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Biographie

Paulson

Alex Burton: Basse
Logan Laflotte: Chant
Jeff Widner: Batterie
Mike Smeen: Clavier
Jesse Burton: Guitare

En Mai 2004, les membres de Paulson plaquent tout pour se consacrer exclusivement à la musique, et c'est ainsi qu'ils signent sur le label Initial Records (Lords, Black CrossFalling Forward). Ce dernier sortira leur premier album, ou plutôt recueil de démos: Variations. 18 mois plus tard, et après une promo' presque nihiliste, la fermeture d'Initial permet à Paulson de basculer sur One Day Savior (The Sleeping, Undying) qui rééditera Variations. Après avoir enchainé près de 250 shows aux côtés de .Moneen.Folly, ou bien encore Brand New, Paulson entre en Studio avec le producteur Mike Poorman (Tsunami Bomb, Hot Rod Circuit), changeant d'orientation musicale, et enregistre All At Once dont l'Artwork sera signé de la main de Takashi Murakami.

En 2006, ils quittent One Day Savior pour annoncer fin octobre qu'ils ont signé chez Doghouse Records. Une réédition de All At Once (bénéficiant d'un nouveau mixage et d'un nouveau mastering) agrémentée de 4 nouvelles pistes, parait le 06 mars 2007 pendant qu'ils préparent leur troisième album.

Chroniques

All At Once Variations

All At Once ( 2005 )

Deuxième album, et déjà un léger tournant musical pour le quintet. Se font plus présents sur cette galette des éléments indie rock, semblables à ceux de The Wrens et surtout Lake Trout pour son côté électro. La musique de Paulson contourne cependant la redondance du rock indé de ces derniers en conservant l'apport de l'emo et un dynamisme peu commun pour le genre.
All At Once est plus posé et stable que son prédecesseur. Le son saturé et les accords de puissance ont disparu, laissant le champ libre aux claviers (qui bénéficient d'une place désormais prépondérante) et aux guitares claires, flottantes. Seul Widner, derrière sa batterie, montre encore quelques signes persistants de résistance à l'assagissement général: on retrouve son jeu particulier et subtil, ses rythmiques incontrôlables (souvent à contre temps) qui refusent la simplicité.

Ce que Paulson a perdu en énergie intense, il le compense par une maturité accrue et un songwriting plus solide. Le travail est plus soigné et rien n'a été laissé au hasard; la prod', malgré le petit défaut cité ci-après, joue bien son rôle en apportant du relief et en renforçant le côté ambiant.
Laflotte maîtrise mieux son chant (dommage, celà dit, que celui-ci créé parfois un léger déséquilibre en étant trop mis en avant, notamment parce qu'il est dédoublé et au final très présent), et la relative nonchalance dans son exécution reste de mise. Un petit peu plus de 'folie' aurait été le bienvenu diront certains, tant il est vrai que quand il pousse davantage (sur la montée finale de "Programs" par exemple), le résultat est probant et poignant.

De par son métissage et ses ambiances voluptueuses, All At Once est une oeuvre constante et intéressante. La progression rapide de Paulson a facilité la composition de mélodies à fleur de peau qui bâtissent un album tirant sa force d'une capacité peu commune: celle qui permet de transformer une musique élaborée en une musique simple et aisément assimilable.

Ecouter l'intégralité de l'album via la e-card.

A écouter : � t�te repos�e

Variations ( 2004 )

Tout premier enregistrement pour Paulson qui a choisi il y a presque 2 ans de brûler les étapes en s'abstenant de passer par la case démo. En conséquence, cet album a valeur d'essai initial, un essai d'ailleurs honorablement transformé.
Le morceau d'ouverture (quasi instrumental) "Diaryland" donne le ton: ambiance flottante et aérienne, guitare claire disséminant quelques notes avec parcimonie, basse ronde, pleine et sombre, et un clavier se mêlant discrètement et harmonieusement au reste. Dès la piste suivante, la nonchalance de l'organe de Logan Laflotte viendra compléter le tableau.

Néanmoins, ce calme apparent est entrecoupé de fréquentes ruptures laissant apparaitre une certaine tension (magnifiée par quelques cris bien placés de Laflotte et des guitares cette fois ci saturées). Les refrains, notamment, sont souvent plus directs et énergiques, ramenant immédiatement à des choses plus emo punk qu'indie rock dans la réalisation. Le plus bel éclat de l'album reste d'ailleurs sans doute le bouquet final de "Feast Or Famine", tout en rage jubilatoire et en dérapage semi contrôlé.

Bien que Paulson ne donne jamais l'impression d'en faire trop, sa musique relève d'une conception fine et travaillée, avec une batterie intenablement dansante qui va parfois jusqu'à adopter des rythmes rappelant la jungle ("The Hard Way", "A Great Pretending").

Via son approche complexe et variée de la musique, Paulson se rapproche (par l'instauration d'une ambiance particulière et par les artifices brillants apportés en grande partie par le clavier) d'un Coheed&Cambria ou plus encore d'un The Snake The Cross The Crown.

A écouter : "Feast Or Famine" ; "Optimism Is For Stupid Idiots"
Paulson

Style : Indie / Emo
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