Sounds Like Violence
Punk Rock / Indie / Emo

The Devil On Nobel Street
Chronique
Sorti de nulle part, Sounds Like Violence nous revient donc en 2009 avec un tout nouvel album, le second, qui est l'une des excellentes surprises de cette année. Un album qui a été confié à Ryan Hewitt (Alkaline Trio, We Are Scientists, Red Hot Chili Peppers, Blink-182) et dont la sortie s'est faite une nouvelle fois chez Burning Heart Records.
Pour bien comprendre The Devil On Nobel Street, il faut prendre connaissance du postulat de départ énoncé par Söderlund en ces termes : "“This record is built more around melodies that no one has ever dared to mix in with rock music. We wanted to take the Guns N’ Roses, The Cult and Nirvana inspiration to a new level."
Du point de vue la mixité, SLV touche effectivement au but en conservant les ingrédients de cette pièce-maîtresse qu'est The Pistol, écouter pour cela "Holy Schizophrenia!", en y creusant profondément les tonalités arrangées sur With Blood On My Hands : beaucoup et même énormément de choeurs qui donnent un côté opéra-rock façon Queen, de l'orgue ("Beast"), du glockenspiel ("1993"), pas mal de piano ("Bankruptcy", "$ 5900"), des expérimentations à la The Cure sur "Get Out of Bed". Bref, beaucoup beaucoup de bon, du meilleur en progression sur le disque, jusqu'à aller mettre sa fessée à The Killers sur la très poppy "The Emperor's New Clothes", pour enfin se terminer comme tous les disques de Sounds Like Violence, en apothéose, sur "1993".
Pour conclure, pas de déception, juste du renouveau et un quote-promo qui va bien : "Where With Blood On My Hands went for the jugular, The Devil On Nobel Street will pierce your heart."
Il s'est fait attendre cet album!!! Après le déja très bn "with blood on my hands", j'attendai avec immpatience ce nouvel effort du groupe. Passé la premère écoute un peu déroutante, on se laisse complètement prendre par ces chansons toutes très travaillées et qui restent en tête. De nombreux tubes ponctient ce excellent disque.
Bonne pioche!