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Biographie
Chris Hannah et Jord Samolesky cherchent tout d'abord non pas à créer un groupe de punk-rock mais de thrash progessif (dès 1986) dans les environs de Winnipeg. Ils enrôlent alors Little John John comme bassiste et commencent àse faire un nom dans la scène canadiene, en ouvrant par exemple en '91 pour Fugazi et en '92 pour NOFX. Puis deux ans plus tard, ayant abandonnés le trash progressif, Fat Mike (NOFX) leur propose d'enregistrer un EP puis un album, le fameux How To Clean Everything. Ensuite ils tournent en Europe, aux Etats Unis, au Japon ... C'est alors la grande exploision du punk. Ils sortent Less Talk, More Rock en '96. Après quelques rares tournées et des anicroches avec Fat Mike (notamment à propos de la campagne présidentielle états-unienne de 2004), ils sortent en octobre 2005 Potemkin City Limits. En août '06, un deuxième guitariste, David Guillas, permet à la formation de passer en quatuor et de préparer de nouvelles tournées. Supporting Caste ( 2009 )Cinquième album en 20 ans pour les radicaux punk/progressive thrashers (qui dit mieux?) de Propagandhi. Et un premier reproche : on en voudrait plus, et plus souvent! Parce que quand on se rend coupable de méfaits aussi intéressants, tant sur la forme que sur le fond, que les disques sortis par les Canadiens ces dernières années, ça en deviendrait presque criminel de nous maintenir dans un tel état de manque. Mais trève de baratin introducto-plaintif, et place à la cuvée 2009, intitulée Supporting Caste, et qui, pour couper court à tout suspense, se révèle un grand cru. Propagandhi reprend ainsi les choses exactement là où il les avait laissées il y a quatre ans. Mais avec l'aide d'un guitariste supplémentaire, qui vient apporter encore un peu plus de richesse à cette étrange mixture musicale qui n'en demandait pas tant. Quoique. Un excellent disque donc, peut-être plus abouti que Potemkin City Limits, et sur lequel on pourrait gloser des heures durant tant il y a de la matière. Et pourtant, je ne vous ai même pas parlé du fond. Parce qu'en plus de tout ça, les Canadiens sont à mes yeux, et sans le moindre doute, les plus cohérents et les plus intéressants éthiquement, intellectuellement et politiquement des groupes de ce calibre. Mais on entre là dans un débat bien plus vaste, que ces gentils agitateurs semblent toujours prendre plaisir à rouvrir. Pour le meilleur et à cause du pire.
Tracklist : 1. Night Letters ; 2. Supporting Caste ; 3. Tertium Non Datur ; 4. Dear Coach's Corner ; 5. This is your Life ; 6. Human(e) Meat (The Flensing of Sandor Katz) ; 7. Potemkin City Limits ; 8. The Funeral Procession ; 9. Without Love ; 10. Incalculable Effects ; 11. The Banger's Embrace ; 12. Last Will & Testament Potemkin City Limits ( 2005 )4 ans d'attente, et pour quel résultat au final? Sur ces 12 plages, le formation en triangle de Winnipeg entreprend une diversification des morceaux et des tons: sans jamais être gais, ils offrent un spectre assez large allant de la mélancolie à la rage, ou plutôt un constant mélange de mélancolie et de rage, à demi-voilé derrière le cynisme corrosif et affiché des paroles. Propagandhi ne relâche jamais la pression, n'abandonne jamais son combat, comme en témoigne ce chant qui se fait montant et insistant sur chaque fin de phrase; pas tant un signe d'optimisme qu'une marque de volonté opiniâtre et de croyance inébranlable en leurs convictions. Car Propagandhi est un groupe très (trop?) connu pour son engagement politique, tellement connu pour ce côté politisé qu'on a tendance à oublier que cet engagement découle d'une sensibilité exacerbée qui est ici retranscrite en musique, d'un engagement qui part du coeur pour ensuite passer par le cerveau et les tripes, avant d'être expectoré sur disque et sur scène. Créative et plutôt unique, le trio désormais quatuor signait avec Potemkin City Limits une oeuvre réfléchie et aboutie (des riffs efficaces et/ou peu répandus notamment grâce à des influences metal, des ambiances particulières ("Cut Into the Earth"), un chant à la segmentation et aux intonations inédites, une technique irréprochable soutenue par une production qui ne l'est pas moins), une oeuvre pas aussi facile d'accès que ses précédentes sans pour autant être foncièrement différente. Télécharger "Die Jugend Marschiert" Today's empires, tomorrow's ashes ( 2001 )Cet album on l'a attendu pendant 3 bonnes années. La question était de savoir comment ils allaient nous revenir! On est assez loin des mélodies typiquement californiennes du premier album How to clean everything; ici le son est devenu plus lourd, la musique plus agressive... il y a bien plusieurs genres qui se croisent, mais en fait ce qui fait la force de Propaghandi musicalement parlant c'est qu'il est très dur de comparer leur musique à celle d'un autre groupe. C'était déjà vrai pour les anciens albums et c'est encore vrai pour celui-ci. On pourrait dire que par moment ça fait penser a du Good Riddance, par d'autres à du NOFX, par d'autres encore à du hardcore à la Sick Of It All... en fait il n'en est rien, ils ont LEUR son! Mais Propaghandi c'est aussi et surtout un groupe engagé, activiste, et cela se ressent immédiatement dans les paroles très dures, très crues et surtout très vraies! Qu'ils s'attaquent à la situation des pays pauvres, à l'industrie du porno, à l'Eglise, aux politiciens, etc etc, tout est très intelligent. Pour résumé, ce disque est grandiose, que vous soyez fans de punk-mélo ou de choses plus dures, ce disque va vous satisfaire à coup sûr. A écouter : Back to the motor league; Natural disaters ; Ladies' nite in loserville; New homes for idle hands |
Propagandhi
Style : Punk / Hardcore Mélodique Tags : Hardcore - Punk Origine : Canada Site Officiel : g7welcomingcommittee.com/propagandhi Amateurs : 67 amateurs Facebook : |