GBGFebruary 12, 2014 12:34
La presse spécialisée ne manquait pas de dithyrambes à la sortie très attendue de The Greater Wrong Of The Right en 2004. Peut-être par nostalgie car le grand retour de Skinny Puppy, ultra pop et à des années-lumière de sa marque de fabrique, n'avait finalement rien de convaincant. Pire encore : le groupe semblait avoir perdu son identité au profit des projets solo de ses deux leaders.
Mythmaker et Handover, tout en restant relativement propres, redonnaient quant à eux de l'espoir par leur approche plus froide de la musique électronique.
Weapon revient en revanche, malgré quelques parties électro-indus caractéristiques de ce qu'est Skinny Puppy aujourd'hui, à ce qui faisait la force du duo dans les années 80 : voix surmixée, ambiances cradingues, peu de compromis. On a même droit à une nouvelle version très réussie du classique "Solvent".
Skinny Puppy jongle ainsi intelligemment entre ses deux facettes, ce qui donne enfin de l'intérêt à sa reformation, d'autant plus sur une scène qui tourne désormais trop souvent à l'autocaricature.
La presse spécialisée ne manquait pas de dithyrambes à la sortie très attendue de The Greater Wrong Of The Right en 2004. Peut-être par nostalgie car le grand retour de Skinny Puppy, ultra pop et à des années-lumière de sa marque de fabrique, n'avait finalement rien de convaincant. Pire encore : le groupe semblait avoir perdu son identité au profit des projets solo de ses deux leaders.
Mythmaker et Handover, tout en restant relativement propres, redonnaient quant à eux de l'espoir par leur approche plus froide de la musique électronique.
Weapon revient en revanche, malgré quelques parties électro-indus caractéristiques de ce qu'est Skinny Puppy aujourd'hui, à ce qui faisait la force du duo dans les années 80 : voix surmixée, ambiances cradingues, peu de compromis. On a même droit à une nouvelle version très réussie du classique "Solvent".
Skinny Puppy jongle ainsi intelligemment entre ses deux facettes, ce qui donne enfin de l'intérêt à sa reformation, d'autant plus sur une scène qui tourne désormais trop souvent à l'autocaricature.
Bref. Très bon.