Queen

Rock / Symphonique / Progressif

Royaume-Uni

06 juin 2024

  • Queen serait en négociation pour la vente de leurs droit sur leur catalogue (musique, logo, nom, ...), on parle d'un montant approchant les 928 millions d'euro ... Le record précédent était de 460 millions d'€ pour Bruce Springsteen en 2021.

08 décembre 2022

04 août 2022

  • Pollstar (un média d'analyse du business des concerts) fête ses 40 ans et a publié un top 150 d'artistes en tournée, soit par nombre de billet vendus, soit par chiffre d'affaire (nombre de billets multiplié par le prix donc).
    Tout en haut du classement c'est évidemment The Rolling Stones avec 2.1 Milliards de $ pour 22.1 millions de billets vendus. Et coté nombre de billets c'est U2 avec 26.2 millions.
    Du coté des groupes qui nous intéressent :
    - Metallica : #9 avec 1.2 milliard de $
    - Guns N'Roses : #23 avec 751 millions de $
    - ACDC : #27 avec 668 millions de $
    Aerosmith : #31 avec 603 millions de $
    - Kiss avec 523 millions de $
    Suivent : Def Leppard, Iron Maiden, Muse, Foo Fighters, Red Hot Chili Peppers, Mötley Crüe, Pearl Jam, Rush, Vans Warped TourVan Halen, NickelbackZZ Top, Scorpions, Tool, Queen + Adam Lambert, Green Day, Ozzy OsbourneKid Rock et le Ozzfest à 174 millions de $
    En terme de nombre de billets :
    - #6 : Metallica (19.5M)
    - #13 : Aerosmith (13.3M)
    ... A voir en intégralité sur Pollstar.com.

16 juin 2022

  • Les Foo Fighters ont dévoilés les invités qui viendront rendre hommage à Taylor Hawkins pour les deux concerts prévus :
    A Londres : Josh Homme de Queens Of The Stone Age, Roger Taylor et Brian May de Queen, Geddy Lee et Alex Lifeson de Rush, Chris Chaney de Jane's AddictionMammoth WVH, Liam Gallagher de Oasis, Stewart Copeland de The Police,  Chrissie Hynde des Pretenders, des membres du groupe de reprises de Hawkins, et Dave Chappelle.
    A Los Angeles : Brad Wilk de Rage Against The Machine, Nikki Sixx de Mötley Crüe, Gene Simmons de Kiss, Chad Smith des Red Hot Chili Peppers, Josh Homme de Queens Of The Stone Age, Roger Taylor et Brian May de Queen, Geddy Lee et Alex Lifeson de RushMiley CyrusJoan JettAlanis Morissette, Jon Theodore de The Mars Volta, Pat Wilson de Weezer, Luke Spiller de The StrutsMammoth WVH, ... 
    Mise en vente demain.

06 juin 2022

  • QueenAdam Lambert ont joué pour le jubilé d'Elizabeth II, la vidéo est à voir ici

10 octobre 2020

  • Death Angel qui reprend Under Pressure de Queen et David Bowie ? OK c'est possible, la preuve. Mais ce n'est pas tout, sur l'EP qui accompagne le titre, on trouve deux reprises acoustiques de leurs chansons déjà existantes, ainsi qu'un titre inédit.

24 août 2020

  • Les éléctions américaines se rapprochent, et chaque candidat y va de ses spots. Cette fois, c'est Queen qui se voit utilisé par Trump avec "We Will Rock You" sur une pub Tik Tok. Autant dire que le groupe n'a pas apprécié et s'engage dans une bataille judiciaire avec l'actuel président.

13 août 2020

26 mai 2020

  • Mos Generator et Void Vator se retrouvent pour reprendre du Queen. Teaser ici en attendant la sortie le 31 juillet chez H42Records.

24 mars 2020

  • Pour "compenser" l'évidente annulation de sa tournée aux Etats-Unis qui aurait dû avoir lieu en ces jours-ci, Devin Townsend propose un "projet quarantaine" sur YouTube. Il uploade des vidéos de titres inédits, des bêtisiers, des pitreries... Le morceau Quarantine (et la playlist des diverses choses déjà dispo) est ici.
    Haken aurait du faire la première partie sur la tournée de Devin Townsend, et de leur côté ils proposent une reprise de Queen : Is This The World We Created?

