Mercredi 29 novembre 2023

Voici l'affiche complète du Hellfest 2024 : Metallica, Foo Fighters, Avenged Sevenfold, Machine Head, Queens Of The Stone Age, The Offspring, Dropkick Murphys, Saxon, Prodigy, Megadeth, Tom Morello, Mass Hysteria, Fear Factory, Extreme, Royal Blood, Slaughter To Prevail, Karnivool, Ordern Ogan, Lovebites, Asinhell, Extreme, Mammoth WVH, Black Stone Cherry, The Dead Daisies, Alien Weaponry, Darken, Heart, Nova Twins, High On Fire, Cosmic Psychos, Bad Omens, Babymetal, Ice Nine Kills, Bleed From Within, Shaka Ponk, Steel Panther, Lofofora, While She Sleeps, Savage Lands, Wargasm, Ankor, Saint Agnes, Bruce Dickinson, Accept, Yngwie Malmsteen, Stratovarius, Rhapsody Of Fire, Eternal Champion, Sumerlands, Cyrtal Viper, Corey Taylor, Frank Carter And The Rattlesnakes, Simple Plan, Neck Deep, Hot Milk, Bad Situation, Enter Shikari, Thursday, Crytal Age, Stinky, Thrown, Body Count, Biohazard, Clawfinger, 311, Harms Way, Speed, Dropout Kings, Smash Hit Combo, Eight Sins, Suicidal Tendencies, The Interrupters, Nekromantix, Didier Wampas, 8.6 Crew, The Casualties, Total Chaos, The Dead Krazukies, Fallen Lillies, Cock Sparrer, Madball, Shom Me The Body, High Vis, Drug Church, Scowl, Gel, Sorcerer, All Them Witches, Graveyard, Green Lung, Khemmis, Komodrag And The Mounordor, Fu Manchu, Witch, 1000Mods, Corrosion Of Conformity, Nebula, Black Rainbows, GozuThe Devil's Trade, Red Sun Atacama, Mr Bungle, Chelsea Wolfe, Kvelertak, Brutus, Julie Christmas, Oxbow, Spotligts, Konvent, Rival Sons††† (le side projet de Chino Moreno de Deftones), City Morgue, Therapy?, Rendez Vous, Dool, Heriot, Pencey Sloe, Sodom, Dark Tranquillity, Brujeria, Immolation, Wormrot, Pain Of Salvation, Amorphis, Ne Obliviscaris, Einar Solberg, Klone, Textures, The Acacia Strain, Solitaris, Karma Zero, Dismember, Nile, Kataklysm, The Haunted, Legion Of The Damned, KronosSanguisugabogg, Blockheads, Nakkeknaekker, I Am Morbid, Suffocation, The Black Dahlia Murder, Shadow Of Intent, Caliban, .Brand Of Sacrifice, Destinity, Deficiency, Cradle Of FilthShining, Gggolddd, (Dolch), Morne, Emperor, Satyricon, Anaal Nathrakh, Kanonenfieber, Ereb Altor, MorkShores Of Null, Imperial Crystalline Entombment, Houle, Eivor, Korpiklaani, SkycladCorvus CoraxSkálmöld, Wayfarer, Hrafngrímr, Uuhai, Eihwar, Dimmu Borgir, Tiamat, Batushka , Wiegedood, Yoth Iria, Tryglav, Pensées NocturnesSang Froid.
Il manque encore quatre noms à annoncer (dont un nom de mainstage du soir).

Jeudi 12 octobre 2023

Steel Panther a sorti un clip pour On Your Instagram, un titre qui parle de la vision factice des réseaux sociaux.

Lundi 03 juillet 2023

Grum LeeCadjoleene viennent de mettre en ligne (et en intégralité) leur concert au Hellfest 2023 sur Youtube. Vous pourrez souffrir leurs neuf reprises acoustiques approximatives en français de Mötley Crüe, Iron Maiden, Steel PantherTenacious D, AC/DC, Judas Priest et Manowar... Et oui, à cause de leurs conneries, Manowar va toucher indirectement des sous de la part du Hellfest, en droit d'auteur via la SACEM (sans doute pas grand chose, mais Joey DeMaio ne crachera sûrement pas dessus !).

Samedi 04 mars 2023

On the Prowl, le tout dernier Steel Panther (glam parodique - USA) est sorti et voici l'un des titres qui le compose et qui sont sont tous disponibles sur la page du groupe.

Vendredi 24 février 2023

Grosse semaine de sorties ! Qu'allez vous écouter ?
- Hypno5e (Metal Expérimental, France) 🎧
- Insomnium (Death Metal Melo, Finlande) 🎧
- Godsmack (Alt Metal / Hard Rock, USA) 🎧
- Big BraveI (Expérimental / Doom, Canada) 🎧

(Hed) P.E. (Nu Metal / Fusion, USA, Album de reprises) 🎧
- 7 H.Target (Tech Death, Russie) 🎧
- Acid Gras (Punk Rock / Garage Rock, France) 🎧
- Adversor (Thrash, Italie) 🎧
- Air Raid (Heavy Metal, Suède) 🎧
- Alborn (Alt Metal, USA) 🎧
- Algiers (Post Punk / Rock / Electro, USA, Avec plein d'invités dont Zack De La Rocha (Rage Against The Machine), Jae Matthews (Boy Harsher), Backxwash...) 🎧
- Anatomy Of Habit (Death Rock / Post Punk, USA) 🎧
Ascension (Power Metal, Allemagne) 🎧
- Asylence (Death Melo / Metalcore, USA) 🎧
- Azaghal (Black Metal, Finlande) 🎧
- Bodyfarm (Death Metal, Pays-Bas) 🎧
- Burn The Ocean (Alt Metal, Italie) 🎧
- Ciemra (Dark Metal, Biélorussie) 🎧
- Coffinborn (Death Metal, Hongrie) 🎧
- Crown Of Madness (Tech Death, Canada) 🎧
Damefrisør (Post-Punk, UK) 🎧
- Dark Embrace (Death Metal Melo / Thrash, Espagne) 🎧
- Death Pill (Punk, Ukraine) 🎧
- Dope (Nu Metal / Indus, USA) 🎧
- El Supremo (Stoner, USA, Avec Chad Heille, ex Egypt) 🎧
- Enemy Of Reality (Metal Sympho, Grèce) 🎧
- Fat Heaven (Punk, USA) 🎧
- FesterDecay (Grindcore, Japon) 🎧
- Fu Manchu (Stoner, USA, Des reprises pour ces éditions pour les 30 ans du groupe.) 🎧
- Funeral Winds (Black Metal, Pays-Bas) 🎧
- Going Off (Punk / Hardcore, USA) 🎧
- Hammerhedd (Thrash Metal, USA) 🎧
- Heavensgare (Deathcore, Australie) 🎧
- Heidevolk (Folk / Viking Metal, Pays-Bas) 🎧
- Hog Meets Frog (Fusion, Autriche) 🎧
- Host (Gothic Rock / Synthpop, UK, projet de Nick Holmes et Greg Mackintosh de Paradise Lost) 🎧
- Hurricane On Saturn (Electro / Rap / Metal, Croatie) 🎧
- Icestorm (Death Melo / Metalcore, Espagne) 🎧
- Idolatrous (Death Metal Melo, USA) 🎧
- Iron Curtain (Speed / Thrash / Heavy Metal, Espagne) 🎧
- Iron Kobra (Heavy Metal, Allemagne, Split avec Atom Smasher) 🎧
- Isolant (Doom / Indus, USA) 🎧
- Kauan (Post-Rock, Russie) 🎧
- Küntsquäd (Crust / Death Metal, Australie) 🎧
- Le Mur (Alt Rock, Espagne) 🎧
- Lovebites (Power Metal, Japon) 🎧
- Lucero (Punk Rock / Alt Country, USA) 🎧
- Maerzfeld (Indus Metal, Allemagne) 🎧
- Manigance (Power Metal, France, Version en anglais de son album Le Bal Des Ombres) 🎧
- Megaton Sword (Heavy Metal, Suisse) 🎧
- Merlock (Stoner Metal, USA) 🎧
- Molitoth (Prog Rock, USA) 🎧
- Mortalus (Heavy / Thrash, USA) 🎧
- Morwinyon (Black Metal, Italie) 🎧
- Mythraeum (Black Metal, USA) 🎧
- Märvel (Hard Rock, Suède) 🎧
- Naut (Death Rock, UK) 🎧
- Necrovation (Death Metal, Suède) 🎧
- Nightwölff (Heavy Metal / Hard Rock, USA) 🎧
- Old Spirit (Thrash / Stoner, USA, Projet solo de Jason Hartman (Vanishing Kids, Jex Thoth)) 🎧
- Omega Infinity (Black / Death Metal, International) 🎧
- Ontborg (Black / Death, Italie) 🎧
- Pil And Bue (Hard Rock / Stoner, Norvège) 🎧
- Pist (Stoner Metal, UK) 🎧
- Praetor (Thrash, Luxembourg) 🎧
- Resignation (Punk Rock, USA) 🎧
- Robes Of Snow (Post-Black Metal / Folk, USA, Split avec Uzlaga) 🎧
- Sarcoptes (Death Metal, USA) 🎧
- Satanika (Thrash / Death, Italie) 🎧
- shame (Post Punk, UK) 🎧
- Siena Root (Stoner / Rock 70's, Suède) 🎧
- Sleep Terror (Experimental / Prog Death, USA) 🎧
- Slumbering Sun (Sludge / Doom, USA) 🎧
- Steel Panther (Glam Metal, USA) 🎧
- Stöner (Stoner, USA) 🎧
- The Design Abstract (Death Melo / Sympho, Canada) 🎧
- The Mountain King (Drone / Doom, Allemagne) 🎧
- To The Grave (Deathcore, Australie) 🎧
- Total Hate (Black Metal, Allemagne) 🎧
- Venomous Concept (Crust / Grind, USA, avec des membres de Napalm Death, Brutal Truth, Lock Up) 🎧
- Wretched Fate (Death Metal, Suède) 🎧
- Ygør Keim (Indus / Death Rock, France) 🎧
- Úzkost (Black / Sludge / Doom, USA) 🎧

