (Sludge / Doom, USA)
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- Citizen (Emo / Punk Rock, USA)
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- Crymych (Black Metal, UK)
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- Death File Red (Death Metal, USA)
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- Decapitated Christ (Death Metal, Espagne)
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- Derision Cult (Indus / Thrash, USA, Album de remixs dont certains signés Justin K Broadrick, Stabbing Westward, Embrace The Moment, Martin Atkins...)
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- Dogstar (Grunge / Alt Rock, USA)
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- Dopelord (Stoner / Doom, Pologne)
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- Droid Killer (Doom / Death Metal, USA)
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- Dusk (Heavy Rock / Doom, Autriche)
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- Elvin Road (Electro Rock / Prog Rock, France)
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- Eradikated (Thrash, Suède)
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- Essence Of Datum (Melodic / Tech Death, Biélorussie)
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- Fangs Out (Punk / Hardcore, UK)
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- Fires In The Distance (Doom / Death Metal, USA)
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- Forndom (Dark Folk, Suède)
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- Ghorot (Blackened Doom Metal, USA)
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- Goatburner (Death Metal / Grindcore, Finlande)
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- Gore Grave (Brutal Death, USA)
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- Gruzja (Black Metal / Punk, Pologne)
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- Heretoir (Post-Black, Allemagne)
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- Impure Wilhelmina (Post Metal, Suisse, Un EP avec des reprises et deux titres originaux.)
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- Iron Savior (Power Metal, Allemagne)
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- Jordsjø (Prog Rock / Folk Rock, Norvège)
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- Kadabra (Stoner, USA)
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- King Ov Wyrms (Blackened Death Metal, USA)
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- Kruzifix (Black Metal, Portugal, Split avec Crawling)
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- La Chinga (Hard Rock, Canada)
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- Left To Rot (Death Metal, USA)
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- Linus Klausenitzer (Tech Death, Allemagne, Projet du bassiste de Obscura.)
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- Lunar Tombields (Black Metal, France)
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- Malfet (Dungeon Synth, USA)
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- Michael Abdow (Prog, USA)
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- Morag Tong (Stoner / Doom, UK)
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- Notturno (Black Metal, Italie)
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- Nytt Land (Dark Folk, Russie)
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- Octavus Lupus (Metal Sympho / Prog Metal, France)
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- October Tide (Death / Doom, Suède, Groupe de membres de Katatonia)
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- Of Mice And Men (Metalcore, USA)
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- Patriarchs In Black (Hard Rock / Alt Metal, USA, avec des membres de Type O Negative, Danzig, Quiet Riot, Silvertomb, Hades... avec plein d'invités dont des membres de Corrosion Of Conformity, Dog Eat Dog...)
🎧 - Pearl. (Trip-Hop, Caen) 🎧 - Peter Kernel (Post Punk, Suisse)
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- Putrascension (Black / Death Metal, USA)
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- Restless Spirit (Stoner / Doom, USA)
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- Revenant Marquis (Black Metal, UK)
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- Rtęć (Black Metal, Pologne)
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- Sadness (Blackgaze, USA)
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- Salacious Gods (Black Metal, Pays-Bas)
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- Sand into Glass (Stoner / Doom Metal, USA)
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- Shrapnel Storm (Death Metal, Finlande)
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- Slugweed (Stoner / Sludge / Doom, USA)
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- Snailmate (Punk / Rap, USA)
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- Solnegre (Doom / Death Metal, Espagne)
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- Spectral Temper (Black Metal, Irlande)
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- Spider God (Black Metal, UK, Un EP de reprises de chanteuses pop (Ariana Grande, Demi Lovato, Olivia Rodrigo, Zara Larsson))
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- Taliesin (Power / Thrash, Australie)
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- The Keening (Dark Folk / Goth, USA, Projet solo de Rebecca Vernon (ex-SubRosa))
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- The Uneven (Hard Rock, USA)
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- The Young Hasselhoffs (Pop Punk / Rock, USA)
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- Third Island (Post Metal, Irlande)
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- Third Storm (Black / Death Metal, Suède)
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- Torn The Fuck Apart (Tech Death / Groove Metal, USA)
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- Uranium (Black / Indus, USA)
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- Vanishing Twin (Post Punk / Psyche, UK)
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- Winter Dust (Screamo)
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- Wolf Prayer (Stoner / Grunge, Allemagne)
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- Xorsist (Death Metal, Suède)
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- Young James Long (Garage / Blues, USA)
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Vendredi, tu connais la suite. Donc allez la liste des sorties ! (et tu écoutes quoi en premier ?) - Architects (Metalcore ?)
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- Brutus (Alt Punk / Hardcore, Belgique)
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- Ugly Kid Joe (Hard Rock, USA)
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- The Otolith (Doom, USA, Avec des ex Subrosa)
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- 84 Tigers (Post Hardcore, USA, Avec des membres de Small Brown Bike et The Swellers)
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- A Wake In Providence (Deathcore, USA) 🎧
- Abduction (Black Metal, UK)
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- Archers Of Loaf (Indie Rock, USA)
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- Arctic Monkeys (Indie Rock, UK)
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- Avatarium (Doom Rock, Suède, Projet de Leif Edling de Candlemass)
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- Battalions (Sludge / Stoner Metal, UK)
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- Black Math Horseman (Post-Metal, USA)
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- Black Royal (Heavy / Stoner / Death Metal, Finlande)
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- Black Space Riders (Stoner / Heavy Rock, Allemagne)
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- Black Veil Brides (Metalcore / Alt Rock, USA, un EP)
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- Black Widows (Metal Sympho, Portugal)
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- Blue Sunshine (Jazz / Noise, Canada)
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- Breath Of Sindragosa (Deathcore, USA)
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- Cabal (Deathcore, Danemark)
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- Cassius King (Heavy / Doom / Stoner Metal, USA)
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- Chain Wolf (Thrash / Crossover, USA)
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- Cryptic Rising (Death Metal, USA)
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- Darko (Punk Rock, UK)
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- Disgusting Perversion (Death Metal, Allemagne)
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- Eaters Of The Soil (Noise / Jazzcore, Pays-Bas)
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- Exhumed (Death Metal / Grindcore, USA)
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- Flagman (Fusion, USA)
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- Folkrim (Folk Metal, Finlande)
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- Fomies (Garage / Psyche, Suisse)
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- Galicia (Black / Death Metal, USA)
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- Ggu:ll (Black / Doom, Pays Bas, Avec des ex Dodecahedron)
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- Ghostminister (Indus, Norvège)
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- Goat (Fusion / World Music / Psyche, Suède)
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- God Alone. (Math Rock, Ireland)
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- Gospelheim (Gothic Metal / Black Metal, UK)
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- Howard (Stoner / Rock, France)
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- In This Moment (Metalcore, USA, Un EP)
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- Inclination (Hardcore, USA, avec Isaac Hale, guitariste de Knocked Loose)
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- Invictus (Power Metal, Allemagne)
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- Livid (Powerviolence, USA)
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- Lost In Kiev (Post Rock, France)
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- Miët (Noise Rock, France)
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- Moundrag (Heavy Psych, France)
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- Mountainscape (Post-Metal, UK)
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- New Junk City (Punk Rock, USA)
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- Nighted (Black Metal, Suisse)
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- No Return (Thrash / Death, France) 🎧
- Noise Unit (Indus, Canada)
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- O.R.K (Prog Metal, Australie, avec Colin Edwin, ex Porcupine Tree)
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- Omegavortex (Black Death, Allemagne, Split avec Pious Levus)
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- Pinkshift (Pop Punk / Alt Rock, USA)
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- Pistacia (Metalcore / Neo, USA)
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- Radiant. (Noise Rock, France / Paris)
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- Ruby The Hatchet (Doom Rock, USA)
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- Sahg (Doom, Norvège)
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- Sarcator (Thrash Metal, Suède)
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- Seraina Telli (Hard Rock, Suisse)
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- Serj Tankian (Fusion / Rock / Metal, USA)
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- Steel Inferno (Heavy Metal, Danemark)
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- Stryper (Heavy Metal, USA)
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- Teri Gender Bender (Lo-Fi / Experimental, USA, Teri de Le Butcherettes)
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- The New Roses (Hard Rock, Allemagne)
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- Tobias Sammet's Avantasia (Power Metal, Allemagne)
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- Vigilance (Heavy / Black Metal, Slovénie)
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- Vintertodt (Black Metal, USA)
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- Wesenwille (Black Metal, Pays-Bas)
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- Witch Blade (Heavy Metal, Suède)
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- Witch Fever (Punk / Grunge, UK)
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- Wizrd (Prog Rock, Norvège)
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25 août 2022
The Otolith (avec des membres de SubRosa) annonce la sortie de son premier album pour le 21 octobre sur Blues Funeral Recordings. Et voici 13 minutes, bien prenantes, avec "Sing No Coda".
