Mouaaaaaaaaaaaaah! Merci Metalorgie de m'avoir fait decouvrir cet album. Detox, quelle claque!!!!!!!!!!!!!!
Strapping Young Lad
Metal Death Thrash Indus technique
City
1) Velvet Kevorkian
2) All Hail The Newflesh
3) Oh My Fucking God
4) Detox
5) Home Nucleonics
6) Aaa
7) Underneath The Waves
8) Room 429
9) Spirituality
Chronique
Souvent considéré comme l’œuvre majeure du groupe, ce deuxième album
sorti en 1997 a connu un succès retentissant au sein de la scène heavy à
sa sortie, considéré comme l'un des albums les plus violents jamais
réalisé, une boucherie sans nom pour l'époque, l’exutoire d'un esprit malade et complexe.
Revenons sans plus tarder en 1997, Strapping Young Lad est une formation toute jeune mais le talent de Devin Townsend n'est déjà plus à prouver, après avoir enregistré et tourné avec Steve Vai, le canadien s'est déjà fait un nom dans le milieu et commence à faire parler de lui dès 1995 avec son premier album sous le nom de Strapping Young Lad "Heavy As A Really Heavy Thing", déjà bien violent pour l'époque. Il réitère donc avec ce deuxième opus sobrement intitulé "City" dans lequel lui et le charismatique Gene Hogland (Fear Factory, Death, Testament) accompagnés de Byron Stroud (Fear Factory, Zimmers Hole) et Jed Simon (Zimmers Hole) vont littéralement se déchaîner.
Quand on ré écoute cet album aujourd'hui on ne se rend pas forcément compte du caractère pachydermique de l'ensemble des titres, pourtant à l'époque, rares étaient les groupes à avoir atteint un tel niveau de compétence en boucherie / charcuterie musicale, quand on dit que c'était l'album le plus violent à l'époque, certains trouveront peut être quelque chose à redire là dessus mais c'est en tout cas l'album étiqueté "sauvage" qui a le plus marqué son temps, et a fait passé Devin et son groupe de "presque" parfait inconnu à "stars montantes de la scène métal extrême".
Et ça dépote sévère mes amis, le genre d'expérience à vivre, dont on ne ressort pas indemne : les plus faibles vomiront, les plus forts en redemanderont. City ne laisse pas indifférent, et c'est incontestablement un album magnifiquement brutal : la brutalité dans un écrin de folie, le chaos à l'état pur, 40 minutes de bonheur.
Prenons deux titres emblématiques de cet album, tout d'abord le grandiloquent Detox, qui démarre sur une boucle de gratte hypnotique, puis Devin d'annoncer le début du carnage "Play that stupid piece of shit!", et c'est là que commence vraiment ce qui deviendra une des chansons les plus intenses que vous n'ayez jamais proposée à vos oreilles innocentes, Hoglan enclenche la fonction métronome humain pour 2 minutes 30 de double pédale et de blast hallucinants, servis par une rythmique complètement destructurée, accompagnés de riffs en pagaille en provenance directe de Verdun. Ca joue vite, c'est lourd, c'est bas, c'est bien ! On aurait pu en rester là tellement ces enchainements étaient suffisamment bien faits, mais le groupe enchaîne dans la douleur avec une minute de bridge complètement barrée, sorte de pause qui soulage les tympans, moment d'allégresse complet, avant de repartir à la charge sur le même tempo. Tout cela mis bout à bout fait au final de cette chanson la Mona Lisa de la violence musicale. Simple, carrée, efficace. Rien de moins.
Deuxième temps fort de City, les deux titres AAA et All Hail The New Flesh qui ont en commun une mélodie discrète mais soignée, qui feront les beaux jours de The Devin Townsend Band quelques années plus tard, mais pour le moment ce sera breaks furieux et guitares grasses pour All Hail et ambiance tendue pour AAA, où on sent une certaine retenue au niveau du rythme et de la structure pour mieux mettre en avant le côté malsain inhérent à la chose. Et que dire de Underneath the waves ? Tellement éprouvante,et de Room 429, sorte d'avant poste de la croix rouge au beau milieu d'un champ de bataille, chanson écrite à la base par Cop Shoot Cop et reprise ici avec talent, qui soulagera vos oreilles pendant quelques minutes.
Petits ou grands, vieux métalleux ou baby métalleux, il vous faudra absolument passer un jour par cet album essentiel, vous l'aimerez ou le détesterez (ça doit être possible), mais chacun admettra le talent et la folie qu'il a fallu à Strapping Young Lad pour accoucher d'une oeuvre aussi subversive que démente. Vous serez prévenus !
Les critiques des lecteurs
Mouaaaaaaaaaaaaah! Merci Metalorgie de m'avoir fait decouvrir cet album. Detox, quelle claque!!!!!!!!!!!!!!
Je suis sur que cet album a tué des gens tellement il est violent, malsain, fou etc....
Bof.
Désolé de ne pas trop me justifier, mais autant la technique est remarquable, autant ça m'emballe vraiment plus du tout...
Jamais le bruit musical n'aura été aussi jouissif. Quel mur de sons ! Fantastique album provenant tout droit de l'esprit décalé de Devin Townsend. A écouter au moins une fois pour ne pas passer pour un inculte ;-)
Cet album est de 1997, et n'a absolument rien à envier aux productions actuels. Le son est parfait, massif, puissant et jouissif. Les génies d'Holgan & Devin ont encore frappé fort. Cet album est incroyable de violence, le premier l'était déjà, mais ici on sent la maitrise, un deuxième album permet de savoir si un groupe à du talent ou non. On voit bien qu'ici on a affaire à des génies qui ne cesseront de nous surprendre aux fils des années.
Je met un bémol sur des constructions complexes. A ce niveau c'est un des albums les moins réussis de la discographie, mais on a une qualité de composition irréprochable qui compense cet aspect. Le seul problème vient de sa durée, seul 10 titres qui s'écoutent bien trop vite.
Un monument mégalithique dans le jardin du métal, façon 2001 odyssée de l'espace ! Depuis que je suis tombé dans la marmite "Devin Townsend" avec, 70% tout ce que j'écoute gravite autour de ces 4 albums, S.Y.L, CITY, Terria, Biomech. Un boulot monstre, un sens mélodique et des harmonies inné, une capacité de construction de morceaux en plusieurs niveaux d'une complexité parfois équivalente à des mises en place d’orchestre philharmonique, le tout immergé dans un monde de génie flirtant avec la limite de la pure folie. 20 ans que j'en bouffe et il reste définitivement le centre de mon univers métal. J'en ai rêvé, Dieu Devin l'a fait ! Que les fans de bourrin se ruent dessus et mettent leur casque anti bastos ! Un must have ! |;;/.
Les mots de la conclusion de lelag résument bien l'album, perso j'opte aussi pour ce qualificatif, un album FOU. Ce n'est pas le genre d'album qu'on assimile en une écoute d'ailleurs c'est le genre d'album qu'on assimile jamais totalement et c'est d'ailleurs ce qui fait que je ne lui met pas plus. Par période cet album peut carrément paraître oppressant et éprouvant. Il n'en demeure pas moins un album important dans l'histoire du metal.
Un des plus grands albums de tout les temps!
Quelle baffe quand j'ai découvert deux morceaux sur les samplers Hard Rock Magazine de l'époque!
Aaaaaaa la la j'avais 6ans quand j'écouté detox en boucle !!!!