Baffe A.
C'est désormais vérifié, Botch et Coalesceont copulé sur les plages de Sète. Stuntman porte sur le front l'ADN de ces 2 forceps qui n'ont qu'une envie, te claquer les tempes. Si leur nez n'est clairement pas (encore) aussi fin, les gaziers compensent par une bonne grosse dose de testostérone injectée directement en intraveineuse. Sûrement la faute à un chanteur qui en a vraiment gros sur la patate. Ultra glaireuse, la voix ne se gène pas une seule seconde pour cracher à la gueule et dégouliner le long de l'échine. Bref, du metal hardcore à son meilleur niveau, qui sait apporter du mouvement à son riffing, et qui sait maintenir une toile de fond, ici malsaine, voire carrément glauque. Ca colle un max sous les pattes sans se vautrer dans le pataud. Même si ce ne sont pas les meilleurs morceaux de Stuntman, il n'y a pas de baisse de régime observable sur ces 3 tranches de lard bien grasses. Le genre de trucs qui passent bien quand on est affamé ou qu'on a les dents longues.
Baffe B.
Du heavy stoner balancé avec une énergie résolument hardcore. Des morceaux qui dépassent à peine la minute trente, pas le moindre chant sauf un "WAAAAAAAAAAAAA !" général sur "Spring fellow hawk". Tu commences à voir un peu mieux le tableau ? Chère Catastrophe c'est du punk avec une haleine de whisky ou du stoner joué sous speed, le tout avec une technicité surprenante et un feeling groovy permanent. Sur scène, ça doit être la grosse éclate, le genre de groupe dynamique qui te colle une raideur à la nuque pour la prochaine quinzaine. Des comparaisons on peut en faire des caisses, mais à ce stade, c'est déjà écrit en gras entre les lignes.
A écouter : Baffe A - Baffe B