14 juin 2021
Place au Hard transgénérationnel et au rock intemporel ! Cette semaine, on lance une sélection qui propage l'héritage du riff comme une évidence avec Pentagram, Dunbarrow, King Buffalo, Hangman's Chair, Hippie Death Cult,Glowsun ou encore SubRosa ! Le podcast est dispo de suite en ligne, enflux RSS, sur Spotify, Deezer, ou vos applis de podcast en cherchant Saccage ou Metalorgie. Bonne écoute !
18 mars 2020
Podcasts : l'équipe de YCKM pense à vous lors de ce confinement, avec un podcast spécial morceau long (le genre qu'on entend jamais dans une émission radio), 3h07 Du coup au programme du Spectral Voice, Yuri Gagarin, Villagers of Ioannina City, Subrosa, Dvne, Oranssi Pazuzu, Amenra, ... Pour écouter : cherchez YCKM ou Metalorgie sur vos applis de podcast ou en ligne ou en téléchargeant le MP3 ici.
10 octobre 2019
The Otolith (avec des membres de SubRosa) va sortir un album en 2020.
Visigoth (Heavy Metal - US) sortira son deuxième album, Conqueror's Oath, le 9 février via Metal Blade Records. Il a été enregistré par Andy Patterson (Subrosa) et masterisé par Dave Otero (Bestia Arcana, Cephalic Carnage, Khemmis) s'est chargé du mastering. Voici la pochette et la tracklist. Le morceau Warrior Queen s'écoute dans la suite.
04 décembre 2017
Le Live At Roadburn 2017 de Subrosa vient de sortir et est en écoute intégrale sur le bandcamp de Roadburn Records.
23 novembre 2017
Subrosa a mis en ligne sur bandcamp le titre Subdued, extrait de leur Live At Roadburn.
08 octobre 2017
Subrosa sortira l'an prochain son live Subdued - Live At Roadburn 2017 via Burning World Records. C'est un live acoustique avec des morceaux de More Constant Than The Gods ainsi que d'anciens titres. Voici la pochette et la tracklist.
05 octobre 2017
SubRosa va sortir son live au Roadburn le 1er décembre, il aura pour titre : Subdued: Live at Roadburn 2017.
17 juin 2017
Vendredi au Hellfest 2017!
Les photos : Nos photos sont en ligne. Pas mal de photos d'ambiance, et des photos d'un peu tout ce que nous avons capté sur la journée. Le tout se dévoile par ici. Les photos sont de Meo Photo, Bacteries et Chazo et d'autres arriveront dans la semaine.
12ème cuvée du Hellfest, complet sans même avoir annoncé un groupe, le 3ème week-end de juin voit Clisson devenir une nouvelle fois le point de convergence des amateurs de musiques amplifiées. Alors comme d’hab on va débuter par les changements au niveau du site, des scènes, … cette année assez peu de changement pour le grand public, le site reste globalement le même, mais les 2 scènes principales sont reculées donnant plus d’espace quand le site se remplit, devant Deep Purple on aura vu l’effet (positif) de cette modif. Le gros changement de l’année sera pour la partie VIP (décalée pour donner de la place aux mainstage).
Verdun : 10h30. Du Doom pour ouvrir les festivités de cette première journée de festival. Ca commence déjà très fort puisque les Montpellierains bénéficient d’un son énorme et qui plus est hyper propre. Peu de temps pour jouer quelques titres de The Eternal Drift's Canticles, mais les riffs massifs, la basse sourde, les coups de caisse claire monstrueux et le chant presque mystique par moment nous mettent clairement dans le bain. Les mecs sont chauffés, nous aussi.
The Decline : Warzone, soleil qui commence à taper à 11h, Punk-Rock... Comment vous expliquer que c’était plutôt la combinaison parfaite de ce début de matinée ? C’est super entraînant, les mecs débordent d’énergie communicative et ça rappelle légèrement Dropkick Murphys sans le côté celtique, bref du tout bon !
Myrath : La Mainstage 2 rassemble déjà un peu de monde pour Myrath, malgré l'heure matinale. Quelques drapeaux tunisiens sont même de sortie, preuve que les fans se mobilisent pour le groupe ! Sans backdrop mais avec un décor en forme de porte tout en arabesques, le show commence par une danseuse, qui entre sur scène par cette porte justement. Puis les musiciens entrent en scène, en costume sobre et classe mais ornés de détails arabisants, pour entamer le tube Believer. Le set, bien que bref, donnera à tout le monde le temps de s'exprimer : solos de guitare et de basse, chant en anglais et en arabe, claviériste qui vient danser avec la performeuse... Seul Morgan Berthet derrière ses fûts semble moins investi dans le concert, mais son jeu technique est néanmoins bien au rendez-vous. Un des sets les plus “trop court” de la journée, d'entrée de jeu…
Okkultokrati : Les norvégiens placés sous la Valley sont plutôt une énigme. On les aurait plutôt vu sous la Warzone, vu leur mélange de Hardcore / Crust / Black et certaines touches vaguement Doom. La prestation reste cependant en demi-teinte. Les musiciens sont statiques, la scène semble trop grande pour eux (plutôt à voir en petite salle ?) et les compositions trop linéaires pour se mettre vraiment dedans. Les deux derniers titres dont un très méchant et un final hypnotique et lancinant sont bien plus convaincants.
