Voilà déjà bien longtemps qu’on attendait cet album de Punish Yourself et autant le dire de suite cet album va bien au delà de nos espérances ; je vais faire la conclusion en premier pour une fois: En effet cet album est tout simplement un condensé des courants musicaux énervés (Rock, métal, punk et bien évidemment (et surtout) Indus) de ces 20 dernières années. Sexplosive Locomotive est (pour moi) l’un des tous meilleurs album indus jamais sortis ; en France comme à l’étranger. Non non, je ne délire pas, ces toulousains n’ont pas à rougir face à Ministry, NIN, White Zombie, Marilyn Manson, Das Ich ou toute autre pointure du genre, Punish Yourself même s’l ne cache pas ses influences, a trouvé son style; la production est démentielle et les compos sont apocalyptiques.
Maintenant que la conclusion est passée parlons un peu du contenu du CD: 11 titres (+1 live) d’un Indus malsain, glauque, violent, prenant voir tout simplement jouissif. On pourrait aligner les noms de groupes phares de la scène indus pour décrire ce CD, mais ça serait un travail fastidieux tant Punish Yourself semble accoupler ses influences dans une partouze musicale qui ferait passer les nuits chaudes du Cap d’Agde pour une simple boom.
Non je ne me sens pas de taille de décortiquer l’album de cette façon, le plus simple est le plus abordable sera simplement de décrire l’album via des films. Sexplosive Locomotive semble en effet être la bande son parfaite pour une scène mêlant la noirceur de Strange Days, le malsain de Irréversible, tout ça agrémenté de la folie de la boîte de nuit de Matrix 1 avec quelques images XXX subliminales, voir tout simplement toute la filmographie de Takashi Miiké pour ceux qui connaissent. La fin du monde n’est pas encore annoncée, Punish Yourself en a déjà écrit la BO.
Vous l’aurez compris, ce Sexplotive Locomotive est un must hear, l’écoute du premier titre Gay Boy In Bondage suffira à convaincre n’importe quel amateur d’indus-métal du bien fondé de mes propos. Le reste de l’album ne fera que le confirmer grâce à des incursions dans des styles variés comme le punk old school (Holy Trinh Thi), hard tech (T4 Song), métal (CNN War)…
Niveau parole on reste dans les classiques de l’indus métal avec du sexe (Gay Boy in Bondage ou Holy Trinh Thi rendant hommage à Coralie Trinh Thi), revendication (CNN War avec de grosses critiques sur la politique Bush & Cie (duquel on entend quelques samples me semble-t-il)), drogues (Gimme Cocaine), …
Fini le rock propre sur soi, Punish Yourself nous vomit du rock technoïde en pleine face, le tout accompagné de sexe, de drogues et d’une bonne dose de folie, que demander de plus ? De les voir en live encore une fois… apocalyptique à n’en pas douter.
A écouter : 1
cet album est énorme; leur meilleur