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Biographie
Moins d'un an après sa naissance au début de l'année 2000 dans la région sud de l'Ontario (Canada), Silverstein sort un premier EP (Summer's Stellar Gaze) qui lui permet de se faire un nom dans la scène locale (qui avait déjà vu naître Grade, .moneen. ou Jersey entre autres). En '01, l'ex guitariste de Maharahj Neil Boshart rejoins le groupe et apporte son savoir faire ainsi que bon nombre d'idées qui aboutissent à un second EP (When The Shadows Beam) en 2002. Le Canada se penche alors un peu plus sur le groupe, tout comme Tony Brummel, boss de Victory Records qui les signe pendant l'automne '02. Jusque là auto-produit et autodidacte, Silverstein goûte aux joies de la distribution internationale et des tournées continentales avec leur premier LP When Broken Is Easily Fixed (mai '03). ChroniqueWhen Broken Is Easily Fixed ( 2003 )Voilà un énième groupe emocore (sur Victory) issu du mouvement lancé il y a maintenant quelques années (entre autres grâce à Victory). On retrouve la voix claire et constament plaintive (limite pleurnicharde et de temps en temps également à la limite de la justesse) doublée de celle du "crieur" de service. Les alternances entre les 2 chants (je chante un vers en voix claire, tu chantes le suivant en voix gueulée etc) sont très prévisibles et n'apportent donc selon moi pas grand chose, si bien que vous risquez de vite vous en lasser. Et quand cependant le groupe ose aborder un passage de plus de 30 secondes mettant en scène le "crieur" uniquement (fin de "November") c'est pour mettre en retrait la voix lointaine et ainsi privilégier la mélodie des guitares... Les mélodies introduites par les 2 grattes dont le son n'est jamais très corrosif sont sympas mais pas très recherchées, on a l'impression de les avoir déjà entendues chez un bon nombre de groupes du genre. On a également droit aux breaks tous calmes, planants avec violon ("Bleeds no more") ou guitares claires (voire les deux), aux refrains un peu plus poppy sur certains morceaux... La prod' n'est selon moi ni ridicule, ni flamboyante: les voix sont indéniablement mises en avant (parfois au détriment même de la batterie) et au niveau des guitares tout n'est pas des plus clair. Bref, même si Silverstein arrive de temps à autre à introduire des passages sympathiques, l'ensemble reste très largement dominé par le côté cliché (qui en devient ennuyeux à mon goût) qui marque cet album; en somme, tout le contraire de la spontanéité et de la fraîcheur intrinsèques aux débuts de l'emocore. T |
Silverstein
Style : Emocore Tags : Emocore Origine : USA Site Officiel : silversteinmusic.com Myspace : Amateurs : 65 amateurs Facebook : |