Jeudi 16 février 2023

Steel Panther a sorti une vidéo NSFW pour le nouveau titre Friends With Benefits, en plus le groupe a lancé une appli de rencontre pour les fans du groupe. On The Prowl sort le 24 février.

Samedi 10 décembre 2022

Vous avez raté la sortie de 1987 de Steel Panther il y a quelque jours ? C'est pas grave, voici de quoi vous rattraperOn the Prowl sera de la partie le 24 février.

Mercredi 07 décembre 2022

1987, nouvel extrait de Steel Panther, est en écoute ici. On The Prowl sort le 24 février. 

Vendredi 07 octobre 2022

Steel Panther sortira son sixième album On The Prowl le 24 février prochain. Un premier single est disponible : Never Too Late (To Get Some Pussy Tonight).

Vendredi 13 mai 2022

Steel Panther sera en plein mix du prochain opus en juin. 

Jeudi 03 mars 2022

Steel Panther sera à Paris le 11 juillet 2022 (Bataclan).

Mardi 13 juillet 2021

Dans une interview de Michael Starr réalisée par Onella Carlone, la journaliste allemande pour Comebackstage on apprend notamment que Steel Panther a changé sa manière de préparer un album à cause du Covid, et qu'ils ont déjà deux morceaux de prêt pour leur prochain album qui comptera à priori quatorze titres. Plus de détails et d'informations pour nos amis anglophones dans l'interview.

Lundi 21 juin 2021

Crobot dévoile le clip de Everyone Dies avec Stix Zadinia de Steel Panther en invité. L'ep Rat Child est sorti il y a trois jours chez Mascot Records.

Mercredi 07 avril 2021

Steel Panther bosse sur un nouvel album. Plus d'infos

Samedi 05 décembre 2020

On est beaucoup a l'avoir dit, mais les premiers à l'avoir fait en musique c'est Steel Panther

Vendredi 09 octobre 2020

"Uranus" de Nanowar Of Steel, avec un feat de Michael Starr (Steel Panther) ? Le clip est en ligne !

Jeudi 24 septembre 2020

Pour 7500$ Steel Panther écrit et enregistre une reprise d'un de leur titre avec des paroles custom, juste pour vous... La blague commence à chiffrer.

Samedi 05 septembre 2020

On avait pu les apercevoir brièvement du coté obscur de la Force, cette fois ci c'est un clip entier que Steel Panther ont fait version black metal.

Jeudi 18 juin 2020

Steel Panther version boys band des années 90 ? Yep, et c'est le groupe lui même qui s'occupe de la parodie pour le titre Let's Get High.

Mercredi 22 avril 2020

Steel Panther se met au Black Metal dans Let's Get High Tonight.

Samedi 11 janvier 2020

Encore un nouveau clip pour Steel Panther, toujours pas très accessible à tous les publics.

Mercredi 25 décembre 2019

Et pour finir en beauté, c'est cadeau : Grum Lee (accompagné de Cadjoleene) a mis en ligne deux nouvelles reprises acoustiques (avec paroles traduites en français) sur soundcloud :
- Indépendant de Sacred Reich (avec pour la première fois de la flûte à bec !)
- Propriété commune de Steel Panther (enregistrée en live au Klub le 12 septembre dernier)

Mercredi 27 novembre 2019

Ca y est l'affiche du Hellfest 2020 est enfin là ! En image ici ou on la voilà en textuel :

Vendredi :
Mainstage 1 : Deftones, Incubus, Un groupe non annoncé, LeprousEgo Kill Talent, SoenFrog Leap
Mainstage 2 : Volbeat, The Offspring, Un groupe non annoncé, Frank Carter And The Rattlesnakes, The Inspector CluzoGhostmane, Danko JonesThe WildheartsLaura Cox
Altar : Obituary, Death DTA, At The Gates, Entombed A.D.Grave, UnleashedCadaver, Necrowretch, Tremplin Voice Of Hell,
Temple : Mayhem, Abbath, Rotting Christ, Primordial, The Great Old Ones, SethMephorash, Numen, Tremplin Voice Of Hell
Valley : Electric Wizard, Baroness, OM, Witchcraft, Black Mountain, Elder, ASG, Greenleaf, Ecstatic Vision
War Zone : Body Count, Suicidal TendenciesPowerflo, Youth Of TodayDog Eat DogSlapshotJesus PieceHigher PowerIn Other Climes

Samedi :
Mainstage 1 : Faith No More, Infectious GroovesAlter Bridge, Un groupe non annoncé, Heaven Shall Burn, Thy Art Is MurderCrystal LakeFire From The Gods
Mainstage 2 : Deep Purple, Airbourne, Steel Panther, Alestorm, The DarknessLast In LineL7The Dead DaisiesGalactic Empire
Altar : Sepultura, Sacred ReichFlotsam And JetsamExciter, LoudblastXentrixRectal SmegmaBrutal SphincterKarras
Temple : WardrunaThe Hu, Ensiferum, Taake, Kampfar, EinherjerHelheimAkatrumArtús
Valley : Envy, MonoJohn Garcia And The Band Of Gold, High On Fire, Pelican, Me And That ManThe PicturebooksDuel, Point Mort
War Zone : Social Distortion, Anti Flag, Agnostic FrontReverend Horton HeatThe Toy DollsFrustation, Guerilla PoubelleLion's LawGrade 2

Dimanche :
Mainstage 1 : System Of A Down, Korn, Maximum The HormoneBaby Metal, Jinjer, Lacuna CoilKontrustDeadly Apples
Mainstage 2 : Judas Priest, Running Wild, DownMichael Schenker, Doro, Sortilège, Delain, Battle BeastTempt
Altar : Devin Townsend, Meshuggah, The Black Dahlia Murder, Periphery, Dying Fetus, Misery IndexIngestedDyscarnateExocrine
Temple : Watain, AlcestBelzebubsBorknagar, Gaahls Wyrd, Regarde Les Hommes Tomber, Numenorean, Penitence OniriqueDeliverance
Valley : Killing Joke, Perturbator, Life Of Agony3Teeth, Hangman's ChairTwin Temple, Inter Arma, Lysistrata, Abrahma
War Zone : Walls Of Jericho, August Burns RedWhile She Sleeps, LionheartRotting OutMoscow Death BrigadeLandmvrksWolfpack


Le festival est déjà complet pour les pass 3 jours, restera les pass journalier (dont la date d'achat n'est pas encore annoncée).
Alors ?

