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Biographie

Silverstein

Moins d'un an après sa naissance au début de l'année 2000 dans la région sud de l'Ontario (Canada), Silverstein sort un premier EP (Summer's Stellar Gaze) qui lui permet de se faire un nom dans la scène locale (qui avait déjà vu naître Grade, .moneen. ou Jersey entre autres). En '01, l'ex guitariste de Maharahj Neil Boshart rejoins le groupe et apporte son savoir faire ainsi que bon nombre d'idées qui aboutissent à un second EP (When The Shadows Beam) en 2002. Le Canada se penche alors un peu plus sur le groupe, tout comme Tony Brummel, boss de Victory Records qui les signe pendant l'automne '02. Jusque là auto-produit et autodidacte, Silverstein goûte aux joies de la distribution internationale et des tournées continentales avec leur premier LP When Broken Is Easily Fixed (mai '03).
Courant 2005, le groupe tourne avec Aiden, Bayside ou Hawthorne Heights et sort son album Discovering The Waterfront, suivi l'année d'après par une compilation 18 Candles: The Early Years, regroupant les 2 premiers EPs du groupes. Le groupe repart sur les routes avec dans son sillon AidenIt Dies Today et He Is Legend.
Juillet 2007 voit la sortie de Arrivals And Departures, 3ème LP de Silverstein et le début d'une nouvelle série de concerts en compagnie de Protest the HeroThe Devil Wears Prada ou From Autumn To Ashes. A peine 2 ans plus tard, A Shipwreck In The Sand déboule dans les bacs après une énorme campagne de pub sur internet et divers morceaux dévoilés au fur et à mesure des mois.

Chronique

8 / 20
2 commentaires (12/20).
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When Broken Is Easily Fixed ( 2003 )

Voilà un énième groupe emocore (sur Victory) issu du mouvement lancé il y a maintenant quelques années (entre autres grâce à Victory).
Silverstein possède toutes les charactéristiques du groupe emocore type... et c'est peut être bien là le problème! Car ça en devient un cliché (aussi bien au niveau de la musique qu'au niveau des paroles)!

On retrouve la voix claire et constament plaintive (limite pleurnicharde et de temps en temps également à la limite de la justesse) doublée de celle du "crieur" de service. Les alternances entre les 2 chants (je chante un vers en voix claire, tu chantes le suivant en voix gueulée etc) sont très prévisibles et n'apportent donc selon moi pas grand chose, si bien que vous risquez de vite vous en lasser. Et quand cependant le groupe ose aborder un passage de plus de 30 secondes mettant en scène le "crieur" uniquement (fin de "November") c'est pour mettre en retrait la voix lointaine et ainsi privilégier la mélodie des guitares...

Les mélodies introduites par les 2 grattes dont le son n'est jamais très corrosif sont sympas mais pas très recherchées, on a l'impression de les avoir déjà entendues chez un bon nombre de groupes du genre.

On a également droit aux breaks tous calmes, planants avec violon ("Bleeds no more") ou guitares claires (voire les deux), aux refrains un peu plus poppy sur certains morceaux...

La prod' n'est selon moi ni ridicule, ni flamboyante: les voix sont indéniablement mises en avant (parfois au détriment même de la batterie) et au niveau des guitares tout n'est pas des plus clair.

Bref, même si Silverstein arrive de temps à autre à introduire des passages sympathiques, l'ensemble reste très largement dominé par le côté cliché (qui en devient ennuyeux à mon goût) qui marque cet album; en somme, tout le contraire de la spontanéité et de la fraîcheur intrinsèques aux débuts de l'emocore.
Un album pas très inspiré... et ce n'est malheureusement pas la participation (inexistante?) de Kyle Bishop (ex-chanteur de Grade, une des formations novatrices à l'origine de la démocratisation du mouvement) sur le dernier morceau qui y changera quelque chose!

T

A écouter : November