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Biographie

Powerman 5000

Groupe du petit frère de Rob Zombie, Powerman 5000 ne peut pas être taxé de profiteur, les débuts du groupe commencent en 1989 et se concrétisent petit à petit; même si Powerman 5000 explose avec son album intitulé Tonight The Star Revolt, vendu à plus d'un millions d'exemplaires, ils ont quand même 3 albums avant celui là, dont deux auto-produits.
Au départ très inspiré par la fusion funk / métal le groupe rejoindra lors de son 4ème album les plates bandes de Rob ZombieMarilyn Manson avec un coté indus très prononcé. Certes moins trash que les deux groupes cités Powerman 5000 mélange aujourd'hui son indus et métal , tout ça entouré d'une imagerie SF.

12 / 20
2 commentaires (11.25/20).

New Wave ( 2017 )

Avant toute chose, s'il m'avait fallu écrire cette chronique après une première écoute, elle aurait été assassine, tant le Powerman 5000 (PM5K chez les initiés) que nous connaissons tous est mort sur cet album. Puis passé cette aigreur et ce sentiment d'avoir été trompé, des choses un peu plus positives sont apparues.  Un peu.

Musicalement, on s'est considérablement éloigné de l'indus-éléctro-néo metal qui a fait la renommée de PM5K. L'esprit de démence pré-apocalypse, aux frontières du cyberpunk qui caractérisait le groupe s'en est lui également allé. L'ensemble est plutôt orienté rock, avec quelques petites allusions néo. Pas toujours très bien inspirées d'ailleurs, notamment la première piste Footsetps and Voices,  très perturbante car concrètement incohérente. Schématiquement, la chanson débute comme une intro de Marilyn Manson, puis se poursuit dans un couplet singeant Skindred et continue sur un refrain digne d'un mauvais Limp Bizkit. Oui cette chimère existe bel et bien. Et donc rien à voir avec la patte de Spyder One et ses comparses qui ne sont pourtant pas n'importe qui dans ce registre. Autant dire que quand on part sur ces bases, la suite s'annonce périlleuse.

Le reste de l'album est lui globalement mieux construit, hormis peut être David Fucking Bowie qui comme son nom l'indique est une chanson hommage à ce grand homme disparu et qui de part la pauvreté de ses textes et des inserts musicaux d'entre autres Space Oddity un peu hasardeux, ressemble à une créature un peu étrange pleine de bons sentiments mais à la silhouette tout de même décousue. No White Flags est quant à elle surement  la meilleure chanson de l'album. Justement car c'est la plus sincère et la mieux construite. Une simple ballade pourtant sans prétention mais qui transpire d'honnêteté et de justesse, comme quoi des fois ça ne sert à rien de vouloir trop en faire. Autre chanson digne d'intérêt : Get a Life. Comme sur chaque fin d'album de PM5K un titre sonne différemment des autres, un peu plus à la manière de Rob Zombie. C'est comme si les deux frères se faisaient plaisir en élaborant secrètement une piste ensemble, une fois tous les trois ans.

Les derniers albums, c'est-à-dire de Transform à Builders of the Future, qu'on les apprécie ou non, sont dans la lignée de ceux qui ont été l'âge d'or du groupe. Un peu comme une tentative de rester accroché à leur identité même si le mouvement auquel ils appartiennent s'est considérablement essoufflé. Ces albums, avaient déjà peut être malgré eux, une certaine nostalgie, du moins du point de vue de l'auditeur. Avec New Wave on franchit une nouvelle étape car désormais la page est tournée musicalement, mais l'ensemble de l'œuvre est exclusivement orientée vers le passé. A la fois hommage, regrets et souvenirs, les paroles comme les chansons transpirent cette amertume d'avoir vécu, et cette impuissance de ne plus être. On sent en filigrane que le quintet de Boston n'a pas réussi à aller aussi loin qu'il l'aurait voulu, malgré les millions d'albums vendus et qu'ils ont aujourd'hui lâché l'affaire.

Malgré ses défauts, New Wave n'est pas totalement raté non plus et servira peut être d'ébauche à un prochain opus plus prometteur dans le nouveau style qu'ils ont choisi, leur ancienne version étant clairement en bout de souffle. Une déception certes, mais pas une catastrophe.

A écouter : No White Flags, Get a Life
14 / 20
6 commentaires (13.83/20).
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Tonight The Stars Revolt! ( 1999 )

L'album démarre sur la narration d'un extrait de texte de J.P. Saticoy, un auteur de science fiction et après cette intro de une minute les guitares arrivent, tranchantes et pas du tout dans le style néo-métal. Un peu de fraîcheur, ça s'annonce bien...

Une voix un peu étrange arrive et c'est parti pour 40 minutes d'électro-indus-métal. On peut trouver à Spider One le chanteur une certaine affinité avec son frère mais il faut tout de même le savoir. Et Powerman 5000 ne ressemble pas à un White Zombie ni même à un Rob Zombie.

La 3éme et meilleure piste démarre, When world collide terrible, ses passages hurlés, les solos à la basse, les guitares qui accompagnent parfaitement la voix très changeante du chanteur, un morceaux génial (accompagné d'un clip tout aussi réussi). Le reste de l'album reste dans la même veine, un style qui change et qui fait du bien; le million d'albums vendus est largement justifié. A noter quelques invités de marque comme DJ Lethal de Limp Bizkit et Ginger Fish le claviste de Manson sur un morceau très proche d'un Singing in the rain... Un album à écouter donc...

 

A écouter : When World collide - Supernova goes Pop - The son of X-51