Samedi 23 novembre 2019

En cliquant sur le lien suivant, puis sur "je comprends et j'accepte" vous aurez le droit à la nouvelle vidéo -18 de Steel Panther; Gods of Pussy. 

Mercredi 13 novembre 2019

Le Graspop Metal Meeting a annoncé 74 groupes pour son édition 2020 (les 18-19 et 20 juin en Belgique), pour info on retrouve souvent une bonne partie de l'affiche au Hellfest : August Burns Red, Alcest, Airbourne, AlestormAlter Bridge, Amorphis, Anti Flag, AnathemaBaby Metal, Battle BeastBeyond The Black, Body Count, Boston ManorBury Tomorrow, Chelsea GrinCreeper, Deep PurpleDeeznuts, DeftonesDog Eat Dog, Down, Dying FetusDream State, Enter ShikariExciterForeignerFields Of The Nephilim, Heaven Shall Burn, High On Fire, In Extremo, Kadavar, Killswitch Engage, Killing Joke, Korn, Lagwagon, Mayhem, Me And That Man, Mercyful FateMisþyrmingMethod of DestructionMotionless In White, My Dying Bride, Naglfar, Obituary, OpethOf Mice And MenOur Survival Depends On Us, P.O.D., Paradise LostPowerflo, Sacred Reich, Powerwolf, SepulturaSHVPES, SilversteinSlap Shot, Soen, Steel Panther, The Great Old Ones, The Offspring, The Vintage CaravanThunderVltimas, Tribulation, Wednesday 13Wayward Sons.
Mise en vente ce vendredi.

Mardi 01 octobre 2019

Le Heavy Metal Rules de Steel Panther est sorti il y a quelques jours. A écouter par ici.

Mercredi 25 septembre 2019

Toujours dans la finesse et la retenue qu'on leur connaît, Steel Panther a clippé le titre Fuck Everybody

Samedi 07 septembre 2019

Encore un nouvel extrait du prochain Steel Panther. Cette fois c'est Gods of Pussy qui est publiée par le quatuor (quintuor ?) californien.

Encore un nouvel extrait du prochain Steel Panther. Cette fois c'est Gods of Pussy qui est publiée par le quatuor (quintuor ?) californien.

Samedi 10 août 2019

Heavy Metal Rules sortant le 27 septembre, il était temps pour Steel Panther de faire un clip !

Mercredi 10 juillet 2019

Le nouveau clip et morceau de Steel Panther se nomme All I Wanna Do Is Fuck (Myself Tonight). Il est extrait de Heavy Metal Rules (pochette), prévu le 27 septembre. 

Mardi 02 juillet 2019

Steel Panther annonce un nouveau single pour la semaine prochaine. Son nom ? "All I Wanna Do Is F**k (Myself Tonight)".

Mercredi 12 juin 2019

Un live pro (3 titres) de Steel Panther au Wacken 2018 est à voir dans la suite

Samedi 04 mai 2019

Live-report : il y a une semaine nous étions au Slasher Metal Fest, juste à côté de Toulouse. Au menu, Les NécrophagesOvercharger, Volker, Nervosa, Leprous, et Steel Panther. La galerie photo est dispo depuis quelques jours par ici, et on vous raconte ce qu'il s'y est passé par là.

Lundi 29 avril 2019

Photos : Les photos du Slasher Metal Fest, qui s'est déroulé ce week end, sont en ligne ici. Au menu du jour : Steel Panther, Leprous, Nervosa, VolkerOvercharger et Necrophages.

Samedi 27 avril 2019

Concert du Jour :
All My Memories (Hardcore) + Exocrine (Death Metal) + Artifex (Thrash) + Enkarnis (Death) seront ce soir au Klub (Paris). Toutes les infos sur l'event FB. 
- Ce soir, c'est le Slash Metal Fest à Toulouse (Event FB). Au menu, on y retrouve : Steel Panther, Leprous, VolkerOvercharger et Les Necrophages.

Vendredi 26 avril 2019

Samedi,  c'est le Slash Metal Fest à Toulouse (Event FB). Au menu, on y retrouve : Steel Panther, Leprous, VolkerOvercharger et Les Necrophages.

Lundi 01 avril 2019

Steel Panther espère sortir son prochain disque à la fin de l'année. Plus d'infos

Mardi 26 février 2019

Gus G (ex Ozzy Osbourne) est venu sur scène avec Steel Panther, désguisé en Satchel G (le guitariste de Steel Panther, vous suivez ?), tout ça pour une reprise de Crazy Train.

Mardi 22 janvier 2019

Le 27 avril prochain aura lieu le Slasher Metal Fest au Phare (31). Toutes les infos sur l'event FB. Pour le moment, Steel Panther et Leprous ont été annoncés.

Mercredi 16 janvier 2019

Amon Amarth a bouclé l'enregistrement de son nouvel opus qui devrait sortir au printemps chez Metal Blade Records. Il a été enregistré au Sphere Studios de North Hollywood par Jay Ruston (Anthrax, Steel Panther).

Vendredi 16 novembre 2018

Jeudi 04 octobre 2018

Michael Starr (Steel Panther) qui imite Ozzy Osbourne sur scène ? Yep.

Lundi 25 juin 2018

Live Report : Dernier jour du Hellfest 2018, c'est passé très (trop ?) vite. Retour sur les derniers groupes du festival.

Plebeian Grandstand : Le rendez-vous immanquable pour démarrer cette dernière journée du weekend se passait sous la Temple à 11h00 afin de voir les toulousains de Plebeian Grandstand. La musique du groupe agit sur l’auditeur comme un tank qui lui roule dessus et qui ne le laissera pas souffler pendant toute la durée du set, ou alors très peu. Les quelques rares moments de pause sont d’autant plus oppressants que l’on redoute ce qui va arriver ensuite. Faisant la part belle au dernier album False HighsTrue Lows avec un détour par 2014 avec Lowgazers le temps de deux morceaux, la prestation du groupe est aussi maîtrisée que jouissive avec un son parfait, la meilleure entrée en jambe possible pour ce dernier jour.

Au Dessus : La Lituanie à l’honneur sous la Temple en ce dimanche matin, les gaziers envoient leur dossier Black Metal moderne sans défaillir et réveillent un auditoire conquis. Sans trop se la jouer ces messieurs ont aligné un set de mecs qui maîtrisentleur sujet, propre, simple, basique. Environ tout le monde était d’accord pour confirmer la qualité de la chose. Le quartet n’a qu’un album en stock, mais ils sont déjà assuré de marquer les esprits. On verra ce qu’ils sont capables de produire par la suite, en attendant on peut se permettre d’être confiants et de savourer un set fameux et bien trop court.

Warning : Sous la Valley, nous voilà devant Warning, groupe culte dans le genre pour son album Watching From A Distance, simplement beau à pleurer par sa simplicité et ses vocalises pleines de sensibilité. Le show démarre en effet sur l’entame de l'album en question, rayonnant par ses arpèges crève cœur et son tempo plombé. La Valley se recueille, écoute religieusement les Anglais, Accompagnée par une lumière tamisée et une brise légère. L'ambiance est définitivement intimiste et on en oublierait presque le contexte du festival. Seul vrai bémol, la voix de Andy Prestidge est assez souvent trop perdue dans la reverb et pas assez en avant. Les guitares quand elles jouent en harmonie sauvent la mise et assurent le rôle de fil rouge tout au long du set. Pour l'expérience, le contexte particulier de cette performance et mine de rien de beaux moments de nostalgie, Warning était l'une des formations à aller écouter sous la tente des musiques Fuzz et lentes. Et on ne saura que trop conseiller d'écouter ce fameux Watching From A Distance si déprimant et personnel.

The Great Old Ones : La journée des concerts à capuches de la Temple continue avec les bordelais de The Great Old Ones pour leur troisième passage au Hellfest mais le premier avec le nouveau line-up après le départ de Jeff Grimal, et l’arrivée, notamment, de Benoît "Barby" Claus bassiste de Gorod. Benjamin Guerry en maître de cérémonie horrifique prend ainsi la responsabilité de s’occuper de l’intégralité des parties de chant et que ce soit au niveau des lumières et de tous les éléments disposés sur scène, tout nous rappelle à l’univers de Lovecraft et ses démons pour mieux nous immerger dans cette ambiance si particulière. Un set génial et immersif avec un climax atteint sur le fantastique Je Ne suis Pas Fou. Encore une grande réussite pour les bordelais.