True Black Dawn : Cette année, la scène Black Metal au Hellfest est davantage représentée par ses aspects Pagan / Folk ou par les groupes dits Post. On est donc plutôt ravis d’entendre des hurlements haineux, des riffs qui glacent le sang et du blast à foison. Oui, True Black Dawn joue du Black Metal à “l’ancienne” et même s’ils n’inventent rien, ça fait du bien par là où ça passe.
Textures : C’est sans doute l’une des dernières fois que l’on a l’occasion de voir Textures en dehors de la petite tournée avant le split qui se prépare d’ici la fin d’année. Pour le moment, on savoure, donc. Rythmique au poil, gros riffs dans la gueule, passages plus mélodiques, Daniel De Jongh est plutôt en forme vocalement alternant les growl et le chant clair aisément. Pas mal de titres de Phenotype sont joués ainsi qu’un petit Singularity de derrière les fagots. On aurait bien repris quelques titres en rab.
Animals As Leaders : Animals As Leaders ne sont que trois, n'ont pas de bassiste, pas de chant, et pourtant ils investissent l'énorme Mainstage 1 avec aisance et désinvolture. Tout sourire, Tosin Abasi mène son groupe virtuose sereinement pour quarante minutes de guitares slappées, de tapings à huit doigts, de polyrythmies syncopées... L'enchaînement final The Woven Web / CAFO termine de satisfaire les aficionados de Prog djenty, et de prouver que Animals As Leaders a sa place sur la scène principale du Hellfest.
Evergrey : Bien qu’offrant un véritable best-of des derniers albums du groupe (Leave It Behind Us, Passing Through, King Of Errors...), Evergrey semble un peu à côté de la plaque. Interludes au piano entre les trois premiers titres le temps de changer de guitares, de parler aux techniciens, les musiciens semblent avoir quelques soucis. Mais l'interprétation des morceaux est parfaite, avec un son excellent, et la voix de Tom Englund reste inégalée dans l'émotion qu'il transporte. Poignant dans son chant, souriant comme jamais quand il n'est pas au micro, le frontman semble s'éclater.
Subrosa : Il y deux mois Subrosa jouait un set d’un tristesse et d’une grâce absolue au Roadburn. Ici, ce sera tout l’inverse. Les musiciennes ont bouffé un lion. Le set est d’une lourdeur qui mettrait presque à l’amende Electric Wizard. Les cordes sont énervées, la rythmique fracasse tout et pourtant l’ensemble est si cohérent et si intelligent. Ce n’est pas une fureur ivre de sens que nous livre Subrosa mais bien une plongée dans les ténèbres à la puissance émotionnelle et réfléchie. Comme en 2014, c’est une nouvelle fois un coup de coeur.
Queensrÿche : Pendant ce temps sur la Mainstage 2, Queensrÿche distribue son Prog de papys. De papys ? Pas tant que ça. Le groupe à beau faire partie des meubles, certains de ses membres ont beau commencer à réellement accuser le poids des ans, l'efficacité est là à 100%. La foule est beaucoup plus dense que ce à quoi on pouvait s'attendre, et Queensrÿche réussi à ambiancer tout le monde, du quinqua qui attend Deep Purple jusqu'au gamin qui découvre le Heavy Prog. Une programmation audacieuse mais un pari réussi.
Devin Townsend Project : "My name is Devin Townsend ! Are you ready for some awkward progressive metal ?" C'est comme ça que le Canadien ouvre son concert sur la Mainstage 1 avant de lancer Rejoice. Le son est excellent, aussi bon qu'en salle. La voix de Devin est parfaite, autant en clair qu'en chant hurlé, et le bonhomme s'en sert pour ambiancer le public : toujours dans le quatrième degré, il blague entre les morceaux ("vous savez ce qui est cool ? Nous on est à l'ombre !"). Quant à la setlist, elle ressemble malheureusement à celle que nous avons déjà pu voir au début de l'année lors de la tournée avec Between The Buried And Me et Leprous. Mais c'est si bien fait qu'on se laisse faire sans rechigner.
Dodheimsgard : Dodheimsgard s'annonçait comme un show à ne pas manquer pour tout fan Black Metal avant-gardiste. Les Norvégiens grimés de jaune, noir et blanc s'avancent sur scène et envoient une intro orientaliste, psychédélique avant que les guitares ne se mettent à parler. Et si la curiosité était piquée au vif, malheureusement le son des nordiques ne fut pas au rendez-vous. Une basse envahissante, des riffs beaucoup trop enfouis et inintelligibles, et au final une déception pour ce qui aurait pu être l'un des concerts les plus surprenants de la journée.
PuissanceLoup : Quoi de mieux en plein après-midi ensoleillé que d'aller prendre l'air vers les Mainstages ? Bof ? Non non mais là on parle de PuissanceLoup, autrement dit du Puissance (pardon, Power) Metal à base de corpse paint et de loups-garous, du « Alleluia » à toutes les sauces et surtout une bonne humeur communicative. Avec des tubes pleins la set-list (We Drink Your Blood, Resurrection By Erection,...), et un frontman qui s'improvise prof de chant du public, comment ne pas adhérer au set des Allemands ? On se prend très facilement au jeu et le groupe en redemande, lançant de plus belle ses claviers des cathédrales et ses rythmiques ultra-prenantes. Et que ça danse avec ses potes ici, que ça arrose tout le monde par là, en somme un public gonflé à bloc qui repartira avec le sourire et des refrains plein la tête.
Tagada Jones : En 2014 Tagada Jones avait sur-bondé la Warzone, une des raisons qui avait poussé le festival a refaire cette scène. Et bien en 2017 Tagada Jones fera de même ! C’est fou de voir autant de personnes pour un groupe français. Et l’ambiance est folle ! 10 minutes avant le début du concert le public slamme déjà. Après c’est sans surprise, le groupe déroule ses titres Punk, aux refrains faciles, mais oui il faut l’avouer c’est efficace et le frontman sait comment dynamiser le set.
Behemoth : Même si la communication n'est pas le fort de Behemoth (on aura pas un "merci" ou un "c'est le dernier titre"...), les Polonais nous font néanmoins vivre un show grandiloquent qui ne laisse personne de marbre. Changement de costumes, faux sang qui dégouline de la bouche de Nergal, musiciens dissimulés par des masques cornus inexpressifs et glauques (sur O Father O Satan O Sun). Seuls les pyrotechniques paraissent moins impressionnants qu'ils ne le sont probablement réellement, car le groupe joue sur la Mainstage 2 à 20h et il fait encore grand jour... Le set de Behemoth n'en sera pas moins carré. Hallucinant de patate, Nergal mène son groupe avec passion et énergie le long d'un set irréprochable, principalement axé sur le dernier album en date, The Satanist.
