burning frost October 3, 2010 12:19
N'étant pas un grand connaisseur de ce groupe, je me permet juste de reprocher le manque de "tube" que j'avais tant apprécié sur In Requiem.
N'étant pas un grand connaisseur de ce groupe, je me permet juste de reprocher le manque de "tube" que j'avais tant apprécié sur In Requiem.
15 / 20
"As horizons end" annonce un Paradise Lost au sommet de sa forme : guitares inspirées alternant riffs puissants, riffs mélodiques, soli prenants, atmosphère solennelle soulignée par d’excellentes lignes vocales, lourde frappe à la batterie. La tristesse, la mélancolie, la gravité sont présentes du début à la fin même dans les passages étonnamment rapides de "Frailty". Pour les bémols : (encore une fois) peu de place accordée à Stephen Edmondson, son des grattes un peu trop propre, manque de surprises. Si on connaît leur discographie on reste en terrain très connu, si bien que l’avant-dernier morceau passe inaperçu et sonne comme une redite peu inspirée de passages précédents et de morceaux passés (couplets à la "Pity the sadness").
Ces bémols ne pèsent pas bien lourd face à la qualité globale de cette réalisation, une de leurs meilleures.
Sur scène Nick Holmes a toujours été inconstant d’un concert à l’autre. La tournée qui a suivi cette sortie n’a pas fait exception, avec un chant faiblard lors de leur passage au Toulouse Metal Fest de 2010. Néanmoins avec le recul je préfère être indulgent avec lui car sur la plupart des morceaux il change plusieurs fois de registre et de timbre de voix, avec des lignes de chant franchement pas évidentes. C’est un bon voire très bon chanteur qui sait créer et enregistrer de superbes lignes vocales, mais pas un chanteur d’exception capable de tout recréer en concert. Donc avant d’aller les voir il faut bien se mettre en tête que le rendu sera moins poignant que sur album. Et dans un bon soir on peut assister à une très bonne prestation, comme ce fut le cas à Toulouse pour la sortie de l’album suivant.