In This Moment : Alors, musicalement, In This Moment n’a pas été la révélation du festival, comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre. Avec son espèce de Néo Metal à chanteuse sans vraiment d’originalité, le groupe arrive néanmoins grâce à son aspect visuel à créer une vraie ambiance et galvaniser la foule dense. En effet, le show est presque comparable à un spectacle de Rammstein (certes en modèle réduit, un " Rammstein du pauvre" comme le dit l’un de nos chroniqueurs) croisé avec une performance de danse contemporaine. Munie d’un micro attaché près de son visage (un peu comme un micro de conférencier), Maria Brink a les mains libres pour danser, jouer avec ses nombreux masques, interagir avec une figurante (son sosie, d’ailleurs), tenir un canon à fumée, etc. L’arrière de la scène est occupée par un véritable vestiaire dissimulé par un rideau, derrière lequel la vocaliste et son acolyte danseuse se changent presque entre chaque morceau pour des mises en scènes à chaque fois différentes. La fin de set est l’image la plus marquante : la figurante est en robe blanche avec un masque blanc inexpressif, du sang coulant des yeux, et portant un panneau où est écrit "shame" en lettre rouges dégoulinantes, pendant que la chanteuse la martyrise avec une longue règle de professeur d’école en portant un chapeau pointu en mode KKK sur lequel est verticalement écrit "whore". Sur un fond de lâcher de ballons de baudruche pour égayer le tout.

Exumer : Petite leçon de Thrash Metal à l’ancienne avec les allemands d’Exumer en début d’après-midi sous la Altar. Trente secondes après le début du set, les pogos sont lancés. Le public manque à l’appel, mais les moshers sont présents et le groupe est hyper énervé déversant des riffs scalpels et un chant à te prendre des patates dans la gueule. Les mecs en veulent et transmettent une énergie hyper positive qui se répercute dans le pit qui va se grossir au fur et à mesure des morceaux du culte Possessed By Fire avec par exemple A Mortal In Black, Fallen Saint et la putain de tuerie de titre éponyme. Circle pit à foison, pogos, la fosse est au taquet et Exumer en est plus que ravis. Le groupe qu’il fallait en plus de ton café pour se réveiller un dimanche après-midi.

Grave Pleasures : Anciennement Beastmilk, Grave Pleasures est l’un des nombreux projets de Mat McNerney (Code, HexvesselDødheimsgard). Ayant sorti le nouvel album Motherblood l’année dernière, ça ne les empêche pas de taper allègrement dans le répertoire de Beastmilk. En effet, la formation finlandaise de Death Rock / Post Punk n’ayant pas entièrement coupé le cordon, ne boudons pas notre plaisir de voir le groupe interpréter plusieurs titres de l’album Climax comme Fear Your Mind, Love In A Cold World ou Death Reflect Us. Un set mené d'une main de fer par son leader Mat McNerney, comme d'habitude.

Asking Alexandria : A l’instar de Bullet For My Valentine hier, une Mainstage accueille aujourd'hui aussi des hipsters metalcoreux. Comme hier, Asking Alexandria n’arrive pas vraiment à créer une émulation dans le public, malgré un groupe beaucoup plus sympathique et simple. Depuis le retour du frontman originel et la sortie du dernier album, le tournant Rock’n’Roll / Emo sensible est assumé, et ceci explique peut-être cela. Le hit des débuts, Final Episode, est même adapté au nouveau style du groupe, et est chanté au lieu d’être hurlé comme en studio. L’efficacité est néanmoins là, surtout sur le final Alone In A Room, leur dernier single tubesque.

The Lurking Fear : Du Death Metal tendance suédoise avec le chanteur Tomas Lindberg d’At The Gates. En une ligne tout est résumé, ou presque. Ca riff manière HM-2, Tomas est en forme, mais ça semble déjà tellement entendu ou générique qu’on a du mal à y accorder plus d’attention qu’un quart d’heure de politesse. Pourtant les musiciens sont impliqués mais ça ne suffit pas. Ni mauvais, ni génial, ni spécialement bon. Le genre de groupe sur lequel tu te dis “oui, ok” et tu passes à autre chose.

Killswitch Engage : Les américains sont en forme, ce qui permet d’excuser la coupe de cheveux douteuse de Jesse Leach. Au moins le frontman assure dans le rôle de frontman et, surtout, sur ses lignes de chant qu’il soit en clair ou en registre hurlé. Des morceaux de tous les albums, comme A Bid Farewell ou Always, des leads de guitares qu’on entend et un public bien réactifs, que demander de plus donc ? Killswitch Engage a fait largement le boulot et il se permet de conclure sur My Curse et une reprise d’Holy Diver, de quoi se mettre les derniers récalcitrants dans sa poche. Un très bon concert !

Re - Killswitch Engage (vu par un autre chroniqueur) : « This n’est pas le festival de les pussies : we fucking want to fucking see a motherfucking fucking circle fucking pit, mother-fucking-fuckers ! ». C’est ce que demande subtilement le chanteur de Killswitch Engage environ à la moitié d’un set à l’image de cette phrase : c’est kitsch tellement c’est too much, mais le côté vénère est quand même à la fois drôle et prenant. La foule sera moyennement réactive jusqu’au vieux hit My Curse que tout le monde reconnaît, quasiment à la fin de la prestation. On notera aussi la bonne humeur de l’un des guitaristes, en short au motif du drapeau ricain et ne perdant pas une occasion de grimacer ou de tortiller du cul, alors que les quatre autres adoptent le look et l’attitude du coreux-bourrin. Mosh-parts et bonne humeur.

Exhorder : L'Altar laisse place au Thrash Metal pas super fin de Exhorder, coupable de deux albums dans les années 90. Exumer avait déjà bien ratissé la foule quelques heures plus tôt et on retrouve à peu près les mêmes têtes pour faire honneur aux Américains. Moins subtils que leurs confrères Allemands, les gars d'Exhorder jouent un Thrash Metal plutôt rythmique, basé sur les schémas qui tabassent purement et simplement sans proposer du riff très travaillé. Attention, aucun jugement là dedans parce que les coups de médiator tombent juste et la batterie se fait le métronome des corps en pleine convulsion. Bête et méchant, Exhorder n'en est pas moins content d'être là, remerciant plusieurs fois le public au micro alors que le chanteur gesticule avec hargne comme un Hardcoreux en colère. Air guitar et patates imaginaires, la foule s’enflamme et c’est le départ furieux d’un circle pit digne des meilleures course-poursuites de cartoons. Après quarante minutes de concert, on laisse quelques neurones sur le bord de la route, mais on repart le sourire aux lèvres.

Arch Enemy : Le public qui patiente devant la Mainstage 2 semble conquis d’avance à Arch Enemy à en juger l’ambiance que le single The World Is Yours déclenche dès le début du set. Peut-être est-ce aussi grâce aux nombreux effets pyrotechniques, à la fois sur le devant de la scène mais aussi à l’arrière, de part et d’autre du kit du batteur. Le groupe sait ce qu’on attend de lui, et sert une collection de tubes récents (You Will Know My Name, As The Pages Burn...) et anciens (We Will Rise, Nemesis...). Jeff Loomis a toujours l’air blasé, l’accent canadien de la frontwoman est toujours aussi charmant ("est-ce qu’on s’amuse bien aujourd’hui ?", les "chantez !" pendant les refrains...), sa voix growlée est toujours un poil moins rocailleuse qu’en studio, un show toujours aussi carré depuis la dernière fois qu’on vous en a parlé ... Au final, ce qui change le plus, c’est qu’Alyssa White-Gluz est désormais frisée et à des mèches blondes dans sa crinière bleue. Le concert est très bon, mais ni mieux ni moins bien que d’habitude, et la lassitude s’installe.