17 octobre 2019

  • Taylor Hawkins (des Foo Fighters) va sortir un nouvel album pour son projet Taylor Hawkins&The Coattail Riders. Il aura pour titre Get The Money et sortira le 8 novembre. On y retrouvera plusieurs invités dont Dave Grohl et Pat Smears (Foo Fighters), Duff McKagan (Guns N'Roses), Roger Taylor (Queen), Perry Farrel (Jane's Addiction), Nancy Wilson (Heart), Jon Davidson (Yes) ... Vous pouvez écouter le titre Crossed The Line avec Grohl et Davidson en invités.

26 septembre 2019

  • Queen (avec Adam Lambert au chant) sera à Paris le 26 mai 2020, les places (allant de 70 à 200€) sont dispos ici.

12 septembre 2019

  • Slaughter To Prevail (Deathcore, USA) vient de balancer un clip pour Agony (NB : si vous avez vu une vidéo d'un chanteur metal qui chante "We Will Rock You" de Queen façon metal, c'est leur chanteur).

22 juin 2019

  • Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !

    En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.

    La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.

    Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.

    Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !

    C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.

    Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner. Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent. S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.

    Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.

    My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois. Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.

    Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.

    Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
    Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.

    Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.

    La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.

    On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !

    Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...

    Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.

    Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.

    Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...

    Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.

    On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.

    Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.

    Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...

    Tops 3 du jour :
    Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
    Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
    Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
    Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
    LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
    Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
    Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
    Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
    Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
    Zblrah : Manowar.

14 mars 2019

  • C'est Trent Reznor (Nine Inch Nails) qui introduira The Cure au Rock And Roll Hall Of Fame, la cérémonie aura lieu fin mars à New York.
    Ce même soir : Brian May (Queen) fera de même avec Def Leppard, David Byrne avec Radiohead, Johny Taylor et Simon Le Bon de Duran Duran pour Roxy Music.

23 février 2019

  • Queen en concert ? Vous ne rêvez pas, le groupe de feu Freddie Mercury sera en concert ce dimanche à la 91 cérémonie des Academy Awards avec Adam Lambert au micro.

21 novembre 2018

11 novembre 2018

  • Bohemian Rhapsody, le biopic de Freddie Mercury et de Queen est sorti en salle il y a quelques jours et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il cartonne. En France, il frise le million de spectateur après moins d'une semaine, il est n°1 du box office anglais et aux USA, il atteint les 50 millions de Dollars en recettes... 

18 juillet 2018

17 mai 2018

  • Le film sur Queen a droit à une bande annonce, nommé Bohemian Rhapsody il se consacrera surtout à Freddie Mercury (joué par Rami Malek, de Mr Robot).

16 mai 2018

  • Un biopic consacré à Freddie Mercury et Queen sortira en salle le 31 octobre prochain. La bande-annonce de Bohemian Rhapsody est à voir dans la suite

11 août 2017

  • Game of Thrones + Bohemian Rhapsody (Queen) = ceci.

22 juin 2017

27 janvier 2017

  • Queen va tourner tout l'été en Amérique du Nord avec Adam Lambert ("American Idol") derrière le micro.

27 novembre 2016

24 novembre 2016

  • Il y a 25 ans, jour pour jour, l’une des plus grande voix au monde s'est éteinte. Le chanteur de Queen, Freddie Mercury, décédait des suites d'une pneumonie après avoir déclaré la veille qu'il était porteur du VIH. Visiblement malade et affaibli plusieurs mois avant ce triste jour, la surprise fut néanmoins totale. Rendons-lui hommage avec l’une de ses dernières apparitions pour l’enregistrement du clip These Are the Days of Our Lives issu de leur dernier album, Innuendo, paru en 1991. Mais également avec le superbe I Want It All, issu lui de The Miracle, en 1989.

20 novembre 2015

  • Selon DeadLine.com un biopic sur Queen pourrait être de nouveau d'actualité. L'écriture serait confiée à Anthony McCarten (Une merveilleuse histoire du temps) et pour l'interprétation de Freddy Mercury les producteurs auraient un oeil sur Ben Whishaw (Le Parfum, Cloud Atlas, Spectre...). Affaire à suivre...

17 novembre 2015

  • Du live avec Queen + Adam Lambert interprétant We Will Rock You suivi de We Are The Champions en final de leur show au Rock In Rio 2015.

21 octobre 2015

  • Les Foo Fighters ont repris Tie Your Mother Down de Queen en compagnie du batteur de Ratt lors d’un concert en Californie, ça se visionne

07 septembre 2015

29 juillet 2015

  • Vic Firth, créateur des fameuses baguettes de la marque du même nom, est décédé à l’âge de 85 ans. Il a notamment équipé les batteurs de Pantera, Queen, Rammstein et tant d’autres. 

