logo Silmarils

Biographie

Silmarils

Silmarils, voilà un nom un peu mythique pour ceux qui avaient une oreille tournée vers Rage Against The Machine, Downset et la fusion du début des années 90. Silmarils faisait partie des premiers groupes de métal français que l’on aura vite fait de classifier de néo mais que l’on préféré nommé sous le nom de fusion. Au coté de No One Is Innocent, Lofofora, Oneyed Jack et consort le groupe écoule 100 000 exemplaires de son premier album contenant le détonnant Cours Vite. Mélangeant sur le premier album des influences diverses, du métal au punk en passant par des mélanges à la beastie boys le groupe déviera sur le second vers une musique plus personnel mais tout aussi efficace. Leur 3ème album sera par contre d’un autre gabarit, on pensait Silmarils perdu dans les limbes rap soporifique mais 4 Life leur 4ème album vient rappeler que le groupe rock n’est pas encore mort, pas encore…

Chronique

11 / 20
4 commentaires (15/20).

4 Life ( 2003 )

C’est avec scepticisme que l’on met le CD de Silmarils dans la platine, le souvenir de l’insipide Vegas 76 encore en mémoire on s’attend au pire, mais la trace laissé dans nos esprits par le dévastateur premier album laisse encore un petit espoir.

Les premières secondes nous laisse perplexe, beat rap, où va nous mener Silmarils ? Les guitares arrivent et Silmarils l’annonce dans ces paroles, ils sont toujours dans le rock’n roll, en effet c’est un retour encore timide sur Pour ça mais on retrouve l’esprit Silmarils au niveau de la zic. C’est efficace, entêtant comme à la bonne époque mais pourtant il manque la hargne et la folie du début.
Evidement le groupe a évolué et heureusement, si le groupe nous avais pondu 4 premiers albums on en aurait vite eut marre, pourtant Silmarils représentait quelque chose de particulier, tout du moins pour moi et cela semble s'être érodé avec le temps.
Cet album montre un Silmarils festif, parfois à la limite du punk façon Smash Mouth 1ère période mélangé avec des effluves rap dont on se serait parfois bien passés. En effet, même si Silmarils se défend de vouloir faire du Eminem dans Smart c’est pourtant la première impression que l’on a en écoutant Animal où de nombreux rappeurs (dont certain de BOSS) viennent poser leur flow.
Heureusement quelques morceaux viendront nous rappeler que Silmarils est doué pour faire du rock, Guérilla par exemple ou le Troisième Tour, les paroles sont elles bien moins efficace qu’avant… On semble plus parler des Silmarils qui reviennent sur le devant de la scène rock, qui ne sont pas des vendus et qui semble t’il ne sont pas content…

Au final un album qui se laisse écouter, ça passe bien en fond sonore et comme bande son d’un été sans prise de tête mais pour les aficionados des premiers Silmarils ça sera la déception, la magie et la fougue ne sont plus là, dommage…

A écouter : Guerilla