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Biographie

Staind

Staind est un groupe de Néo Metalaméricain basé à Springfield (Massachusetts).  L’origine de Staind remonte à Noël 1993, lorsque Mike Mushok et Aaron Lewis se sont rencontrés. Très vite, ils recrutent deux autres musiciens, pour écrire une musique à la croisée de Tool, Korn et Alice in Chains. Les quatre américains font des répétitions à partir de 1994, et après un remaniement de line-up, ils jouent leur premier concert sous le nom de Staind en février 1995.

Ils sortent un album autoproduit, Tormented, en 1996 qui se vendra à plus de 4 000 exemplaires. Cette année-là, le groupe a l’occasion de faire la première partie de Limp Bizkit ; d’abord choqué par la pochette de leur disque, Fred Durst tente de les faire renvoyer du festival, sans succès. Tant mieux pour lui et pour le groupe, car dès la première chanson du groupe, Durst prend conscience du talent du groupe et décide quasi immédiatement de les produire dans sa maison de disque Flip Records, chez qui le groupe sort son deuxième album intitulé Dysfunction en 1999. Le coup d’éclat aura lieu sur le Family Values 1999, grâce à un duo avec Fred Durst (Outside). Les singles Mudshovel, Home et Just Go passent également en boucle à la radio.

En 2001, c’est l’explosion médiatique, grâce au single It’s Been Awhile extrait de l’album Break The Cycle qui est numéro un sur les radios rock américaines. La même année, le Family Tour 2001 avec Linkin Park et les Stone Temple Pilots les font définitivement entrer dans la cour des grands.

En 2003, après la sortie d’un Live MTV Unplugged acoustique, Staind tente de réitérer le succès de Break The Cycle (5 millions de CD vendus). Bien qu'étant numéro un au billboard pendant une semaine, l’album 14 Shades Of Grey fait un semi-flop et peine à dépasser le million d’exemplaires vendus. Cette année-là, Aaron Lewis et Mike Mushok feront également une apparition acoustique lors du Metallica MTV Music Icon sur la chanson Nothing Else Matters.

En 2004, le chanteur principal du groupe Aaron Lewis, fait une mini tournée solo de quelques dates à Las Vegas où il rencontre un franc succès, ce qui ne l’empêche pas de travailler avec le reste du groupe à la préparation de leur prochain album. Staind revient en 2005 avec son cinquième album, sobrement intitulé Chapter V, qui comme les deux précédents se place immédiatement en tête du billboard américain. En 2006 sort un best-of intitulé The Singles: 1996-2006, puis deux ans plus tard The Illusion Of Progress, sixième album du groupe.

13 / 20
8 commentaires (13.63/20).
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14 Shades Of Gray ( 2003 )

2 ans après Break the Cycle qui lui avait valu un énorme succés auprès du grand public avec des chansons comme It’s been awhile ou Outside et des millions de disques vendus, Staind revient avec un album qui se situe dans la continuité du précédent en apportant toute fois quelques surprises.

Comme ce fut le cas pour Break the cycle, 14 Shades of gray commence par un des titres (le titre) le plus bourrin de l’album, Price to play, qui sert également de 1er single au groupe. Enfin bourrin n’est pas le mot qui convient le mieux à Staind, mais sur cette chanson le groupe sort les grosses guitares et la voix se fait un peu plus rauque. La première impression que l’on ressent à l’écoute est que ce disque dégage une atmosphère beaucoup moins sombre que Break the Cycle : les chansons ont des mélodies moins mélancoliques, mais toujours aussi belles (ça, même si on peut leur reprocher un manque d’originalité par rapport à ce qu’ils ont déjà fait, on ne peut pas leur enlever leur talent de songwriters) et elles ont plus la « patate » comme Yesterday, How about you, Could it be ou Fray. Cependant le groupe a également placé quelques ballades bien senties, notamment So far away qui risque de connaître le même succés que Outside, ou encore Zoe Jane. Mais au fur et à mesure que les titres défilent on retrouve de plus en plus de noirceur et de tristesse dans la musique de Staind : ce disque est construit comme une lente descente qui nous emmène vers les sombres tréfonds du groupe, avec Blow Away et Intro, chansons lourdes et oppressantes, qui sont très loin d’inspirer la joie de vivre, et qui clôturent cet opus d’une manière assez singulière : on hésite avant de savoir si l’on a envie de réappuyer sur la touche « play ».

La production est impeccable et les arrangements superbement réalisés : il suffit pour s’en rendre compte d’écouter Fray ou Fill me up et leurs refrains entêtants, ou Intro, chanson sur laquelle on retrouve des violons et où la voix de Aaron Lewis est modifiée, et qui par ce fait se démarque du reste. Il faut également noter le bel hommage que rend le groupe en la mémoire du chanteur du groupe Alice In Chains mort l’an dernier d’une overdose avec Layne, chanson chargée d’émotions, sans pour autant tomber dans la complainte larmoyante.

Ainsi, à défaut de révolutionner le genre, ni même évoluer dans son propre style, Staind offre 14 chansons dans la pure lignée de ce qu’il sait faire, de belles chansons tristes. Et il le fait bien. Ce qui est suffisant pour rendre ce disque intéressant.

A écouter : Price to Play
16 / 20
15 commentaires (17/20).
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Break The Cycle ( 2001 )

Revoilà Staind, après un album surprenant, entre néo et rock, Break the cycle est là pour enfoncer le clou. Grâce à Aaron Lewis, le poumon artistique du groupe, avec une voix sublime qu'il module à volonté, autant dans les hurlements que dans la mélodie, le groupe se démarque de la masse néo abrutissante. Mais à ce poumon il faut ajouter le coeur que sont les zicos, en effet car si Aaron Lewis est extrémement doué ces zicos le sont tout autant : guitare incisive sur Open your eyes, accoustique sur Outside, calme sur It's been a while; le groupe sait modérer son ardeur pour faire ressortir la furie sous jacente de certaines piste (Pressure, Chance) ou l'émotion prenante d'autres (Fade, Epiphany).

Certain retiendrons de Staind le coté néo (Open Your eyes) d'autre le coté très rock, limite balade comme It's been a while mais Staind c'est tout ces facettes musical à la fois et encore plus...; Et c'est cette heteroclicité des styles qui font de ce Break the cycle une telle réussite. Pour les références citant Deftones (Can't Believe), Alice in chains (Epiphany), Tool... Mais Staind avec cet album s'impose comme une référence, et ne doutons pas que pas mal de groupes vont s'engoufrer dans la voie tracée par ce combo de Springfield.

Mélodie accrocheuse, sans pour autant être facile, et maitrise du rythme comme de la mélodie sont les qualités premiéres de ce second opus; Staind perd la fougue des début pour canaliser tout cela dans une heure de bonheur musical que l'on aimerait entendre plus souvent...

A écouter : Outside - Open Your eyes - It's been a while...