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Biographie

Stillrise

Formé en 1999, Strike Back voit rapidement son line-up changer et s'oriente alors vers un metal/hardcore dans la veine de Caliban et Arkangel. En 2003, le sextet grenoblois enregistre sa première démo qui ne passe pas inaperçue au sein de la scène hardcore française. L'année suivante, le groupe enchaîne les concerts, partageant notamment la scène avec Inside Conflict et Disturb. En mars 2004, Strike Back devient Stillrise, mais les membres restent les mêmes, à l'exception d'un changement de bassiste. Février 2005 sort The Blackest Dawn sur le label CustomCore (Disturb, Saïlence, ...), premier album du groupe.

12 / 20
1 commentaire (15/20).

The Blackest Dawn ( 2005 )

Auteurs d’une démo qui avait forte impression à sa sortie, début 2003, les ex- Strike Back refont surface avec leur premier véritable album : The Blackest Dawn. Une longue attente et beaucoup d’espoir pour cet album, que l’on voyait déjà propulser le groupe dans les hauts rangs de la scène hexagonale.
La première écoute surprend. Où est passée cette énergie bouillonnante qui faisait la force de leur première démo ? Qu’est-il arrivé aux guitares lors du mixage ? Pourquoi avoir abandonné le chant en français ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que Stillrise a mûri, digéré ses influences et propose désormais un hardcore/metal bien plus personnel, dans les sillages des excellents Unearth, Darkest Hour ou Caliban (époque Vent) : un fond hardcore métamorphosé par des riffs saccadés empruntés au metal, voire même ici au heavy (Something to hang on) ou au death (The rotten corpses).
Malheureusement ce qui fait l’originalité de Stillrise, à savoir cette diversité dans les riffs et la belle ingéniosité pour les incorporer à leur univers hardcore, se voit franchement pénalisé par la faiblesse de la production. Les guitares manquent nettement de relief et s’effacent derrière une batterie qui n’est pas non plus à son avantage, souffrant d’un son de caisse claire diffus et d’une grosse caisse sans puissance. 
Malgré cela, les morceaux finissent par faire leur effet et l’écoute de l’album en est facilitée. Le premier morceau Drowned in poison annonce la nouvelle orientation musicale du groupe : plus de mélodies, une énergie davantage maîtrisée et des structures plus complexes. Cependant les couplets s’avèrent souvent longuets, et certains morceaux auraient gagné en efficacité s’ils avaient été écourtés. Les deux chanteurs enrichissent toujours les compositions par leur complémentarité de style. Sur Seem to be plane l’ombre de la scène new-yorkaise (Sick of it all, 25 Ta life…), amusante référence avec un finish tout aussi surprenant. Burn your flag est sûrement le morceau le plus intermédiaire entre la démo (désormais renommée StrikeBack et fournie en accompagnement de cet album en version remasterisée) et ce The Blackest Dawn. L’album se termine en beauté sur l’ironique The rotten corpses : une composition brutale, variée, terriblement efficace.
Avec The Blackest Dawn, Stillrise s’affirme et se distingue en évoluant dans un style hybride où s’entrechoquent metal, hardcore old school, death. Seulement cet album laisse un goût d’inachevé, déjà par le nombre de titres (seulement 7, plus une intro et un interlude), mais surtout par la fadeur de la production. Néanmoins on reste confiant pour la suite, car ce groupe est talentueux.

A écouter : Drowned in poison, Something to hang on, The rotten corpses
15.5 / 20
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Strike Back ( 2003 )

Première démo studio et première réussite pour les 6 membres du jeune groupe grenoblois. Au programme 20 minutes de métal/hardcore qui tâche : fûts martelés, riffs acérés, voix rageuses, basse vrombissante, quoiqu' un peu lontaine, le tout servi par une production plus que correcte.
Après une brève introduction, le groupe entre directement dans le vif du sujet avec Laisse moi : premier contact avec la désormais classique mais efficace combinaison à deux chanteurs, s'appuyant sur la complémentarité voix grave/voix aiguë. Puis arrive Disprezzo et ses guitares saccadées, morceau se distinguant des autres par sa qualité et ses textes en italien. Les morceaux s'enchaînent sans répit et révèlent chacun le gros potentiel du groupe. Concernant les textes, les thèmes de l'honneur et de l'opposition sincérité/fausseté dans les relations humaines sont assez récurrents, à l'image du titre fierté (et son outro tout en puissance), exception faite pour dernière issue et son atmosphère macabre. Les musiciens manifestent tous une certaine aisance technique, accentuant le côté brutal des compositions. Bien qu'on puisse regretter une certaine linéarité et un défaut d'originalité (certaines structures rappellent des groupes tels que Raised Fist ou encore Eyeless), sûrement dûs a la jeunesse du groupe, Strike Back nous livre une excellente et prometteuse première démo. A surveiller de près.

A écouter : disprezzo, mon c
Stillrise

Style : Metalcore
Tags :
Origine : France
Site Officiel : stillrise.com
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