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Biographie

Small Leaks Sink Ships

Judd Hancock : Chant/Guitare/Piano
London VanRooy : Chant/Batterie
Jim Mandel Jr. : Basse
Mike Mukai : Guitare

Small Leaks Sink Ships nait des cendres de Beyond Analog, groupe d'Arizona dont le chanteur prit son envol en juin 2006. Les trois membres restant décident malgré tout de poursuivre l'aventure en formant SLSS. Trois mois plus tard, plus précisément le 11/09/06, le quatuor entre au Retrophonics Studio à St. Augustine (Floride) afin d'enregistrer leur premier album sous la direction de Jeremy Griffith (Amity, Forever Changed,...), également ancien chanteur de Moments in Grace. Until The World Is Happy; Wake Up You Sleepyhead Sun sera enregistré en trois semaines et sortira le 12 février 2007 sur No Sleep Records (The Fire The Flood, Our American Cousin).

Chronique

16 / 20
4 commentaires (15.25/20).
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Until The World Is Happy; Wake Up You Sleepyhead Sun ( 2007 )

Epoustouflant, grisant, surprenant, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce premier album de Small Leaks Sink Ships. Ne serait-ce que ce bout de phrase, ‘ce premier album’, paraît invraisemblable. Quelle va-être l’ampleur du prochain dans ce cas ? J’en ai déjà la trique…pardon…l’idée y est quand même.

SLSS, en quelques mots, serait la symbiose quasi-parfaite du génie tranchant d’un Christiansen, de la folie sédatée d’un Blueprint Car Crash, et surtout la musicalité tortueuse, énigmatique et foutrement mélodique d’un .moneen., période The Theory of Harmonial Value. Dire qu’à cet instant même, certains d’entre vous sont encore entrain de lire ma ‘prose’, au lieu de se rendre directement sur MySpace, juste . Voilà pour le ‘corps’ de la musique du combo de Mesa (Arizona) : jamais facile, toujours imprévisible, captivante au possible, même dans ses moments de 'faiblesses'. La grande force de cet album c’est ça, (3 titres en 1) x10, servis par :
- un mixage qui font le tout de façon admirable, ce qui accroît la désorientation de l’auditeur ;
- des lignes de guitares et de basse qui s’enchevêtrent tout en arpèges, et qui manient tout aussi bien le coup d’éclat ;
- une rythmique totalement instable que l’on doit au batteur du groupe, VanRooy, avis aux fans de Steve Kleisath (FSF) ;
- un batteur qui, au passage, pousse allègrement la chansonnette, c’est à se demander quand il trouve le temps d’ailleurs.

Un chant, ou plutôt des chants, dont les intonations rappellent aussi bien le travail d’Anthony Green (Circa Survive) que celui de Chris Otepka (Troubled Hubble), tout en bénéficiant de leurs couleurs propres. Leur force ? Cette capacité à se combiner l’un à l’autre à l'infini, multipliant les nuances : rageur, tremblant, gracieux, dépité, nonchalant, et mieux encore, à l’unisson comme c’est le cas sur cette petite claque à la Desert City Soundtrack qu’est "Dear Dictator". Et ainsi de suite, il serait facile d’épiloguer sur chacune des compo’ tant il est difficile d’arrêter son choix sur l’une d’entre elles pour en faire un exemple : l’instrumentale "Boom, Top, Crash", le combiné guitares sèches/percus "Shake" ou la très Think About Life "Sick On Substance". Le principal y est.

Un coup de maître que ce…le voici enfin ce titre à rallonge…Until the World is Happy ; Wake Up You Sleepyhead Sun dont chacune des mélodies, chacune des notes s'apprécient jusquà extinction définitive, sous peine d’être une nouvelle fois…surpris ?

Ecouter des titres sur MySpace.
Ecouter l'intégralité de l'album sur le site du label.
Télécharger un sampler 3 titres.
Acheter l'album chez No Sleep Records.

Merci à Caillou pour son aide.

A écouter : pour �tre s�r de ne rien avoir loup�.