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Biographie

Strike Anywhere

Thomas Barnett: Chant
Matt Sherwood: Guitare
Matt Smith: Guitare
Garth Petrie: Basse
Eric Kane: Batterie

C'est la ville de Richmond qui voit naître en 1999 Strike Anywhere, avec pour chanteur, Thomas
Barnett, appartenant avant cela, au groupe Inquisition, qui avait entre autre ouvert et démocratisé ce style dans lequel opère aujourd'hui Strike Anywhere, à savoir un Hardcore mélodique ravageur. Aux guitares se trouvent Matt Sherwood et Smith, Garth Petrie à la basse et Eric Kane aux fûts. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour voir arriver le premier EP du groupe : Chorus Of One, sorti chez Red-Leader (Marathon, De La Hoya,...), un label de la Côte Est, marquant les esprits de par l'agressivité, la vitesse et la puissance de la voix de Thomas Barnett. S'ensuit une autre pièce maitresse, l'EP Antidote / Asleep qui sortit pour sa part un peu plus tard chez Fat Wreck Chords prouvant encore une fois que le quintet est pourvu d'un grand talent et qu'ils allaient faire trés mal.

Une notoriété de plus en plus grandissante, et c'est ainsi que Strike Anywhere finit par signer chez Jade Tree Records (Lifetime, Ester Drang,...), fin 2000 pour nous offrir leur premier album. 2001, les affaires sérieuses commencent et sort Change Is A Sound, enregistré sous la coupe de Brian McTernan. Le style n'a pas vraiment évolué depuis la sortie des EPs, si ce n'est que nous sommes en présence d'une virulance encore plus accrue, d'un tempo qui s'emballe, d'une voix déchirante, bref, d'un album sans réel défaut, traitant avec brio tout les sujets pourtant assez récurents dans le milieu du Punk. Rien de mieux pour commencer une belle carrière. L'album est plébiscité dans le monde entier.

Rebelotte en 2003 avec Exit English, qui connaitra lui aussi un grand succés. Une galette gardant la même formule si ce n'est un tempo qui perdra beaucoup en intensité et qui sera grandement critiqué chez certain. Le groupe continue ainsi a monter dans l'estime et à marquer les esprits, cette popularité jouant énormément du fait que le groupe se veut trés intègre au mouvement punk, allant jusqu'à distribuer légalement et gratuitement leurs deux albums sur internet, et participant à des organisations ou manifestations luttant pour différentes causes, tel que la lutte contre George Bush et sa guerre.

Profil bas au niveau des sorties jusqu'en 2005, qui marquera la sortie d'une compilation de Faces B, à savoir To Live In Discontent marquant ainsi officieusement leur départ de Jade Tree Records. Cet compile reprendra entre autre leurs deux premiers EP. Le groupe finit effectivement par quitter JadeTree Records et signera fin 2005 chez le non-moins connu Fat Wreck Chords, et pour fêter tout ça, un album sort début 2006, toujours sous la direction de McTernan. Dans la foulée, une tournée européenne est annoncée pour novembre / décembre.

Chronique

13 / 20
4 commentaires (15.25/20).
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Dead FM ( 2006 )

Les gars de Richmond (Virginie) reviennent avec une nouvelle galette sous le bras, clairement intitulée Dead FM, le quintet semble se calmer légèrement (trois mois pour écrire Exit English, trois ans pour écrire Dead FM), les mélodies sont toujours mises en avant, jonglant entre chant clair rapide et voix gueulées (l’intro de "Sedition" en est un parangon), à travers 14 titres assez homogènes et puissants, ne dépassant jamais les 2’30 imposées par le code du punk-rocker, sauf pour la pseudo ballade de fin, "Ballad Of Bloody Run". Le son est enfin un peu différent des groupes Fat, la tendance se confirme : ici, les manettes ont été confiées à Brian McTernan au Salad Days Studio (à voir un sympathique teaser sur youtube).
Toujours dans un Hardcore punk/pop à la frontière d’un Anti-Flag copulant avec un Rise Against (pour les plus vieux, qui ont un train de retard, c’est du Dag Nasty sous amphét'), les chœurs de "Prisonner Echoes" viennent réchauffer les cœurs, la batterie repart de plus belle, toujours plus fort, touc tac touc tac touc tac. "The Promise" rappelle les bons moments passés en compagnie du dernier album, Exit English, alors que "Two Thousand Voices" est une chanson qui donne envie de bouger son petit cul, avec les pouces retournés sur les tétons, ponctué d’un original "Fuck You" final. Chaque chanson possède son refrain qu’on hurle ("Instinct" est un modèle du genre), qu’on singe, qu’on 'play back' devant son miroir de salle de bain, la bouteille de shampoing dans la main. C’est con, c’est entraînant et ça fait du bien.

Pas si con que ça en vérité, puisque on connaît le combo pour ses prises de positions socio-politiques ainsi que dans ses paroles : que ce soit l’hymne "Speak To Our Empty Pockets", ou "House Arrest" qui traite d’incarcération inique, "Hollywood Cemetery" qui ironise sur le showbiz ou bien encore dans "How To Pray" avec la religion). C’est pourquoi on reste un peu dubitatif sur le fait de pouvoir télécharger des sonneries pour téléphone de nos groupes "indies" (http://fatwreck.indieringers.com pour ceux qui n’en reviennent pas). L’Amérique ! Je la veux et je l’aurai qu’il disait.

Les petits gars tournent au taquet, avec Ignite notamment, depuis leur release party au CBGB début septembre, et passeront par l’Europe cet hiver. Stay Tuned Rockettes & Rockers!

Télécharger: "The Promise" ; "Instinct" ; "Prisoner Echoes"

A écouter : "Sedition"