Cryptopsy : None So Vile, LE saint album de Brutal Death Metal joué en entier sur leur tournée et donc durant leur passage, c’est forcément un évènement qu’il ne fallait pas louper aujourd’hui. S'exprimant autant en anglais qu'en français, nos confrères québécois ont délivré un set parfait au son propre de bout en bout face à une Altar clairsemée souffrant forcément de jouer en même que le set Behemoth sur la Mainstage 2. Mais pour les amateurs, manquer une prestation à la fois variée, brutale avec une dose de groove et de violence viscérale, ça tenait du sacrilège. Le plus impressionnant dans tout ça c’est qu’on voit bien que ce groupe / album a influencé une bonne partie de la scène Deathcore, sauf que là on a clairement ce qui se fait de mieux avant que ça devienne n’importe quoi.
Baroness : Voilà une paire d’année que je n’avais pas revu Baroness sur scène. Sans être amateur des derniers albums, le groupe a généralement donné des concerts qui mérite le détour. Le début du concert sera mollasson, mou, fade, lent… et il faudra attendre la fin du concert pour que le groupe se penche sur ses premières productions et redonne un coup de fouet à son set, un peu tard.
Deep Purple : Tête d'affiche de ce premier jour de festival, et légende incontestable du Rock au sens le plus large possible, Deep Purple rassemble bon nombre de chroniqueurs de Metalorgie, certains pour une heure et demi de passion béate, d'autre pour quelques titres en mode curieux. La Mainstage 1 s'est dotée d'un grand écran en fond de scène, qui diffuse des images du groupe différentes des écrans sur les côtés de la scène, détail non-négligeable vu l'affluence énorme autour de Deep Purple... Les Britanniques ouvrent leur set avec quelques titres récents, et même s'il est évident qu'ils ont une super forme et qu'ils n'ont toujours pas d'arthrite (surtout Don Airey aux claviers, LE virtuose de la journée), on sent que quelque chose cloche... C'est tout simplement que ce ne sont pas ce que les gens attendent de Deep Purple (même s'ils ont le bon goût de choisir des titres intéressants comme The Surprising ou Birds Of Prey, qu'on avait déjà salués dans notre chronique). C'est d'abord Strange Kind Of Woman, premier classique à être joué qui réveillera l'ardeur de la foule, puis Lazy, tous deux distillés au milieu d'une heure de morceaux récents. Puis vient le le final, une demi-heure de grands classiques incontournables : Perfect Strangers, Space Truckin', Smoke On The Water, Hush (avec l'ajout d'une bataille de solos entre Don Airey et Steve Morse) et Black Night...
Obituary : Direction Obituary pour se réchauffer les esgourdes à coups de Death Old School. Sans surprise, les Américains livrent un live calibré où les vieux morceaux ont une place de choix. Avec une Altar bien remplie, les Slowly We Rot ou Chopped In Half trouvent un écho chez beaucoup de fans. Ralentissements, lourdeur des riffs, batterie tirant par moments sur le Punk, rien de nouveau sous le soleil mais ces papas du Death ont une fois de plus ravi leurs fans avec talent.
Electric Wizard : Doom Fuzz et pattes d'eph en coucher de soleil, Electric Wizard s'apprête à prendre possession de la Valley et le terme « possession » est faible. Il plane déjà une très forte odeur de marijane dans l’air alors que le groupe foule à peine la scène et que les lampes des amplis Marshall commencent à chauffer. "Hear me, Lucifer !" Un Black Mass à réveiller les morts ne tarde pas à s’emparé du public sur fond de projections nsfw psyché-erotico-sanatico-sadomaso. Le son des anglais, très élevé comme à leurs habitudes, est très bien maîtrisé jusqu’au terme de l’heure de set accordé au combo clôturé comme en 2014 par Funeralopolis.
Marduk : Au détour de la Temple, Marduk crie toute sa haine et déploie son imagerie guerrière à qui veut l'entendre. Rien de surprenant pour qui connaît un tant soit peu l'ardeur des Suédois. Bon, c'est méchant, pas très fin et la batterie est un peu trigguée, mais pour qui recherche une dose de Black rentrée dans le crâne à coup de Panzer, le show fait l'affaire sans extras particuliers.
Rancid : ...And Out Come The Wolves est un album qui a régulièrement tournée sur ma platine il y a quelques années. Sans être un connaisseur de Rancid néanmoins, leur venue au Hellfest s'annonçait comme un des moments fort sur la partie Punk du festival. Et le contrat est remplit, le groupe va jouer anciens les titres (dont beaucoup de And Out Come The Wolves) et deux ou trois récents. L’énergie est là, le groupe semble s’éclater sur scène même si la machine est bien huilée. Bonne ambiance, énergie : Rancid donc?
Autopsy : Autopsy n'est pas une tête que l'on voit souvent dans nos contrées, pas d'excuse pour rater les garçons bouchers du Death-Doom en cette fin de soirée. « We are Autopsy and we play Death Fucking Metal » : Chris Reifert annonce la couleur du haut de sa batterie et entame les hostilités. Et le sieur et ses sbires nous ont réservé un grand écart discographique, allant de Severed Survival en passant par Mental Funeral pour aboutir sur le dernier EP Skull Grinder. Quelque peu taquin avec l'audience éparse et un peu engourdie, le leader n'aura de cesse d'envoyer pain sur pain derrière les fûts tout en haranguant la foule de sa voix grasse. Tu t'endors un peu avec les pavés Doom-Death et leurs mélodies lugubres ? Compte sur Autopsy pour te caler des départs en trombe foutrement idiots mais efficaces qui font simplement remuer la tête sans réfléchir malgré la fatigue. Accompagnée d'un son très correct, cette rareté scénique aura fait son effet malgré une affluence injustement basse.
In Flames : Ne nous voilons pas la face : les deux derniers albums d'In Flames sont insipides, pour rester poli. L'épreuve du live avait tout pour effrayer, d'autant plus qu'on découvre que le groupe est agrémenté d'un claviériste full hipster, mais le groupe s'en sort finalement extrêmement bien. Les récents titres fades sont boostés par l'énergie de la scène et réussissent presque à passer inaperçus au milieu des vieux titres joués (Cloud Connected, Only For The Weak... même Deliver Us passe crème !). Seul bémol, le hit Take This Life, joué en toute fin de concert, est le titre de trop pour Anders Fridén. Son chant, vraiment en place sur le reste du set, était une preuve que l'évolution musicale du groupe n'est pas liée à la perte de ses capacités de screameur. Mais la fatigue d'une heure intense doit avoir eu raison de lui, et les refrains de Take This Life sont méconnaissables... Malgré tout, le groupe partait de loin et la surprise est très bonne pour clore ce premier jour. A peine le show d’In Flames terminé que résonne dans les haut-parleurs des Mainstages le célèbre Black Hole Sun de Soundgarden. Un hommage non dissimulé à Chris Cornell qui nous a quitté il y a déjà un mois de cela.
The Damned : "We are The Damned. Fuck brexit." C’est au punk-gothic de The Damned qu’il revient cette année de résonner sur la Warzone pour clôturer cette première journée. Les anglais, et tout particulièrement leur claviériste fou qui ne tient pas une seconde en place, déploient une forte énergie pour maintenir éveiller les festivaliers qui sont venus en nombre assister à leur prestation. Sous le regard de sa statue qui surplombe le côté Punk/Hardcore du festival, le combo londonien dédie Love Song, morceau d’ouverture de l’excellent Machine Gun Etiquette, à feu Lemmy Kilmister.