21 juin 2015

  • Hellfest 2015, Samedi :
    Photos (groupes&ambiance) par Florian Denis et Bacteries
    Report (par Grumlee, Pentacle, Nonohate, Lelag, Bacteries)

    Deuxième journée, toujours sous le soleil, pour cette édition des 10 ans. Ce samedi sera l’occasion de fêter ça avec un feu d’artifice géant à 23H. Et dans la journée il va y avoir, comme d’habitude, du lourd, entre des retours comme L7, Body Count ou Faith No More, du hardcore qui tape avec Terror, Rise Of The Northstar, Merauder, du stoner qui plane avec ASG, Brant Bjork

    Arrivé tout juste à la fin de Der Weg Einer Freiheit, il est déjà l’heure de se diriger vers la Valley pour une des pointures du doom Français : Monarch. Le groupe sait prendre le temps d’installer son atmosphère pesante à grands coups de fréquences batterie/guitares, lorgnant vers la noise et le drone par moment, tandis que la chanteuse captera toutes ces ondes via sa table de larsen en y ajoutant ses propres cris avec une bonne dose de réverbe. Les Français clôtureront leur set dévastateur par leur reprise de Cherry Bomb de The Runaways. Lourdeur.

    Autre groupe allemand de Black Metal plutôt sophistiqué, Infestus a ce quelque chose de grandiose et de beau à la fois, rendu d’une belle manière sur scène avec un son clair et propre. On est malheureusement pas trop dedans, la faute à un horaire trop tôt et peu propice à s’immerger totalement.

    Même chose pour Ghost Brigade qui n’a pas tellement sa place sur une mainstage qui crame sous le cagnard de 14h. Quelques très beaux moments sur Into The Black Light par exemple parce que leurs compos ont ce quelque chose de magnifique, mais moins sur celles du dernier album qui sonnent un peu mollassonnes. Le fait qu’ils jouent sur une scène trop grande pour eux et un par-terre par forcément dans l’esprit ne les aide pas non plus et ne permet pas de reproduire le tour de force de leur passage sous la Valley en 2010.

    Un peu de stoner avec un chant clair bien propre avec ASG. Le groupe a un gros son, et le chant est vraiment au rendez vous (un peu la crainte vu la qualité sur disque), mais sans jamais être trop gras, trop lourd ou trop Stoner routier. Le groupe répond donc aux attentes et semble impressionné par le peuple sous la Valley. La bonne petite sucrerie de 16h.

    Onslaught démarre en trombe, avec un solo démentiel dès l'intro de la première chanson. Le paysage est planté, ce sera 45 minutes à 200 bpm, à part le temps d'une petite berceuse en milieu de set. 66Fucking6 et Onslaught (Power From Hell) finissent le boulot : efficacité maximum pour un circle-pit XXL.

    Statut culte du Black Metal oblige, le détour sur Mutiilation était quelque peu obligatoire et se révélera nettement moins pourri qu'escompté. Le son est même plutôt bon, les passages tordus rendent bien et en dehors du fait qu’ils pourraient avoir plus d’assurance sur scène (concert de reformation à prendre en compte), c’est vraiment pas mal du tout. 

    Airbourne débute comme de tradition avec la musique de Terminator enchaînée sur Ready to Rock. Leur hard-rock burné fait mouche immédiatement auprès du public, jusqu'à ce qu'une panne générale vienne briser cet élan. Joel distribue alors des bières et fait le guignol sur le devant de la scène, histoire de passer le temps, puis le groupe reprend son concert, sans sono, sur deux titres ! Le courant revient pour Girls In Black sur laquelle Joel fera son solo jonché sur les épaules d'un roadie, à raz de la crash barrière. Puis ils enchaînent sur une version doomy de Cheap Wine&Cheaper Women, avant de finir sur Runnin' Wild, agrémentés de bouts de Paranoid et Dirty Deeds Done Dirt Cheap. That’s Rock N Roll.

    Deuxième concert d’Ahab en France en dix ans, après leur passage au Fall Of Summer l’an dernier. On sera une nouvelle fois sous le charme de leur Funeral Doom aquatique. 3 titres sur 4 sont joués de The Call Of The Wretched Sea, on frissonne autant par la lourdeur que par les mélodies épiques. Pour un peu Cthulhu sortirait de sous la scène et nous agripperait de ses tentacules poisseuses. Absolument génial.

    Trop de monde se presse sous la Temple pour voir Finntroll. Devant tant d’agitation on renonce et on reste en extérieur déjà extrêmement rempli pour suivre leur concert qui s’annonce comme de la folie furieuse. Son correct, slam dans tous les sens, pogo en veux tu en voilà… Le Folk Metal qui rameute les foule et qui en plus se permet le luxe de ne pas trop être nian-nian. Par contre il va falloir songer les programmer sur des mainstages la prochaine fois, là ce n'est plus possible en terme d’affluence.

