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Biographie

Spineshank

Spineshank sillonne la scène métal plutot néo depuis déjà quelques années, leur premier album Strictly Diesel en 1998 et un second The Height of Callousness en 2000 les fait petit à petit connaître ; le groupe même s’il ne possède pas une notoriété aussi grande que certain délivre un néo teinté d’indus et de hardcore bien sympathique qui lui vaudra de partager l’affiche de l’Ozzfest. En 2002 le groupe s’attaque à l’écriture de leur 3ème album, Self Destructive Pattern, produit par GGGarth Richarsdson (Mudvayne, Chevelle, Kittie).

Chronique

11 / 20
10 commentaires (14/20).
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Self Destructive Pattern ( 2003 )

3ème album pour Spineshank, après deux albums mélangeant sonorité indus, chant hurlé et une grosse dose de néo. Self Destructive Pattern ne bousculera pas les habitudes et gardera les mêmes ingrédients. Mais même si les ingrédients sont les mêmes la sauce est elle différente.
Tout commence plutôt bien avec Violent Mood Swings qui porte bien son nom, ça swingue et donne envie de headbanger comme un con, c’est violent, juste assez pour donner la pêche et le chant oscille entre hurlement et chant clair. Ca rappelle fortement Synthetic (titre de leur second album) mais pas assez pour blâmer le groupe, bon point donc.
Et les bons poins comme ce Violent Mood Swings sont nombreux sur ce CD (Slavery, Dead To Me) mais il y a aussi des petits canards noirs comme Smothered ou Forgotten, les morceaux sont biens, rien à dire, mais terriblement commun et dans une veine plutôt orienté Papa Roach / Linkin Park, là où l’on n’attendait pas Spineshank.
Certains morceaux seront à cheval entre les deux faces présentés par Spineshank, à l’image de Consumed (Obssesive ComPulsive) ou Self-Destructive Pattern, titres en demi teinte qui laisse une impression elle aussi mitigée.
Au final l’on retiendra peu de choses de ce CD, pas franchement mauvais pour autant il aura le mérite de s’écouter de temps en temps en activateur matinal ; on a vu pire… malgré tout on espérait mieux de Spineshank. Je ne conclurais pas pour autant la chronique comme Jonny Santod le fait avec son CD et le refrain de Dead To Me : You’re Fuckin Dead To Me.

A écouter : Violent Mood Swings - Dead To Me - Slavery