Le top lecteur 2016 n'est pas encore figé, on est à 1 200 votes mais vous pouvez toujours continuer de participer. Voilà de quoi vous inspirer : - Katatonia - The Fall Of Hearts - Airbourne - Breakin' Outta Hell* - Nails - You Will Never Be One Of Us - Giraffe Tongue Orchestra - Broken Lines* - Blues Pills - Lady In Gold - Zeal And Ardor - Devil Is Fine* - Hatebreed - The Concrete Confessional - Red Fang - Only Ghosts* - Rotting Christ - Rituals - Love Sex Machine - Asexual Anger* - Subrosa - For This We Fought The Battle Of Ages - Terra Tenebrosa - The Reverses* * : n'ont pas encore assez de votes pour participer au top albums.
27 décembre 2016
Continuez de voter pour vos albums de l'année! Voilà quelques noms sorties cette année (ceux avec * n'ont pas encore assez de note pour faire partie du top) : - Gojira - Magma - The Lumberjack Feedback - Blackened Visions* - David Bowie - Blackstar - Subrosa - For This We Fought The Battle Of Ages* - Animals As Leaders - The Madness Of Many - Russian Circles - Guidance* - Architects - All Our Gods Have Abandoned Us - Evergrey - The Storm Within* - Devin Townsend - Transcendence - Anaal Nathrakh - The Whole Of The Law*
10 novembre 2016
SubRosa a mis en image le titre Troubled Cells dans une vidéo bien graphique (et bien glauque).
29 octobre 2016
Live Report : L'Espace B accueillait le 10 octobre une soirée Kongfuzi Booking avec Subrosa et Sinistro pour l'ouverture. On vous raconte tout ici.
Concert du jour : - Kongfuzi Booking (FB) invite Subrosa et Sinistro ce soir à L'Espace B (FB) à Paris. Toutes les informations sont disponibles sur l'événement Facebook de la date. Les places se réservent par ici. - All Them Witches sera à La Maroquinerie (Paris) ce soir dans le cadre d'une soirée organisée par Alias Productions (FB). Les places sont en vente ici et toutes les infos sont disponibles sur l'event FB.
24 septembre 2016
Concours : Kongfuzi Booking (FB) invite Subrosa et Sinistro le 10 octobre, à Paris, à L'Espace B (FB) plus précisément. Toutes les informations sont disponibles sur l'événement Facebook de la date. Les places se réservent par ici. On vous propose de gagner 2x1 places juste par ici.
13 septembre 2016
Playlist : Le mois dernier on était encore en vacances, et depuis sous nos parasols et nos plages de sable fin on vous causait du nouveau Subrosa, de Swans, Despised Icon, Blues Pills et plein d'autres. On se réécoute tout ça sur Spotify, les playlists des mois précédents se retrouvant par là.
08 septembre 2016
Le set complet de SubRosa au Psycho Las Vegas est à voir ici.
30 août 2016
Chronique et nouvel Album du Moment avec Subrosa - For This We Fought The Battle Of Ages : "Ses deux précédents opus, consacrés par la critique, étaient déjà les témoins vivaces de cette si rare capacité à créer l’émoi des fans d’une scène Stoner/Doom pourtant obstruée par le nombre de sorties de ce type [...]"
Le nouveau SubRosa, For This We Fought The Battle Of Ages, sort aujourd'hui. Il s'écoute ici en intégralité.
10 août 2016
Subrosa dévoile le titre Killing Rapture, en écoute chez Stereogum.
13 juillet 2016
Le nouveau Subrosa, For This We Fought The Battle Of Ages se dévoile petit à petit grâce à un premier extrait intitulé "Wound of The Warden" qui se découvre par ici.
12 juillet 2016
Subrosa sera de retour en France le 10 octobre à l'Espace B de Paris. Ils seront accompagnés du groupe de Doom / Goth portugais Sinistro. Toutes les infos sont sur l'évènement Facebook. Les places sont à 11€ et sont en vente dès maintenant sur Weezevent.
16 juin 2016
Subrosa dévoile un premier extrait, un titre bonus à vrai dire, de son For This We Fought The Battle Of Ages attendu pour le 26 août chez Profound Lore Records. Key Of The Eidolon s'écoute par ici.
07 juin 2016
Le prochain album de Subrosa se nommera For This We Fought The Battle Of Ages et sortira le 26 août chez Profound Lore Records. Voici la pochette et la tracklist.
16 avril 2016
I See Land (post-metal Clisson) sort aujourd'hui une reprise de Nine Inch Nails du titre "Right Where It Belongs" avec en featuring Rebecca Vernon de SubRosa, en écoute ici (enregistré au Vamacara Studio).
SubRosa a terminé l'écriture de son nouvel album et entrera en studio pour l'enregistrer le mois prochain.
23 décembre 2015
Subrosa bosse actuellement sur son prochain album, l'enregistrement est prévu fin janvier.
18 mai 2015
Pour son prochain EP, Cult Leader a repris, avec SubRosa, le titre "Your Are Not My Blood" de Mark Kozelek&Desertshore. C'est à écouter dans la suite.
09 mars 2015
Cult Leader sortira un EP 3 titres, Useless Animal, le 16 juin chez Deathwish Inc. Le groupe collaborera avec SubRosa pour une reprise de "You Are Not My Blood" (Mark Kozelek&Desertshore)
03 mars 2015
Chronique Thou - Summit : "En six chapitres, Thou nous donne sa (re)définition du Sludge. A la croisée de groupes comme Tombs, Ash Borer ou Subrosa, le quintet porte sur ses épaules une lourdeur teintée d'éléments Black Metal et Post-Rock.[...]"Le groupe sera notre tête d'affiche au Metalorgie Fest le 4 avril prochain. Toutes les infos et places en ventes sur le site du fest.
ChroniqueIdes Of Gemini - Old World | New Wave : "Si Jex Thoth et Subrosa plaisent c'est bien parce que les deux formations ont été capable d'apporter en quelques années un souffle nouveau au mot Doom. Le trio Ides Of Gemini, plus discret que ses confrères joue également sur un proche terrain de jeu, à savoir un Doom / Rock occulte et envoûtant. [...]"
13 octobre 2014
Nouveaux noms pour le Roadburn 2015 : Kayo Dot, Subrosa, KEN Mode, Lord Mantis, Botanist, Lazer/Wulf. Mise en vente des billets : jeudi.
22 juin 2014
Retour sur le samedi au Hellfest ! (Pour vendredi : photos, report) Pour samedi : nos photos (groupes et public / ambiance).
