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Biographie

Slash

Slash, de son vrai nom Saul Hudson, est surtout connu pour avoir été le guitariste soliste du groupe de Hard-Rock Guns N' Roses. Reconnaissable à son chapeau haut-de-forme et à son jeu de guitare particulier, il fait parti des guitaristes les plus connus et les plus réputés.

C'est vers l'âge de 14 ans qu'il apprend à jouer sur une guitare acoustique, puis plus tard sur des électriques. Ecoutant beaucoup Aerosmith, Led Zeppelin, Kiss ou Jimi Hendrix il consacre beaucoup de temps à l'apprentissage de son instrument au détriment de sa scolarité.
De 1985 à 1995 il est le guitariste de Guns N' Roses, qui rencontre un succès international dès la sortie de son premier album Appetite For Destruction en 1987. Il enregistrera également Use Your Illusion I&II en 1991 ainsi que "The Spaghetti Incident?" deux ans plus tard. En désaccord avec Axl Rose, Slash quitte Guns N' Roses en 1996 après avoir déclaré ne plus pouvoir travailler avec le chanteur étant donné la prise de controle de celui-ci sur le groupe. Il se focalise alors sur Slash's Snakepit, un groupe inspiré du Rock des années 70 qu'il avait formé en 1994, et qu'il dissout en 2001 après avoir sorti deux albums : It's Five O'Clock Somewhere en 1995 et Ain't Life Grand en 2000. Nouveau projet en 2002 et retour aux racines Hard-Rock avec Velvet Revolver qu'il fonde avec deux anciens membres de Guns N' Roses. Il sort deux disques qui sont un vif succès : Contraband en 2004 et Libertad en 2007.
En 2009, le guitariste est en pleine session d'enregistrement de son premier véritable album solo, sur lequel il souhaite inviter de nombreuses célébrités. Le disque éponyme sort finalement en 2010.

Tout au long de sa carrière, Slash s'est impliqué dans de nombreux projets avec des artistes tels qu'Iggy Pop, Michael Jackson, Bob Dylan ou Queen.

Chronique

11 / 20
14 commentaires (14.32/20).
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Slash ( 2010 )

Ce nouvel album, et en fait premier album solo de Slash en 25 ans de carrière, c'est d'abord une histoire de featuring. Douze au total soit le même nombre de titres (ou quatorze si l'on possède l'édition bonus), et certains qui font très peur quand on voit le nom des invités (Fergie, Nicole Scherzinger de The Pussycat Dolls, M. Shadow d'Avenged Sevenfold)... On connaissait l'envie de Slash d'enregistrer un album avec des artistes qu'il apprécie, de la à pousser le bouchon aussi loin...

Heureusement d'autres invités rassurent quand même et ont peut-être plus leur place sur ce disque notamment Izzy Stradlin, Duff McKagan et Steven Adler (tous trois ex-Guns N' Roses) ou bien Iggy Pop et Lemmy Kilmister. Bon et niveau musique sinon, ou en sommes nous dans cette succession de noms? Finalement ce n'est peut-être pas aussi pire que ce que l'on pouvait attendre... mais ce n'est pas non plus fabuleux. On écoute donc du Hard-Rock porté par l'excellent jeu de guitare de Slash qui est de toute manière nettement reconnaissable, mais l'on perd surtout le mordant et la ténacité de sa technique qui avaient fait les belles heures des Guns N' Roses. En effet, ce qui pose problème c'est le côté lissé de l'opus, formaté FM avec pour preuve le ridicule Beautiful Dangerous avec Fergie au chant ou I Hold On avec Kid Rock, horrible tube radiophonique rappelant les ballades d'Aerosmith en moins bon.

Quelques titres sont quand même assez cool et remontent le niveau, notamment la doublette Doctor Alibi et Watch This Tape. Le premier avec Lemmy et son chant patiné depuis plusieurs années par la clope et l'alcool, redonne un réel coup de fouet au disque, le seul ou l'on peut enfin entendre du vrai Hard-Rock celui avec des couilles. Le second, l'instrumental Watch This, tape quant à lui dans un Hard-Rock / Heavy plus burné que les autres titres. A cela on peut rajouter Nothing To Say qui est plutôt pas mal aussi dans le genre riffing rapide entrainant qui flirte avec le Metal ou la ballade avec Ozzy Osbourne, même si l'on est habitué que ce dernier officie dans ce registre. Le reste sont des titres Rock bluesy tout juste moyen, et même Iggy Pop sur We're All Gonna Die ou Chris Cornell sur Promise ne relèvent pas le niveau de la chose. Si certains titres sont pas trop mal foutus, ce qui dérange par dessous tout c'est l'accumulation outrancière et sans aucune cohérence des invités. On a l'impression d'avoir à faire à un casting de célébrités pour une émission musicale à la télé, comme si le disque brillait de son seul intérêt d'écouter Slash plus machin ou Slash plus bidule, surtout que qualitativement parlant on passe de tout à rien et inversement.

Que retenir de cet opus solo? Certainement par l'artwork qui concoure pour la pochette la plus laide de 2010 en tout cas. Pas de morceaux hors du commun ou indispensables à la carrière du guitariste non plus, bien que l'ensemble ne soit pas si mauvais, mais largement éclipsé par ces paillettes de célébrités. En un mot, Slash est un simple disque de Hard-Rock FM, tout bêtement.

A écouter : si l'on est fan du guitariste