    L7 c’était de façon étonnante très bien. Où sont passés les réunions pour le fric?

    Myles Kennedy n'est pas seulement le sosie de merde de l'acteur Kevin Bacon, mais aussi un excellent chanteur qui fait rapidement oublier Axl Rose. De nombreuses reprises, mais toujours les mêmes, de Guns N Roses sont au programme : Nightrain, You Could Be Mine, Sweet Child O Mine, Paradise City. Mais les propres compos de Slash ne laissent pas pour autant le public indifférent, notamment l’explosif World On Fire ou l’incontournable Anastasia, malgré de nombreuses fausses notes sur les motifs.

    Tandis que la plupart des festivaliers semblent se diriger vers la Warzone pour assister au show très attendu de Body Count en cette fin de journée, Killing Joke se prépare sur la Mainstage 2. Quel plaisir de retrouver les Anglais au Hellfest après un passage lors de l’édition de 2009 ! Jaz Coleman, très expressif et fringant du haut de ses 55 ans, ainsi que ses musiciens semblent visiblement ravis de se produire pour nous aujourd’hui à en juger par les sourires qui ornent leurs visages. Le groupe a alors enchaîné les tubes, entre classiques et raretés, tandis qu’un cracheur de feu se baladait de temps à autres sur la scène pour le plus grand plaisir des photographe. Un échauffement de premier choix avant l’arrivée de Faith No More peu après.

    Que dire sur Brant Bjork? Il est le summum du cool, il incarne le rock à merveille. Et va balancer un set mixant impro, titre de ses albums (coup de cœur sur quatre morceaux de Jalamenta), le tout avec une grosse patate. Au final Brant Bjork est très bon, on n'en attendait pas moins.

    Body Motherfucking Count! Choix justifié stylistiquement de les voir sur la Warzone, mais vu l’engouement, et la masse de fans venus s’agglutiner, une mainstage n’aurait pas été du luxe, vu que 30 minutes avant que le concert ne débute, la Warzone est déjà pleine à craquer. On verra d’ailleurs le staff de Body Count circuler parmi les festivaliers pour vendre les casquettes du groupe (dernière date de la tournée donc besoin de liquider le merch?).
    Une fois le groupe sur scène ça sera festival de punchlines, de “fuck”, de provocations, … mais putain que c’est bon, et Ice-T envoie quand même niveau prestance. Il ira même jusqu’à s’asseoir pour discuter avec une jeune fan de 14 ans au premier rang : “Applaudissez-la, à 14 ans vous aviez certainement moins la classe qu’elle, elle pourrait être à un concert de Justin Fucking Bieber mais elle est là”. La setlist est plutôt oldschool, on aura même droit à un Copkiller (avec un flic qui passera à coté de moi, dans la foule, à ce moment là, il a le sens du tempo et l’amour du risque). Gros concert donc, la nostalgie n’y es pas pour rien, mais le gratteux de Body Count est une putain de bête! Et puis Ice-T, qui change de nom pour l’occasion, en Ice Motherfucking T Bitchaz, qui nous présente son fils (aux backing vocals), le dénommé Little Ice (glaçon), ça n’a pas de prix.

    Même chose que chez Finntroll pour Ensiferum en terme d’affluence, sauf que cette fois-ci la sauce ne prend pas. Il faut dire que le son exécrable ne les aide pas, mais même avec ça leurs compos au rabais ne donnent pas envie de s’y intéresser.

    On préférera largement l’autoroute du riff d’Orange Goblin qui jouent fort, propre et bien. Quel son. Essayer de ne pas headbanger dessus, c’est mission impossible.

    Faith No More éclabousse cette dixième édition de toute sa classe. Tous de blanc vétus, les musiciens débutent par un Motherfucker de bon aloi, et après un début un peu mou du genou, et un Epic assez décevant, les 'ricains enclenchent la seconde et enchaînent leurs grands classiques. Mike Patton, en prédicateur du dimanche, ne tarde pas à sermonner le public “Fuck Hellfest, we’ll put some heaven into Hellfest, and you're gonna like it", Patton se réveille, motive, entraîne et joue avec le public comme lui seul sait faire. Hallucinant comme cet homme a su préserver cette voix unique, hallucinant aussi la bonne humeur et les facéties que génère le groupe. Et puis ce son de basse complètement fou... 
    Florilège - Avant d’entamer Midlife Crisis, Patton pointe son pouce vers le haut en disant “Heavy Metal”, puis baisse son pouce en disant “Heavy Merdal”, tout ça n’étant qu’un prétexte pour troller le public de Clisson sur la fin de la chanson et de la finir en version funky/easy listening. Au milieu d’Easy, Mike appelle “Sécurité, sécurité” pour échanger sa chemise contre le tshirt d’un des vigiles.
    A noter que même si le groupe semble quelque peu bouder The Real Thing (un seul titre joué), toutes les chansons de Sol Invictus, le dernier album en date, passent vraiment très bien. Mention spéciale à Superhero et Cone of Shame. Un des concerts de la journée qu’il ne fallait pas manquer.