Seconde journée présidée par Aerosmith et Deep Purple sur les mainstages. Comme vendredi le soleil est radieux, les ventes de biafine ont dû augmenter dans l’agglomération clissonaise…
Démarrer très très fort avec Benighted, c’est toujours un challenge qui mérite d’être relevé sur les coups de midi. De quoi se mettre dans le bain direct et se faire péter quelques dents. Après tout le monde connait déjà le truc : les mecs tout sourire, du blast, du gruik c’est plié / remballé. Petit final sur un Slut qui va bien et c’est hélas un peu vite torché. On aurait bien voulu Spit avec en featuring Niklas Kvarforth de Shining qui jouait plus tard dans la journée.
Borgne n’en a strictement rien à foutre. Une ouverture qui ressemble à du Darkspace, regards haineux, Black Metal froid et nihiliste, tout est fait pour laisser de côté un public non-connaisseur qui aurait osé s’aventurer en dehors des mainstages. S’en était délectable.
Tout ne pouvait pas être parfait, et c’est avec Skid Row que nous auront droit à une légère déception, tant les titres cultes du groupes seront joués presque timidement par les cinq américains. Monkey Business, Slave To The Grind, Youth Gone Wild… sur lesquels Johnny Solinger s’évertuera à chanter pourtant à la perfection, mais il manquait un petit quelque chose, surement le charisme de Sebastian Bach, pour faire la différence. Ce qui nous fera regretter la performance de ce dernier en 2013.
Supuration, le pendant death de S.U.P viendra défendre son dernier méfait, CU3E, sous une Altar complètement possédée par la panoplie de riffs death technique et les plans progressifs d’un groupe qui fait finalement ce qu’on pourrait appeler du death intelligent comme personne (à part Gorguts ?). Ils sont tellement rares en festival que ça aurait été franchement dommage de passer à côté d’une telle claque. Gojira ça vous dit quelque chose ? Et bien ma main à couper que le combo de Bayonne a déjà entendu parler de Supuration tant les similitudes entre les deux groupes crèvent les yeux...
Burning Heads fête ses 25 ans sous le soleil de la Warzone, parfait pour débuter la journée. Les vétérans jouent devant un public encore clairsemé (ça sera d’ailleurs pas mal le cas sur la journée pour les groupes punk-rock), mais assurent avec énergie et dynamisme.
Première découverte de la journée, Subrosa a déchargé son stoner/doom grassouillet, pas très loin d’un Kadavar dans l’esprit 70’s. Voix féminine pas toujours calée avec l’orchestre mais capable de belles fulgurances. Les deux violons donnent un aspect baroque, voir lyrique intéressant. Les mormons (from Salt Lake City) ont fait preuve d’un beau feeling lourd, mélancolique et consistant. A revoir en salle à l’occasion.
Même tranche de gras, mais cette fois-ci pour le côté Death Metal de la chose avec Incantation qui réalise un concert net et sans bavure qui fait évidement effet pour les amateurs d’old school avec en bonus des titres de Dirges Of Elysium qui vient juste de sortir.
Encore du Punk-Rock, cette fois-ci suédois, avec Misconduct. Le groupe motivé semble même un peu déçu par l’apathie du public. Le chanteur avec inscrit “Stage Dive?” à l’arrière de sa gratte et le second guitariste joue avec le public, les photographes, … Le groupe indique aussi qu’il tourne son prochain clip lors du concert.
Plaisir coupable avec We Came As Romans. On se dit qu’il y a des bonnes choses (des lignes mélodiques, certains refrains, des moshparts efficaces), mais bon dieu, il faudrait que le second chanteur en voix claire façon American Idol soit crucifié pour de bon, tellement il gâche beaucoup de titres de part son organe horripilant. Mais si l’on fait abstraction de cela, l’ensemble est largement correct pour les groupes récents de la scène Metalcore.
Autant le dire de suite, Extreme n’avait pas entamé de la meilleure façon son set sur la Mainstage 1 : un Gary Cheronne avec la voix encore à l’échauffement qui avait du mal à chanter avec justesse, et Nuno Bettencourt qui foirait magistralement un plan en tapping à la fin de son premier solo… Cette Decadence Dance fut donc bien massacrée. Heureusement ces défauts furent rapidement gommés, ainsi qu’un son mettant la batterie bien trop en avant, et le reste fut parfait : un gros enchainement de leurs tubes, même si nous n’aurons pas eu droit à l’intégralité de Pornograffiti tel que promis par la banderole du groupe en arrière plan. Mais nous auront droit à l’essentiel avec Get The Funk Out en final avec le vol du bourdon magistralement exécuté en intro, (She’s A Monster, Hole-Hearted et surtout More Than Words, repris en chœur par une grande partie du public pendant l’intégralité de la chanson. On notera au passage une altercation entre Nuno et un spectateur, et ce dernier fut gratifié par le premier d’un geste obscène.
Toujours placé sous la Valley, Witch Mountain a fait le taff, étalant son doom/sludge adipeux et lancinant, parfois un peu longuet, satisfait dans sa lourdeur, néanmoins bien agencé, efficace et rythmiquement plutôt monumental. Tout ça manquait simplement d’un zeste d’originalité.
Direction Warzone - une fois n’est pas coutume - pour capter le set de Bl’ast, comprenant des éléments d’importance tels que Nick Oliveri (ex-Kyuss/ex-Queens Of The Stone Age/Mondo Generator) et Joey Castillo (Queens Of The Stone Age, Eagles Of Death Metal). Grosse attente donc, pour un résultat un peu mitigé, le groupe alternant le très bon avec le moins bandant, les ricains suffisamment alcoolisés se sont contentés d’envoyer la sauce sans chercher la moindre subtilité, devant une Warzone toujours bien trop clairsemée.
A partir du moment où tu aimes Acid King, alors ça reste quasi-indispensable à voir en concert. Le trio est en forme, le son impeccable rendant avec justesse le chant de Lori S. qui joue grandement dans l’appréciation de leur Stoner / Doom psyché. Un très bon concert des californiens que le public de la Valley semble avoir beaucoup apprécié.
Il est 18 heures, il fait chaud, et Dagoba fait du Dagoba, pas de doute possible. Les fans apprécieront la purée qualité mousseline que le groupe balance sans pitié sous une chaleur insupportable. C’est carré, fort et un peu bas du front, et pas franchement mémorable, mais la prestation est à la hauteur de la réputation scénique du groupe, qui s’améliore d’années en années.
Voir Status Quo a l’affiche du Hellfest avait quelque chose de surprenant, suffisamment pour aiguiser la curiosité et pousser jusqu’à assister à l’intégralité du show de ces papys du Rock, alors même que nous ne connaissions, comme très certainement une grosse majorité du public, qu’un seul de leur titre, In The Army Now. Nous y aurons droit, évidemment, et ce fut un des moments forts de la journée sur la Mainstage, avec le public partant en sing-along. Mais le reste de leur set fut à la hauteur, le groupe délivrant un Rock ne pouvant pas forcément être qualifié de “hard”, mais avec suffisamment de conviction et surtout de plaisir pour convaincre l’audience.
