Solitone

Screamo / Post Hardcore

France

Première Vague

Chronique

par Euka

Premier jet pour Solitone, qui mêle à son Screamo un discours assez sombre dans son ensemble. On y parle de la routine et de l’enfermement dans un rythme qui absorbe l’humain, mais aussi de la dégradation de la dignité féminine au travers d’un prisme qui pourrait apparaitre comme un fait divers. Et s’il va sans dire qu’un mix entre Screamo et Post-Hardcore a fortement tendance à se retrouver sous la coupe des piliers du style, Solitone a le bon goût de bénéficier d’une prod mettant en avant la basse et isolant le chant, le plaçant sur une coupelle de résonance assez particulière lors des premières écoutes. Au travers de ces deux titres, « Nous sommes les invisibles » et « Un verre de lait », le quatuor prend dans Daïtro pour son premier morceau, à la fois dans les paroles et certains riffs, avant de revenir un peu plus vers Gameness ou Mihai Edrisch dans la partie instrumentale du second. Le rendu global, très efficace, ne sera peut être pas aussi marquant que les premières écoutes d’un Chaviré ou Laïka, mais n’en démérite pas pour autant.

Même si certains auront des difficultés à passer outre le mixage apporté à la partie vocale, Première Vague rassemble déjà les bases que l’on peut espérer pour chacun. En espérant que la suite continue en ce sens et que les deux titres se voient renforcés par d’autres du même acabit.

3

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