    On tente malgré tout Mayhem, malgré nos mauvais retours des précédents concerts… et ça sera la même chose. En dehors de l’intro tribale et d’un titre de Deathcrush, le reste est mauvais, plombé par une batterie et surtout une caisse claire au son sur-abusé, au riffs complètement noyés et une voix hyper mal mixée. On s’éloigne assez vite du lieu du carnage.

    A 23H, plus de concert, mais un feu d’artifice monstrueux sur fond de AC/DC, Queen et Slayer. Juste avant une vidéo présentant quelques chiffres (et les artworks des 10 années du fest), voilà ce qu’on a retenu : 1 million de litres de bières vendus, 850 000 spectateurs sur les 10 ans, 400 tonnes de metal et de bois. Bon annif le Hellfest!
    Et le feu d’artifice : bah oui on devient gamin pendant 20 minutes, mais faut dire que le fest a mis le paquet, belle scénographie, et explosions dans tous les sens.

    Obituary, ou l’incarnation du death old school en personne, mettra tout le monde d’accord avec très peu d’arguments : ça joue vite, fort, bien, ça groove, le son est monstrueux et personne ne peut décemment dire du mal de cette prestation ultra… hum... grasse. Et groovy. Mais surtout grasse.

    Triggerfinger était un peu l'un des groupes un peu à part de cette prog' de la Valley, plus pop et plutôt habitué des festivals hors metal le groupe va pourtant prouver que sa place n’est pas déméritée. Gros son, gros light, grosse présence scénique, le rock bien blues et bien énergique des Belges fait mouche. Vraiment un groupe de live, et qui arrive à avoir une classe folle.

    Cette deuxième journée se termine tout en douceur (!) par une prestation extrêmement bizarre d’un Marilyn Manson qui a l’air, sinon fatigué, complètement cocké jusqu’à l’os. Tonton fétide réussit à sauver la plupart de ses titres in extremis, la voix est percutante, mais l’envie et la niak dans les chaussettes, et les pauses interminables entre les morceaux viendront vraiment gâcher la setlist, à la base pas bien folichonne, entre tubes évidents et nouveaux titres pas très excitants. Dommage, car les zikos sont présents et le son vraiment excellent. Repose toi bien tonton, et reviens nous en forme la prochaine fois.

    Top 3
    Grum : Faith No MoreOnslaught, Slash 
    nonohate : Faith No More, Ahab, Monarch
    Bacteries : Body Count, Brant Bjork, Triggerfinger
    LeLag : Body Count, Faith No More, Obituary
    Pentacle : Ahab, Obituary, ASG

15 juin 2015

05 juin 2015

  • Motörhead annonce Bad Magic pour le 28 août. Pochettes et tracklist sont venues garnir la page du groupe. On notera qu'une reprise de Sympathy For The Devil des Rolling Stones sera de la partie ainsi que Brian May (Queen) sur The Devil.

10 mai 2015

15 septembre 2014

  • Nouvelle Page : L'un des plus gros groupes de l'histoire du Rock rejoint nos pages. Accueillez à bras ouverts Queen! Un grand merci à iam_trying_to_belive pour sa précieuse aide.

04 septembre 2014

  • Vous vous souvenez de ce chanteur qui a repris du Katty Perry avec plein de style de chants différents (metal ou non)? (si non : rappel) Il vient de réitérer l'expérience mais cette fois avec This Is The End de Linkin Park chanté façon Korn, Strapping Young LadBoyz II Men (oui oui), Bob Marley, Queen, ... a voir ici. Et encore une fois : impressionnant!

29 août 2014

16 juin 2014

  • Sebastian Bach (ex chanteur de Skid Row) a participé à une émission de télé américaine où des stars font des reprises (de Lady Gaga, QueenMaroon 5, ...). Il a été éliminé de l'émission mais y est revenu pour interpréter Sexy And I Know It de LMFAO.