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Biographie

Stephen Brodsky

Stephen Brodsky : Chant/Guitare
Johnny Northrup : Basse/Casio SK-1/Chant
Kevin Shurtleff : Batterie /Percussions/Chant

Malgré une liberté de création bien présente au sein de Cave In, Stephen Brodsky ne cesse depuis quelques années de nous surprendre en multipliant ses essais musicaux. En témoigne ce coup de génie en 2005 avec la sortie de You Are Awake or Asleep signé New Idea Society; disque qui aurait d'ailleurs dû faire un peu plus d'ombre à son cousin Perfect Pitch Black. Et revoilà Brodsky en 2006, d'ores et déjà auteur de son troisième effort 'solo' intitulé Octave Museum. Ce dernier aura été précédé en 2000 d'Expose Your Overdubs, puis en 2001 d'Ole Sunday. Tout ça entre un Jupiter d'anthologie, et un Tides of Tomorrow loin d'être dégueu'. Ce nouvel opus sort pour la première fois via Hydra Head, et précède lui-même la sortie en 2007 d'un nouvel effort de NIS. Bref, de quoi faire depuis l'annonce du hiatus de Cave In...

Chronique

14.5 / 20
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Octave Museum ( 2006 )

La rupture tranquille. Un concept fort, difficile à cerner et dont l’exemple le plus probant pourrait être l’EP Creative Eclipses paru en 1999. A cette époque, Cave In prenait un virage, réussi, à 180°, laissant la plupart de ses fans abasourdis. Ces dernier se rappelleront sûrement l’avant dernière piste, "Burning Down the Billboard", hommage non dissimulé aux pères fondateurs, et influence majeure de Stephen Brodsky : The Beatles.

Une formation que l’on peut qualifier modestement de…mythique, et qui se révèle donc être le point de départ des excursions solo de Brodksy. C’est en toute logique qu’Octave Museum s’imprègne pleinement de l’œuvre des Beatles (ndlr : se pencher sur Love si cela n’a pas déjà été fait) ainsi qu’en témoignent les dix pistes de ce disque, mais plus encore "Voice Electric" et "Prove Myself". Mais les Anglais ne sont là qu’une des affiliations possible avec l’œuvre de Brodsky. En effet la complexité des arrangements, et plus généralement de l’orchestration, doivent beaucoup à l’usage du Casio ; Octave Museum pullule de ces petits bidouillages, que l’on (re)découvre d'ailleurs à chaque écoute, et qui ne peuvent nous empêcher de nous référer aux incontournables Flaming Lips, aux Shins ou plus récemment à Kid Francescoli pour la French Touch. Amateurs de pop joyeuse et joueuse, ce disque est pour vous.

Bien évidemment Brodsky oblige, Octave Museum conserve ses sonorités aériennes, noisy, qui firent le pont entre Until Your Heart Stops et Jupiter de Cave In. Sans oublier cette voix désarmante, largement identifiable, que l’on placerait volontiers aux côtés d’un Jeremy Enigk (Sunny Day Real Estate), Robert Pollard (Guided By Voices) et même Colin Meloy (The Decemberists) pour ainsi former un Il Divo Due.

Même si ce troisième opus n’arrive clairement pas à la cheville de ses aïeux, celui-commence sérieusement à leur titiller la voûte plantaire et ça n’est pas pour nous déplaire. De quoi se demander en toute légitimité jusqu’où osera aller l'ami Brodsky? Début de réponse en 2007?

Ecouter sur MySpace.

A écouter : Sentimental Case; Bluebell; Red Headed Butterflies
Stephen Brodsky

Style : Indie Pop
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Origine : USA
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