Et tout à coup Gorguts débarque sous l’Altar, équipé de son mur de son, de son batteur polymorphe et de sa bonne humeur irradiante. Les canadiens ont exposé leurs tripes jovialement, en communication permanente avec le public en extase. L’équilibre technique/émotion ressenti sur album (Colored Sands en particulier) était parfaitement retranscrit. Les morceaux s’enchainaient naturellement, à tel point que la fin du concert semblait bien trop proche. LA claque de la journée. In.con.tes.table.
C’est la même histoire à chaque fois que le Hellfest programme un groupe de metal progressif, l’organisation semble ne jamais savoir quelle scène lui correspond le mieux. Initialement annoncés sur la Mainstage 2 au dévoilement de l’affiche du festival quelques mois auparavant, c’est finalement sur la Warzone que les Canadiens viennent fouler les terres clissonaises, casquettes et lunettes de soleil vissées sur la tête. La prestation xs Protest The Hero débute doucement, peut-être trop d’ailleurs. Les musiciens stoïques jouent chaque morceau à la perfection tandis que le chanteur prend la parole à chaque pose et transforme le concert en véritable one-man show, traitant aussi bien du mondial de football que de la mode des “side-cuts” en passant par leur difficulté à parler Français. Alors que les titres s’enchainent, le groupe semble enfin prendre plaisir à jouer devant nous, ou peut-être est-ce le fait que leur set touche bientôt à sa fin, mais en voyant comment ils ont quitté la scène, je ne me pose plus la question…
Avec Hatebreed, nous avons pu constater qu’il pouvait y avoir de la fumée sans feu, même s’il s’agissait en fait de poussière. Hatebreed a fait du Hatebreed, ultra-bourrin, ultra-carré, ultra-efficace, nous avons eu droit à plein de nouveaux titres qui s’incorporaient parfaitement bien avec les incontournables que sont Defeatist, Everyone Bleeds Now, Last Breath… Impossible d’être déçu, le service était garanti !
Le soleil commençait alors à se coucher tandis que Clutch - habitués du Hellfest, annulés l’an dernier - entamaient ses hostilités grasses mais plus accessibles sur leurs dernières productions. Dur de se faufiler dans la Valley à ce moment précis. On a rarement vu une telle affluence sous cette tente. Musicalement rien à redire, on est confronté à du classique Clutchien, l’avantage étant que leurs intentions artistiques parlent à tout le monde. De fait le public était ultra réceptif. Belle réussite, une fois de plus. Sans vraiment de surprise toutefois.
Un, dos, tres, quatros… Oui, une fois de plus papa Cavalera est là, pour le meilleur et surtout pour le pire… Si les prestations de Soulfly sont ultra décevantes depuis plusieurs années, faute en grande partie à un front man au bout du rouleau, force est de constater que pour cette nouvelle édition du Hellfest les brésiliens sont en forme. L’effet coupe du monde ? Mouais…pas forcément envie de savoir… En tout cas papy Cavalera est en forme, et à défaut d’avoir de nouveaux titres intéressants dans son sac, il réussit à faire sauter une main stage sur-bondée, ultra enthousiaste dès les premières notes de gros classiques comme Roots Bloody Roots, Back To The Roots ou le fameux "jumpdafuckup modafuckup, jump un dos tres quatro jump bitch…" Rien d’exceptionnel, mais c’était assez péchu, bien exécuté et assez authentique (pour une fois) pour qu’un semblant de plaisir non simulé soit au rendez vous.
Hop, allez on bouge sa carcasse déjà bien imbibée et accessoirement cramée (déjà de la veille) vers la Warzone pour se manger un Comeback Kid en jambe, gavé d’amplitude et de bonnes intentions, mais confronté à un public partiellement absent. Dommage. Ces vétérans du Punk-Hardcore mélodique méritaient mieux comme accueil.
Deep Purple était attendu au tournant, pour sa première participation à ce festival dédié à un genre dont il avait lui même posé les jalons il y a plus de 40 ans. On pourra regretter l’absence de Highway Star de la setlist (ou alors, ils l’ont joué avant que je n’arrive ?), mais lorsque le riff d’intro de Smoke On The Water retentit sur la colline du Hellfest, une clameur s’éleva du public, qui ne se gêna pas de chanter une nouvelle fois tout le long du titre. Strange Kind Of Woman, Space Truckin’ et surtout Hush mirent également le public à contribution. Un show qui se délecta comme une madeleine de Proust.
Monster Magnet sous la Valley, ça fait toujours quelque chose. Un set sur-vitaminé, un son bien lourd et un chapiteau qui dégueule de fans de tous les côtés, voilà ce que l’on peut retenir du passage des américains à Clisson. Un show mortel pour entamer la dernière ligne droite de cette journée, une atmosphère ultra lourde pour un enchaînement de titres tous plus électriques les uns que les autres. Non vraiment il ne fallait pas rater ça. Tant pis pour violet profond qui joue sur la main stage, l’appel du magnéto-monstre est irrésistible…
Grâce aux conseils du Grum Lee on a pu découvrir Against Me! en zone guerrière, encore assez disparate en terme d’affluence. Leur set fut néanmoins particulièrement bien agencé, incluant même quelques parties afrobeat franchement rafraîchissantes, sous ce soleil de plomb.
C’est sans prétention et le sourire au lèvres que les Américains de Nile se sont présentés à la fin de Eluveitie pour faire leurs balances, visiblement heureux de l’accueil réservé par le public du Hellfest. A peine cinq minutes de réglage avant le début de leur set, autant vous dire qu’il ne leur en fallait pas plus! Le son parfait permettra de discerner chaque note que ce soit lors d’un solo ultra rapide et aigu ou lors d’un riff déstructuré. Lumières fixes sur scène, les Américains choisissent de se concentrer sur la complexité de sa musique, délaissant tout ce qui est superflu. Les orchestrations entrecoupées de blasts se mêlent aux chants égyptiens comme sur l’enchainement Kafir / Hittite Dung Incantation. Le groupe qui travaille actuellement sur le successeur de At The Gate Of Sethu promet d’être de retour très bientôt avant de clôturer leur prestation par un Black Seed Of Vengeance reprit en chœur par tout le public de la Altar.
La tête d’affiche de la journée c'est bien sûr Aerosmith, groupe énormissime dans certains pays, mais un peu moins chez nous (où seulement la BO de Armageddon, voire Dream On, semblent avoir marqués les esprits, alors que le groupe compte une tripotée de hits), va nous gratifier d’un set de deux heures en enchaînant les tubes et quelques nouveautés (pour justifier la tournée?). Le concert est ultra carré, musicalement déjà (sauf le premier titre) et aussi dans la gestuelle (tout est calculé pour être synchronisé avec les caméras par exemple, jusque dans les moindres facéties de Steven Tyler). Au programme Walk This Way, Crying, I Don’t Want To Miss A Thing, Love In An Elevator, Dude Looks Like A Lady et un rappel avec Dream On et Sweet Emotion pour conclure. Un bon concert donc si c’est la première expérience avec Aerosmith, mais qui doit grandement sentir le réchauffé si on les a déjà vu.
