Tuerie totale. (tout lien avec Hotline Miami est purement fortuit).
Perturbator
Synthwave

Dangerous Days
01. Welcome Back
02. Perturbator's Theme
03. Raw Power
04. Future Club
05. War Against Machines
06. Hard Wired
07. She Is Young, She Is Beautiful, She Is Next
08. Humans Are Such Easy Prey
09. Minuit
10. Satanic Rites
11. Complete Domination
12. Last Kiss
13. Dangerous Days
Chronique
An de grâce 2014, Perturbator s'écrase une nouvelle fois sur Terre pour livrer Dangerous Days, bande son d'une époque rêvée : celle des synthétiseurs, des films bourrés d'action et de jeux vidéo 8bits. Nous parlons bien évidemment des 80's alors accrochez vos ceintures pour une heure passée à se déhancher sur le Dance Floor grâce à la Synth Wave de James Kent.
Une fois que l'on s'est confortablement installé au volant de la fusée à remonter le temps, Perturbator décolle pour de bon, présente les lieux : boite à rythme simple mais efficace sur les côtés, super-positions de mélodies et de nappes au clavier au centre et une bonne dose de groove sous les pas. Pied au plancher, on avale les kilomètres de piste et il ne ferait pas bon se mettre en travers des fourgons lancés à des allures Mad-Maxiennes que sont "Raw Power" et "She Is Young, She Is Beautiful, She Is Next" pour ne citer qu'eux.
N'allez pour autant pas croire que vous avez affaire à un vieux tacot : customisé, bardé de néons fluos et de mélodies scintillantes, les compositions sont travaillées à n'en plus finir. "Humans Are Such Easy Prey" et ses strates multiples, qui s'imbriquent telles des pièces de Tétris, soutenues par une flopée de basses sauvages. La subtilité est souvent laissée au placard mais elle surgit parfois au coin d'une pièce, petit pouf violet confortable comme lors des très Synth Pop, et par ailleurs seuls morceaux chantés, "Hard Wired" et "Minuit" ou de l'apaisant et ambient "Last Kiss".
On quitte l'autoroute pour se précipiter dans le tohu-bohu de la ville une dernière fois avec "Dangerous Days", concluant en 12 minutes un disque riche qui perfectionne une recette personnelle. Perturbator réussit à proposer un album cohérent dans un style qui se fait de plus en plus bouché sans jamais nous ennuyer, il lâche des mélodies incisives et marquantes et nous donne envie de reprendre des leçons de danse. Reste plus qu'à enfiler son bomber, son pantalon fluo et sortir l'Atari du grenier.
Les critiques des lecteurs
Tuerie totale. (tout lien avec Hotline Miami est purement fortuit).
Merci à vous deux les amis.
Et comme je viens de le voir en concert (report à suivre) le monsieur est grand. Très grand. Hâte d'avoir le prochain.
Excellent disque et bon papier qui donnent l'envie d'aller plus loin dans le Perturbator. Sans compter le bon complément du Crapaud juste en dessous.
Je fais le V avec les doigts pour "validé", ou "victoire" ou "V" la série des années 80 ;)
Une bien belle bête cet album. Ca pue le stupre, la moiteur urbaine et le danger à l'ancienne et sans fioriture.
On aurait pu en rester là et se retrouver face à un gros moment Nutella mais, non, le garçon a su insuffler à ses créations une dose de modernité et d'authenticité véritable qui rend le truc incroyablement vivant et prenant. Enorme oui pour ce disque qui ne vieillira déjà plus.
Bon album mais bon, une fois qu'on a gouté à son EP "New Model" qui est probablement l'oeuvre electro la plus puissante jamais écrite, tout le reste de son travail semble être un electro 80' gentillet fade et ennuyant