Sleep
Stoner / Doom
États-Unis

Biographie
Sleep signe ensuite sur London Records, label qui mise beaucoup sur ses poulains en leur avançant des sommes conséquentes que le groupe dépense massivement en amplis Green Matamp et marijuana. Épaulés à nouveau par Billy Anderson, les américains ont dans l’idée d’enregistrer un album composé d’une seule piste longue de 63 minutes. London Records leur oppose toutefois une fin de non-recevoir lors de l’écoute de Dopesmoker, et refuse donc catégoriquement de le sortir. Déçus par cet échec cuisant, les membres de Sleep décident purement et simplement de mettre un terme au groupe.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Par l’intermédiaire de son label Rise Above Records, Lee Dorian (Cathedral) cède à la pression des fans et décide de sortir une version du disque tronquée de dix minutes, décomposée en six pistes, et rebaptisée Jerusalem. La légende de Sleep n’en est que plus renforcée devant cette performance, mais ses anciens membres ne se sont pas pour autant reposés sur leurs lauriers. Matt Pike renoue avec ses racines Metal en fondant High On Fire, tandis que Chris Hakius monte The Sabians en compagnie de Justin Marler qui venait de quitter les ordres. Un dernier rebondissement se produit en 2003 à l’initiative de Tee Pee Records, rendant grâce à cet ultime album de Sleep, puisque Domesmoker est enfin réédité dans sa version originale. Il bénéficie en outre d’un mixage revu et corrigé par Billy Anderson et d’un titre live en guise de bonus. Quant à Al Cisneros, celui-ci se décide enfin à sortir de sa retraite musicale en 2005, et choisit de réincarner l’âme de Sleep en formant le mystique OM en compagnie de Chris Hakius.
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