Batushka : Chose inhabituelle, Ghost se produisait sous la Temple cette année. Étrange mais bon, quand on voit le matos qu'ils nous ont ramené pour la messe du dimanche on ne va pas se plaindre : autel, icônes disséminées un peu partout et robes monacales de circonstance. Les fidèles sont nombreux, mais pas toujours attentifs (sérieusement, filmer un concert avec un téléphone tenu à bout de bras c'est inutile au possible mais passons). Les choeurs sont en place et donnent le la de cette cérémonie. Ah mais attends, ce serait pas plutôt Batushka en fait ? Bon peu importe, on est quoi qu'il arrive là pour voir du grand spectacle et il n'y a pas de quoi être déçu entre l'encensoir et les voix de stentor des mecs encapuchonnés encerclés par la fumée. Alternant mid tempos sentencieux et envolées Black Metal, les Polonais nous ressortent les rituels de Litourgiya marqués par d'excellents passages mélodiques. Parfois malheureusement les voix empiètent carrément sur les six cordes que l'on aimerait plus entendre, mais le concert tient globalement très bien la route. Aidé d'un public venu en nombre et réceptif, Batushka livre un set marquant, tant dans sa mise en scène (malgré l'heure pas tout à fait nocturne) que dans les morceaux prenant une vraie ampleur en live.

Megadeth : Pour leur quatrième passage au Hellfest, Megadeth commence son set de la pire des manières. Un problème sonore vient perturber le début du concert car aucun son de semble sortir des enceintes pendant que le groupe, non perturbé ni alerté par cette incident qui durera jusqu'à la fin du premier morceau, continue sans prendre connaissance de cela. Après ce faux départ, les choses sérieuses peuvent commencer sur le second morceau avec Hangar 18. Malheureusement même si on entend à nouveau Dave Mustaine et sa bande, le mixage du son est tout bonnement horrible et les tubes qu’on est d’habitude ravi de voir comme The Conjuring ou Take No Prisoniers deviennent un gâchis total. À côté de ça Dave se veut communicatif et prend également le temps de dédicacer à son ami Vinnie Paul le titre My Last Words, morceau que le groupe n’avait pas joué depuis une douzaine d’année. A partir de Symphony Of Destruction sur lequel Michael Amott, guitariste d’Arch Enemy, s’est vu invité sur scène, l’ensemble semble redevenu à la normale. La fin du concert verra interprétés un triple enchaînement avec à la suite A Tout Le Monde, reprise en cœur par tout le public, Peace Sells et enfin Holy Wars... The Punishment Due.

Amorphis : Tomi Joutsen n’a plus son micro-sèche-cheveux ! Par contre les siens (de cheveux) repoussent bien, merci pour lui. Ses dreadlocks emblématiques pourraient être de retour d’ici quelques années. Mais on est pas devant Amorphis pour parler chiffon ni pour enfiler des perles : les Finlandais ne perdent pas une seconde et envoient une setlist de fou, avec entre autres le récent single The Bee, le déjà culte Sacrifice, le tube Silver Bride, Wrong Direction que l’on espérait voir sur scène lors de notre chronique de Queen Of Time, Daughter Of Hate avec son saxophone, le classique Cast Away issu du tout premier album, ou encore l’énorme House Of Sleep en guise de final, sur lequel on voit slammer une personne en fauteuil roulant. Si le chanteur semblait timide au début du set, il prend de l’assurance après deux titres et fini par investir l’espace scénique et headbanger comme un forcené quand les titres s’y prêtent - souvent, donc - et l’ambiance sous la Altar devient rapidement dingue, sans temps mort jusqu'à la fin de la prestation. La voix de Tomi Joutsen est aussi incroyable qu’on le pensait à l’écoute de Queen Of Time, confirmant tout le bien qu’on pensait déjà de cette formation.

Baroness : Pour des raisons personnelles aussi importantes qu’imprévues, le batteur de Baroness a dû quitter les lieux à peine quelques heures avant leur concert. Malgré tout, les autres membres ont choisi de maintenir la prestation en la transformant en set acoustique, sans batterie. Ne s’étant jamais livré à cet exercice avant, les musiciens ont passé quelques heures à adapter leurs titres et à répéter avant de monter sur scène. Des hommes désemparés, l’âme à vif, plus inquiets et fébriles pour leur ami que pour leur concert quasi-improvisé. Un moment encore plus puissant que ce qu’on espérait, qui fera pleurer plus d’une personne dans les premiers rangs.

Alice In Chains : Soleil rasant et foule absolue pour l’un des groupes emblématiques des années 90, l’un de ceux qui a démocratisé la lourdeur du Rock. Malgré l’éloignement relatif vis-à-vis de la scène, le ressenti fut massif et un brin nostalgique. Ok, Layne Staley n’est plus là, paix à son âme, mais le chanteur actuel fait son office et s’octroie même des variations techniques au potentiel plus que certain. Les titres de Dirt autant que ceux du dernier album se succèdent et embarquent tout le monde dans un cycle majestueux, bien qu’on soit loin et que le vent fasse valser le rendu. Alice In Chains is not dead !

Septic Flesh : Les grecs sont visiblement très attendus pour leur venue sur la Temple. faut dire que Septic Flesh en live, si tu aimes la dernière fournée Death Metal moderne symphonique sur leur albums tu sera servi notamment avec pas mal de titres de Codex Omega. Mais le son est réglé au poil de cul près, que ça soit la basse ou le chant de Seth, les guitares ou les samples symphoniques qui envoient du folklorisme par paquet de douze. Ajouté à cela deux morceaux qui défoncent avec Persepolis et Anubis issus de Communion et on en avait largement pour notre argent.

Iron Maiden : Un étrange phénomène s’est répandu sur l’ensemble du festival aujourd’hui avec un nombre conséquent de festivaliers arborant un t-shirt Iron Maiden. Il faut dire que l’heure de la tête d’affiche, et sans doute du plus gros groupe de cette édition 2018, approche. Cette fameuse tournée estampillée The Legacy Of The Beast Tour nous réserve du grand spectacle digne de la tournée Maiden England ainsi que de nombreuses surprises. Doctor Doctor de UFO résonne dans les enceintes comme avant chacun de leurs concerts puis intervient alors le célèbre Churchill’s Speech, introduisant le premier morceau de ce concert : Aces High. Un des événements marquants de ce concert, au-delà du dépoussiérage d’un bon paquet de titres pas interprété depuis de nombreuses années, c’est surtout le grand retour du morceau Flight Of Icarus dont la dernière apparition sur une tournée d'Iron Maiden date de 1986 ! Je ne chercherai pas entrer davantage dans des détails qui gâcheraient la surprise à tous les lecteurs présents à leurs concerts à Paris Bercy les 5 et 6 juillet car s’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est qu’au bout du compte, c’est toujours Iron Maiden qui l’emporte.
Scream for me Hellfest !!!

At The Gates : La fessée, cul nu, intégralement. Bien que sur album on soit encore loin, en direct y a pas photo, ça casse la gueule plus qu’il n’en faut. Le Death / Thrash mélodique des suédois met au pas un public en phase de décomposition en ce dimanche pétri de soleil mais suffisamment réceptif pour réceptionner la matière, propice au cassage de nuques, propre et sans fioritures. Les papas, ni plus ni moins.

Ensiferum : J’avais prévu, comme tout le monde, de voir Iron Maiden. Mais n’ayant pas campé aux Mainstages depuis 14h30, je me retrouve si loin que même regarder le set des Britanniques sur les écrans géants relève du défi. Le son m’arrive tout étouffé, et en prime, une dizaine de membres du gang de Jacky Grobof (surnommé "Jacky La Cuite"), mugissent les riffs de Maiden en les ponctuant de leur cri de guerre, el famoso "apérooo". Résigné, je suis allé voir autre chose, un peu par défaut, un peu parce que j’aime bien ce qu’a fait Ensiferum à une époque et au final c’était cool. Le groupe a une palette entière d’hymnes sous le coude et ne se sont pas privé de nous servir From Afar et autres Twilight Tavern. Voilà. C’est tout. Quoi ? Oui, je sais, je parle plutôt du fait de ne pas voir Iron Maiden que du fait de voir Ensiferum, mais que voulez-vous, la festivité du Metal Folk/Pagan des Finlandais n’efface pas l’amertume de la situation.

Exodus : Bagarre générale pendant le set des thrashers, où huit brûlots tirés des trois premiers albums s’imposent en maîtres (seuls trois titres post-2000 sont joué !). Le groupe est content d’être là et déborde d’énergie, et le public de l’Altar le leur rend bien. Pas un, mais deux bravehearts sont demandés par les Américains et le pit est ravi de s’exécuter. Pendant ce temps, depuis le fond de la Altar, on aperçoit les écrans géants de la Mainstage sans en percevoir le son : Marilyn Manson semble faire un spectacle à la Steel Panther à base de filles à poil. Bon bah on reste sur Exodus qui nous termine avec son massif Strike Of The Beast.

