Porcupine Tree

Rock / Metal progressif

Royaume-Uni

Biographie

Line-up :
- Steven Wilson (chant, guitare)
- Richard Barbieri (claviers)
- Colin Edwin (basse)
- Gavin Harrison (batterie)

Porcupine Tree est au départ le projet d’un seul homme : Steven Wilson, véritable boulimique de musique et boule créatrice inépuisable. A la fin des années 80, tout en étant musicien dans No Man Is An Island, il compose tout un tas de chansons psychédéliques avec  Alan Duffy, formant les bases de Porcupine Tree; ce matériel sortira sous le nom de Love, Death & Mussolini (pour l’anecdote, cet enregistrement fut accompagné d’un livret racontant le passé fictif du groupe) qui ressortira en 1991 sous le titre The Nostalgia Factory. Cette même année Steven (seul membre du groupe) signe chez Delerium Records et sort On The Sunday Of Life, compilation de morceaux qu’il a composé entre 1984 et 1990. Bien que la musique se rapproche parfois de Pink Floyd, Porcupine Tree commence déjà à développer son propre son et son style sans cesse en évolution.
Voyager 34 sort l’année suivante, permettant au groupe de connaître un premier noyau de fans issu du milieu underground anglais ; cet album raconte le trip au LSD d’un garçon, d’où le côté psychédélique, ambiant et space-rock de la musique du groupe.
C’est en 1993 avec Up The Downstair que la presse commence à s’intéresser au groupe, l’album étant décrit comme un chef-d’œuvre psychédélique“ par le magazine Melody Maker.
L’album The Sky Moves Sideways marque un tournant dans la carrière du groupe, en effet ce dernier peut être considéré comme tel désormais, Steven Wilson n’étant plus le seul membre ni le seul maître à bord (il garde cependant une très grande place dans la composition). Le groupe part alors en tournée assurer l’un de leur albums les plus progressifs et le plus floydien.
Signify sort en 1996, le groupe ne change pas ses habitudes et continue toujours d’explorer différents territoires, rendant la musique encore plus diversifiée, notamment grâce à la plus grande place dans l’écriture des autres membres du groupe. Un véritable buzz se construit autour du groupe en Europe, qui joue pour la première fois en France en 1997; la même année sort le live Coma Divine, enregistré lors de trois concerts à Rome, démontrant les qualités techniques en live des musiciens. Deux ans plus tard sort Stupid Dreams (précédé de l’EP Metanoia), où le groupe délaisse complétement ses influences psychédéliques et ses longues plages instrumentales ; le chant y est par ailleurs beaucoup plus présent et mieux travaillé.
Un an après seulement sort Lightbulb Sun, dans la continuité de l’album précédent, avec des parties acoustiques plus nombreuses.
Il faut ensuite attendre 2002 pour In Absentia, album plus tourné metal que progressif ; ce changement est dû au travail qu’effectuait Steven Wilson au même moment avec Opeth. Pas étonnant donc de trouver Mikael Akerfeldt sur Deadwing, concept-album qui est dans la continuité du précédent.
En 2007, le groupe revient dans un contexte plus progressif avec Fear Of A Blank Planet, album qui ne contient qu’un seul morceau gigantesque, et qui confirme une fois de plus tout le talent du groupe.
Par ailleurs, Steven Wilson est impliqué dans tout un tas d’autres projets comme Blackfield (avec la star israélienne Aviv Geffen),  No-Man, ses productions solos, son travail de producteurs (Porcupine Tree bien sûr, Opeth ainsi que le prochain Orphaned Land)  ou son label Headphone Dust.

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