Le groupe le plus evil du Black Metal est à Clisson. Aucun doute possible, tout est fait pour rendre le set de Gorgoroth le plus clinquant possible. 666 et “Hell” rouge sang, croix renversées lumineuses, les ingés lumières en font tellement des caisses que ça en devient génial. C’est sans compter la prestation de Pest, remonté et au bord de la rupture, capable de péter à plomb à tout moment et d’écraser son pied de micro sur la tête des photographes. Le reste, musicalement parlant donc, est plus que correct, classiquement méchant et sans concession (si l’on excepte un titre Pagan Black assez étonnant). Pas besoin d’avoir une sono de malade pour ce type de Black Metal, ici ça passe comme une lettre à la poste.
C’est ainsi que Philip H. Anselmo débarque avec ses illégaux sous la Valley, remontés comme des pendules, devant un parterre de corps présentement fatigués mais vite réveillés par une décharge sonore massive, et surtout génialement communiqués par un Philou en mode extrême, toujours très bavard, et toujours excellent. Les pogos et les slams ne se sont pas fait attendre. Phil Anselmo And The Illegals navigue sans complexe entre grindcore, death-metal, incluant fluidement mosh-parts de furieux, propice à l’éclatement de la folie ambiante. La Valley était naturellement surchargée (une Warzone aurait été sans doute plus encline à accueillir les affreux) mais remplie de violence heureuse. Set mémorable, donc. Un Phil mal rasé mais au taquet, omniprésent, chez lui. Que du bonheur.
Carcass c’est bien. Vous en doutiez? Quelques riffs et blasts, à travers un écran de fumée quelque peu abusif, suffisent pour sentir toute la signification qu’il y a derrière le mot Death-Metal. Incroyablement bien ficelés, intenses et maîtrisés les yeux fermés, les titres du combo anglais défilent et ne se ressemblent pas, respirent la violence et c’est visiblement ce que le public de l’Altar était venu chercher, en clôture de cette deuxième journée… Excellente prestation et sans conteste un temps fort de la journée. Et “ceux qui vont voir Avenged Sevenfold à la place sont des gros pédés”… c’est Jeff Walker qui l’a dit, et faut pas le contrarier, le machin…
Mais on le fera quand même ! Car le dernier passage de Avenged Sevenfold en terre clissonnaise n’avait pas laissé un souvenir impérissable au public (qui s’était rué en masse devant la scène seulement pendant la reprise de Walk de Pantera), et surement pas au groupe non plus. Là, c’est avec une scène et un show grandiose dans la mise en scène (rampe lance-flamme, scène à plusieurs niveaux, feux d’artifice) mais aussi avec beaucoup d’humilité qu’ils font leur retour. La différence se sent dans les propos de Mr Shadow, surtout au moment d’évoquer la mort du batteur The Rev. La setlist est plutôt axée sur les récents albums du groupe, mais le public réussira à arracher un rappel à Avenged Sevenfold, au bout de la nuit, et aura ainsi droit à un Unholy Confessions bien mené pour conclure cette deuxième journée.
Second jour du Hellfest décortiqué par nos soins avec encore quelques belles découvertes à faire que se soit en matière de Hard-Rock, de Death-Metal, de Sludge ou de Punk-Hardcore.
Les papys seront à l'honneur sur la Mainstage 1, mais l'on remarquera surtout la présence du groupe de Hard-Rock Extreme qui mélange avec aisance Blues, Funk et Heavy Metal dans sa musique et jouera on l'espère, pas mal de titres de leur album le plus connu, Pornograffitti. Led Zeppelin ne sera pas de la partie cette année, mais l'on pourra toujours se rabattre sur le quatuor féminin de reprise Lez Zeppelin. En reprenant des monuments du Rock, il n'y a peu de chances de se tromper sur la qualité de leur show, si? Pour les amateurs de groupes plus récents et easy-listening, on trouvera pas mal de Metalcore sur la Mainstage 2. Les Hatebreed et Dagoba devraient assurer comme à leur habitude des sets costaux, mais l'on pourra apprécier les mélodies de Miss May I qui viennent de sortir leur nouvel album Rise Of The Lion ou les français de Darkness Dynamite dont on disait le plus grand bien l'année dernière avec un Post-Hardcore qui sort des sentiers battus. Question Death Metal, on aura encore de quoi faire, que ce soit avec le gruic-gruic plein de fun et de groove des indécrottables Benighted, l'un des plus importants groupe de Death Metal old school avec Incantation qui vient tout juste de sortir leur dixième album Dirges Of Elysium, ou les avant-gardistes de Gorguts qui prévoient de péter quelques neurones en plus des nuques. Sous la Temple on pourra passer du Black Metal cru et froid de Tsjuder à celui des suicidaires de Shining, mené par l’incontrôlable Niklas Kvarforth. Deux groupes de la scène française méritent d'être cités comme Temple Of Baal qui densifie de plus en plus son Black Metal et Borgne pour son approche hypnotique, froide et décharnée du genre. Sous la Valley, Herder risque de jouer très fort et c'est ce que l'on demande, mais l'on appréciera également le Doom à violon classieux de Subrosa ou la nouvelle formation de Jimbob Isaac (anciennement Taint) nommée Hark qui présentera leur premier album Crystalline. Du coté des valeurs sûres : Clutch évidemment qui n'avait pu être là l'an dernier et Monster Magnet qui a fait un gros retour avec Lost Patrol l'an dernier. Plus de Punk et moins de Hardcore sur la Warzone avec nos inévitables français de Burning Heads, Millencolin qui nous rappellera nos plus belles années de collège/lycée et Comeback Kid devrait livrer un set dans l'énergie, la joie et la bonne humeur alors que les fifous de Protest The Hero feront un peu figure d'ovni sous cette tente.
Et vous, quels groupes irez-vous voir le samedi?
09 avril 2014
Lundi on vous parlait du prochain album de The Atlas Moth, on retrouvera en guests sur The Old Believer Kim Pack et Sarah Pendleton les deux violonistes de Subrosa (à découvrir au Hellfest) rdv le 10 Juin via Profound Lore Records.
04 décembre 2013
Et voilà l'annonce des groupes pour le Hellfest 2014, même si les médias traditionnels ont fait fuiter ça comme des gorets avant que le Hellfest ne puisse l'annoncer lui même (mais en oubliant quelques infos!). L'annonce comme promis par l'orga est monstrueuse, les têtes d'affiches annoncées via rumeurs depuis un baille sont confirmées (Iron Maiden, Black Sabbath, Aerosmith) et pour ceux qui aiment les choses moins mainstream, les tentes ont encore leurs lots de pépites. Il manque très peu de groupe à l'affiche, et cette année les pass risquent de partir très vite, du coup un parfait cadeau de Noël!
Voilà les groupes jour par jour, avec les liens quand on a la page histoire de découvrir si besoin.
Un premier extrait issu de More Constant Than The Gods, le prochain album de Subrosa à sortir en septembre chez Profound Lore Records se découvre par ici. La pochette se découvre sur leur page.
14 juillet 2013
Le prochain album de Subrosa est mixé et masterisé. Il sortira en septembre chez Profound Lore Records.
23 mars 2013
Subrosa est entré en studio pour y enregistrer son prochain album.