Amenra : Qu’est-ce qui fait un bon concert d’Amenra ? Sans doute l’état d’esprit avec lequel on appréhende le groupe. Car leur musique est- plus que viscérale. Ca, les fans le savent, et ceux qui ne connaissent pas encore, vont en faire les frais. Un concert monolithique, comme à leur habitude, un son d’une lourdeur rarement égalée et Colin qui dégueule sa haine sur scène. Mais tu le sais déjà si tu as déjà écouté les belges ou vu l’un de leurs concerts. Et en soit rien ne diffère trop de leurs précédents sets avec une setlist parfaite sur un créneau d’une heure (Razoreater, Plus Près De Toi, Nowena - mais sans Scott Kelly hélas -, Am Kreuz, Silver Needle) un son incroyable tellement noir et profond et surtout Colin qui n’est pas en reste vocalement. Un truc que tu te bouffes en plein bide, qui te fait ressurgir les choses les plus malsaines au fond de toi. Une catharsis comme peu de groupes peuvent le faire.

Nightwish : La caution Metal Symphonique du festival se sera fait attendre jusqu’au dernier créneau du dernier jour, mais l’attente valait le coup. L’introduction est grandiose et pleine de tension, et débouche sur un End Of All Hope puissant et souligné par des effets pyrotechniques. Pour rappel, Nightwish est en ce moment au milieu de sa tournée Decades, qui sert de prétexte à déterrer de vieux titres rarement joués ces dernières années. On aura droit à 10th Man Down, à Come Cover Me ou encore à Gethsemane, dont le riff d'intro aurait certes pu être plus propre. D'ailleurs puisqu'on parle des détails qui fâchent, deux choses dérangent : d’abord, symétrie oblige, une estrade sur un des cotés de la scène est occupée par les claviers de Tuomas Holopainen, mais l’autre est... vide : pendant trois titres, Troy est tout simplement absent de la scène, l’effet est étrange. L’autre point est la caméra qui diffuse les images du concert sur les écrans géants : un seul plan fixe filmé de loin reste affiché tout du long, contrairement aux autres groupes des Mainstages qui bénéficient généralement d’une demi-douzaine de caméras. Vraiment bizarre, mais l’exécution au poil et les choix de setlists font oublier ces détails.

Carpenter Brut : Après un final du feu de dieu l’année dernière sur Perturbator, la Temple remet ça et se pare de couleurs plus fluos qu’à l’habitude. C’est Carpenter Brut qui a pour tâche ce soir de réunir tout le monde pour un au revoir à cette édition 2018. Après avoir encaissé des pavés remplis de couleuvres comme Amenra, les sonorités 80’s du Français sont les bienvenues et rameutent bien rapidement une foule conséquente. Bah ouais, on écoute du Metal mais on aime aussi dandiner son fessier sur du beat efficace et des claviers fleurant bon la SF, peu importe notre chapelle de prédilection et les vestes à patch plus true les unes que les autres. C’est le moment de se lâcher, notamment sur le très bon Disco Zombi Italia avec sa mélodie aussi neuneu qu’accrocheuse. Kvohst (chanteur de Grave Pleasures) tape l’incruste pour chanter Beware The Beast et on aura même droit à une reprise de Maniac qui mettra tout le monde d’accord. Se trémousser de la sorte fait oublier la fatigue et le retour à la normale dès le lendemain. L’heure de set passe à toute vitesse et les lumières s’éteignent, on se dit au revoir à contrecœur. On entend des "Maniaaac ! Maniaaaac !" de toutes parts. C’est bel et bien fini et on espère fortement une fermeture dans la même veine pour le dernier concert du dimanche l’année prochaine.

Top 3 Dimanche :
Meo : AmenraNebula, Warning
Pentacle : Amenra, Exumer, The Great Old Ones
Skaldmax : Amenra, Exumer, Batushka
Florian : Amenra, Iron Maiden, Zeal And Ardor
Bacteries : Amenra, Iron MaidenThe Lords Of Altamont
Zbrlah : Amorphis, In This MomentThe Great Old Ones
Tang : Carpenter BrutAmenra, At The Gates
Julien : Alice In Chains, Marilyn Manson, Plebeian Grandstand
Nonohate : Amenra, Iron Maiden, Plebeian Grandstand

Mercredi 18 octobre 2017

Pour le Black Friday, Steel Panther annonce Lower The Bar Bitchin' Edition. Sortie le 24 novembre.

Vendredi 08 septembre 2017

Stone Sour apparaît dans la dernière vidéo de Steel Panther, Wasted Too Much Time. C'est beau et ça se regarde ici.

Mardi 20 juin 2017

Le Hellfest 2017 c'est fini!
Vous pouvez retrouver nos photos et report de ces 3 jours de festival à Clisson mis en ligne dans la nuit après les concerts :
- Photos d'ambiance et des groupes : Jeudi / Vendredi / Samedi / Dimanche
- Reports : Vendredi / Samedi / Dimanche


  

Ailleurs :
- Comme chaque année Arte Concert a immortalisé les différentes scène du festival, à voir ici.
- Les photos de Manu Wino à voir sur Facebook : Vendredi / Samedi / Dimanche
- Le Fil Rouge de Radio Metal

Dimanche 18 juin 2017

Hellfest 2017

Photos :
- Samedi : photos groupes et artistes.
- Vendredi : photos groupes et artistes.


Report :

La veille se lit ici.

Soleil Soleil Soleil! En 12 édition le Hellfest a rarement connu journée aussi chaude (et dimanche cela sera pire !), la chaleur va peser sur le festival aujourd’hui, les corps vont souffrir !
Hier on a oublié de préciser un changement important : la taille (et le nombre) des écrans des mainstage, là où on avait des formes rectangulaires un peu étranges on a désormais des écrans énormes au ratio standard : belle amélioration.

Toutes nos photos de la journée sont à voir ici, réalisées par Bacteries, Chazo, et Meo Photo.
 
Crypt Sermon :
Sous une Altar encore timide, les gars de Philadelphie ont réveillé les amateurs de Doom Traditionnel. Sans réinventer le style, bien au contraire, les Américains rendent hommage aux grands de la scène comme Candlemass ou Trouble. Une mise en bouche plutôt sympa avant les autres performances traînantes de la journée.
 
Ultra Vomit :
On arrive sur la Mainstage pile à temps pour voir Ultra Vomit séparer la foule en vue d'un wall of death des familles : team pipi contre team caca, tous prêts à se jeter dessus joyeusement, et sans rester au milieu hein, sinon c'est faire le jeu du pipi, annonce le groupe le plus sérieusement du monde. Bien sûr, c'est le début du titre Pipi VS Caca qui déclenche le wall of death. Les hits se succèdent, tous plus débiles les uns que les autres, et Andréas (de Andréas Et Nicolas) vient même investir la scène comme un fou pour Je Collectionne Des Canards (Vivants). Ayant visiblement du chromosome à revendre, l'olibrius descend même de scène et c'est la sécurité qui le retient de se jeter dans le public... Bonne humeur pour attaquer cette deuxième journée !
 
Monkey3 :
Les portes de cette seconde journée sont ouvertes depuis peu mais pourtant il y a foule sous la Valley pour Monkey3. Le groupe comme souvent retravaille ses morceaux en live. Il faut dire que chacun des membres du quatuor majoritairement instrumental fait preuve d'une virtuosité exemplaire pour offrir au public un aspect différent de leur répertoire, le tout embelli par un son à en fait pâlir plus d'un jusqu’au final du concert, lancé sur une montée vertigineuse qui vient nous gifler la face à grands coups de riffs.
 
Igorrr :
L'OSNI (objet sonore non identifié) de la journée c'est évidemment Igorrr. Avant d’entamer une importante tournée en octobre prochain pour promouvoir Savage Sinusoid, leur tout nouvel album fraîchement sorti la veille, le groupe est de passage à Clisson et énormément de monde était au rendez-vous. Il faut dire que depuis leur signature chez Metal Blade, le groupe qui jouissait déjà d’une forte notoriété ne cesse de grossir. La crainte que le côté breakcore soit surmixé et prenne le pas sur le chant baroque était importante mais le résultat fut tout à fait honorable. Plusieurs nouveaux morceaux furent joués notamment ieuD, le premier single, avant de voir les membres du groupe quitter la scène à l’exception de M. Igorrr qui resta seul pour nous asséner un mix breakcore intense qui ravit les fans de la première heure et qui eut fini d'achever le public pendant ces 40 minutes hautement stroboscopiques. A déconseiller à tout festivalier souffrant d'épilepsie.
 
Nails :
Tout le monde croyait Nails fini, que le groupe avait splitté pour justifier de l’annulation de la dernière tournée européenne sans communiquer sur les raisons de cette décision, mais après un EP deux titres aux côtés de Full Of Hell, le groupe revient sur le devant de la scène et le premier concert du groupe depuis cette histoire se passe à Clisson. Les premiers circle pits ne tardent pas à soulever un rideau de poussière tandis que le frontman lance le premier morceau suivi de très près par You Will Never Be One Of Us. Le chanteur fera d'ailleurs un communiqué en soulignant que ce concert est le premier du groupe depuis longtemps et qu'il apprécie l'accueil réservé par le public. Un contraste impressionnant s’impose entre ces paroles et l’aspect ultra haineux de leur musique.
 
Bongripper :
Sous la Valley, Bongripper a tout simplement cassé le Doom game. Deux morceaux (Hail et Endless), des musiciens réglés comme des horloges dans la gestuelle et un public qui se brise la nuque avec enthousiasme. On pose son cerveau pendant 40 minutes et on se laisse emporter par les rythmiques grasses et les coups de masse de la batterie. Les musiciens s'octroient quelques petits espaces de jams avant de rechuter de plus belle. On soulignera un final ultra-intense façon mur de son qui laisse juste sur le cul, muet et abasourdi pour un petit moment. Pas un mot de la part de Bongripper mais les applaudissement pleuvent à la fin du set. Si ce n'était pas déjà fait, les 'ricains ont prouvé qu'ils atteignent haut la main les sommets du Doom / Sludge instrumental.  
 
Ereb Altor :
Le Death/Black de Ereb Altor est vikingisé à la limite du Pagan, lancinant à la limite du Doom. L'excellente dichotomie entre chant clair de qualité et voix saturée hypnotique rend le groupe réellement intéressant, malgré l'absence de jeu de scène ou la sobriété de la communication avec le public. Pas prévus sur mon planning, mais happé par ce que j'entendais venir de la Temple, cette belle découverte m'a fait rester jusqu'à la fin de leur set !
 
Blood Ceremony
Il est 16h et donc l’heure de prendre notre goûter Black Sabbath meets Jethro Tull. Une section guitare / basse / batterie à l’ancienne, façon Rock 70’s comme beaucoup de groupes récents peuvent le faire et ajoutez à cela une chanteuse / flûtiste qui donne toute la personnalité au projet. Ça fonctionne : les riffs sont entraînants, les mélodies à la flûtes tant dans les soli que dans les mélodies qui apportent une énergie communicatrice à l’ensemble. On y trouve un côté hippie 70’s tellement énergique et cool qu’on ne peut qu’adhérer.
  
Panthère D'Acier :
Sur la Mainstage 1, les derniers survivants du mouvement Hair / Glam Metal se déchaînent en entrecoupant (comme d'hab') leurs titres par des sketches bas du front. Ultra drôle pour certains, sexiste et ridicule pour d'autres, en tout cas Steel Panther ne ménage pas ses efforts et ne laisse personne indifférent. Le groupe sélectionne ses singles et ses tubes pour encore plus marquer le coup, à base de Glory Hole ou de Seventeen Girls In A Row. Comme attendu au vu des concerts précédents du combo, le public est truffé de filles volontaires pour montrer la plupart de leur anatomie, qu'elles soient invitées sur scène par le groupe ou juchées sur des épaules au milieu de la foule. Un spectacle toujours identique depuis des années, mais toujours marquant et décontracté... Selon les points de vue, encore une fois.
 
Skepticism :
Caution Funeral Doom Metal de cette année, un peu moins d’un an après leur prestation au Fall Of Summer 2016. Tout semble tourner au ralenti, les musiciens sont quasi statiques hormis le chanteur qui, par d’infinies précautions, lance quelques fleurs en direction du public et exécute quelques mouvements graves tel un chef d’orchestre abattu. Leur set serait la définition du désespoir. De tristes mélodies au piano, des riffs graves joués avec un lenteur affligée et une batterie qui l’est tout autant. Rien de bon n’est à prendre chez Skepticism. Douleur, tristesse, détresse… Et pourtant, les finlandais tiennent d’une grandeur romantique dont eux seuls ont le secret.
 
Frank Carter&The Rattlesnakes :
Plein après-midi, soleil massif sur la Warzone, public en chaleur, et belle mandale punk-hardcore pour l'ex-Gallows accompagné de ses acolytes fort enthousiastes. Dès le second titre Frank descend dans la fosse, monte sur la barrière, puis monte sur le public (oui), et va faire un titre complet porté par le public. Suivra une montagne de poussière soulevée lorsque le chanteur sus-nommé exige un circle pit autour de la tour régie (le public n’y arrivera pas, mais le circle pit était déjà géant. Le guitariste viendra également jouer sur le public. Même si sur album Frank Carter n’est pas le disque vers lequel on revient souvent, en live c’est magistral, une leçon de rock, pas besoin d’artifice quand on a l’énergie.
 
Decapitated :
Après la messe funéraire de Skepticism, changement de registre brutal puisque ce sont les polonais de Decapitated qui viennent secouer la Altar voisine. Peu de discours entre les morceaux comme le souligne le frontman qui préfère enchaîner les titres pour jouer un maximum, pour le plus grand plaisir des festivaliers. Un agréable remerciement sera tout de même glissé pour l'accueil toujours plus chaleureux réservé à ce groupe qui n'avait plus joué au Hellfest depuis 2010. Fort d'un nouvel album Anticult à paraître le mois prochain, le combo emmené par un chanteur survolté qui n'a de cesse d'enchaîner les aller-retour d'un bout à l'autre de la scène nous assène leur Death Metal technique et déstructuré pendant un peu moins d'une heure.
 
Mars Red Sky :
Décidément la Valley peut se targuer d'une excellente sono cette année, et les Bordelais de Mars Red Sky ne dérogent pas à la règle. Alignement de bons titres comme à l'accoutumée, plus un nouveau morceau d'une dizaine de minutes en avant-dernière friandise, qui augure de fort belles choses pour la suite. On a rarement entendu des basses aussi profondes et intenses sous cette tente. Le Ciel Martien est définitivement une valeur sûre du Stoner/Doom français, à suivre à la trace.
 
Soilwork :
Soilwork est un maudit du Hellfest. Après une édition 2014 qui a vu le groupe casser la Altar, le combo revient sur la même scène... sans claviériste, suite à un problème d'avion. Qu'à cela ne tienne, les mecs ont une revanche à prendre sur ce festival, et ils le font savoir à grand renfort d'énergie et de compos rentre-dedans (Bastard Chain est par exemple vraiment folle, et la set-list est légèrement remaniée pour mieux coller à des ambiances sans synthés). La pêche des musiciens est impressionnante et personne ne tombe dans un trou sous la scène... Bjorn est parfait vocalement, et leur nouveau batteur, élève de l'ancien, est au niveau de son maître. Rendez-vous après un prochain album pour finir de conjurer le sort, sans trou et avec un clavier !
 
Chelsea Wolfe :
A l’approche du concert de Chelsea Wolfe, la chaleur est à la limite du supportable sous la Valley. Pourtant il ne faut pas rechigner à un peu de proximité physique avec les festivaliers pour voir l'élégante chanteuse et ses musiciens. Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de la voir en live encore, un point important est à prendre en compte : les sons basses sont tout particulièrement élevés. Sachant que le concert fut majoritairement composé de morceau de Abyss qui en regorge, certains passages de la première demie-heure sont difficilement supportables pour nos oreilles déjà affaiblies. Ça n'empêchera point cette grande dame de nous délivrer un set maîtrisé par sa progression et au final fou qui verra Chelsea Wolfe hurler dans les micros de sa guitare pour amplifier les larsens du titre Survive.

Alcest :
Le soleil commence à se coucher. Quelques rayons orangés dardent encore sous la Temple et Deafheaven eût été fort à propos mais c'est Alcest qui nous gratifiera d'un set tout en rêveries et en couleurs multiples. Son parfait, heure de passage bien calibrée et public au rendez-vous, Neige et sa bande ont eu les conditions parfaites pour livrer un show de qualité. Peu importe les allures de gros(ses) dur(e)s, tout le monde a un petit cœur qui bat quand les Français lâchent leur Post-Black planant. Alcest se focalise d'ailleurs sur une set-list calibrée « Hellfest », plutôt Metal donc avec le récent Kodama, Les Voyages de L' Âme et Délivrance tiré de Shelter. L'heure complète dédiée aux fées et autres forêts merveilleuses passe bien vite et sans le moindre accroc pour nos poètes du Black merveilleux.  
 
Comeback Kid :
Comment créer un nuage de poussière au point que la sécu aura du mal à voir les slammers arriver ? Inviter Comeback Kid ! Le groupe va jouer une heure non stop et puiser dans sa désormais conséquente discographie, dommage que Devin Townsend jouait la veille on aurait peut être pu voir un duo (car oui ce dernier joue sur le prochain album du groupe). Finish de cette heure folle sur Wake The Dead, évidemment.
 
Pain Of Salvation :
La première fois que j'ai vu Pain Of Salvation en concert, c'était il y a pile 10 ans, au Hellfest 2007. Pour marquer cet anniversaire, PoS est de retour avec un concert exemplaire. Ultra énergique, la bande à Gildenlöw envoie son Prog subtil et à fleur de peau sans ménager sa peine. Le frontman semble réellement transcendé par les premiers titres, issus du récent In The Passing Light Of Day qui lui est intimement personnel. Après trois brûlots issus de ce dernier album (Full Throttle Tribe, Reasons, Meaningless), Pain Of Salvation opère à un retour arrière, en ayant l'excellente idée de ne s'arrêter que le temps de Linoleum sur la période 2005-2016. Pour le reste, on aura droit à un best-of des vieux albums et Ashes sera un point culminant de la performance. Le groupe clôture en revenant au présent avec le magistral et émouvant On A Tuesday. Quoiqu'en disent ceux qui ont choisis d'aller voir PrimusPoS était parfait. Aucun regret.
 
Primus :
Grosse sensation du Hellfest, la prestation de Primus enchante son monde et envoie ses lignes de basse, via un Les Claypool en feu. L’ensemble est tout à fait enthousiasmant et donne même lieu au meilleur show de la Valley, excepté Chelsea Wolfe. Les projections visuelles qui agrémentaient le set donnaient une dimension épique à la chose, et accentuant l’effet grisant procuré par le groove constant qu’ils imposent. Le public en liesse et fortement trentenaire, excepté une partie qui évacuait de manière sporadique. L’ensemble fut conquit par un rendu démentiel, qui ne se limitait pas à la basse, en fait une setlist carrée, optimale, un diamant pour tous les fans de Primus.
 
Agnostic Front :
Les légendes du Hardcore New-Yorkais connaissent le sujet : une arrivée de Vinnie Stigma avec un gros sourire avec son t-shirt Madball et c’est parti pour un défilé de titres HxC. Que dire de plus? Roger Miret va parler de la Warzone, disant que cela lui rappelle son passage en prison ou que le nom de la scène lui fait penser à son frère (mort au combat semble-t-il?). Evidemment avec le NY HxC : bonne humeur et contact avec le public.
 
Aerosmith :
La tête d’affiche de cette deuxième journée attire encore plus de monde que Deep Purple la veille. Le public est entassé jusque derrière la régie des Mainstages, quasiment jusqu’à l’entrée de la Altar. Pourtant, les écrans géants qui encadrent la scène se bornent à n’afficher qu’un logo Aerosmith, ce qui fait que presque personne ne voit ce qui se passe sur scène. Mais cela ne dure que le temps du premier morceau, et enfin les écrans révèlent un Steven Tyler visiblement fatigué mais volontaire. Le groupe assure un show sans surprise, bien que toujours plaisant à regarder. Ils iront même jusqu’à dépasser leur créneau horaire de presque un quart d’heure pour finir en beauté avec les tubes de légende que sont Dream On et Walk This Way. Un spectacle digne d’être vu au moins une fois, sans hésiter, mais plutôt convenu pour celles et ceux déjà présents en 2014.
 
Opeth :
La bande à Mikael Akerfeldt est désormais habituée du Hellfest. C’est un groupe confiant qui foule la scène de la Altar pour le dernier créneau de la tente ce soir avec le titre éponyme du dernier album, Sorceress. Les Suédois alterneront ensuite les vieilleries Death Prog et les morceaux plus récents dans la veine psyché en assénant un Ghost Of Perdition magistral dès le second titre avant de le faire suivre par Cusp Of Eternity et un Heir Apparent explosif. Le temps que Mikael sorte quelques blagues sur Aerosmith qui jouait au même moment (et qu’il apprécie également), Opeth enchaîne sur Era avant d’introduire le très long titre final Deliverance. La leçon fut dite mais comme toujours, une heure pour Opeth c’est définitivement trop court.
 
Slo Burn :
L'un des nombreux projets de John Garcia, l'un de ses plus anciens (avant Hermano), et comme à chaque fois que l'un de ses groupes s’exhibe en live, ça casse la gueule. Pourtant la matière n'est pas pléthorique puisque le groupe n'a sorti qu'une démo et un EP en 1997, mais le feeling est là, entre Blues et Heavy suintant, le chant étant assez discret, on a parfois l'impression d'assister à un concert de Karma To Burn. Difficile cependant de savoir qui a copié l'autre, sachant qu'ils ont évolué dans la même décennie. Quoi qu'il en soit, le rendu est monstrueux, le set est carré, puissant et objectivement incandescent.
 
Deafheaven :
Mettons les choses au clair tout de suite. Le son n’était pas des plus avenant, notamment sur les guitares en retrait et le chant trop présent. Sauf que. Les gens qui connaissent le groupe savent. Il ya quelque chose de fortement émotionnelles dans Deafheaven. Dans les blasts, dans ces guitares mélancoliques tantôt Black tantôt Post-Hardcore, dans ce chant presque maniéré mais au bord du gouffre. Il faut écouter Brought To The Water, Dream House ou même Cody (la reprise de Mogwai) pour s’en rendre compte. Alors on ferme les yeux, on souffre, on lève le poing et l’on subit la musique de Deafheaven à la fois grandiose, terrible et douloureux. 
 
Suicidal Tendencies :
Warzone surblindée, normal pour un set survitaminé, en compagnie exceptionnelle de Dave Lombardo, qui accompagne le groupe sur leur tournée annuelle. Et ma foi, une bonne branlée comme on en a l’habitude avec les Californiens, rendu nickel comme sur la plupart de leurs concifs. Le monde insatiable faisait qu’on ne pouvait apprécier pleinement la prestation, mais le rendu était à la hauteur des attentes générales. Un immanquable au vu de leur parcours, le Hardcore West-Coast par excellence.
 
Top 3 des chroniqueurs présents :
 
Bacteries : Frank Carter, Pain Of Salvation, Comeback Kid 
Grum Lee : Ugly Kid Joe, SaxonDee Snider
Pentacle : Deafheaven, Bongripper, Alcest
Max : Bongripper, Skepticism, Deafheaven
Zbrlah : Pain Of Salvation, Opeth, Alcest
Meo : BongripperMonkey 3Slo Burn
Nonohate : Opeth, Chelsea Wolfe, Bongripper
Julien : Igorrr, Opeth, Primus
Tang : Chelsea WolfePrimusSlo Burn (+ Mars Red Sky)

Vendredi 17 mars 2017

Chronique Steel Panther - Lower The Bar "Voila donc un groupe qui, sans révolutionner un genre quasi moribond, revient aux basiques et nous délivre une bonne tranche de Rock’n Roll [...]"

Samedi 11 février 2017

Le nouveau clip de Steel Panther, pour "Poontang Boomerang", se regarde dans la suite. Le morceau est extrait de leur prochain album Lower The Bar, attendu pour le 24 mars (initialement prévu pour le 24 février).