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Jeudi 09 novembre 2023
Le Download Festival 2024 a annoncé plusieurs noms : Queens Of The Stone Age, Fall Out Boy, Avenged Sevenfold, Royal Blood, The Offspring, Machine Head, Pantera, Bad Omens, Corey Taylor, While She Sleeps, Sum 41, Billy Tallent, The Used, Babymetal, Bowling For Soup, The Black Dahlia Murder, Fear Factory, Biohazard, Wargasm, Dying Fetus, Erra, Fit For A king, Gel, Hoobastank, Zulu, Scowl, Speed, The Callous Daoboys, Knife Bride, Atreyu, All Them Witches, Calva Louise, Alien Weaponwery, 311, ... Ca se passe du 14 au 16 juin en UK (et donne de bonnes indications pour le Hellfest).
Samedi 14 octobre 2023
Moon Tooth (metal - USA) a un nouveau single appelé Grimothy. Mention spéciale pour le solo à la Pantera.
Vendredi 16 juin 2023
Nita Strauss qui reprend Cowboys From Hell de Pantera en live, c'est par ici.
Vendredi 02 juin 2023
Attila Csihar (Mayhem) qui rejoint Pantera sur scène en Hongrie pour le titre Walk, c'est à voir par ici.
Vendredi 16 décembre 2022
Le Hellfest 2023 a dévoilé son affiche, sont donc annoncés :
- 15 juin : Kiss, Hollywood Vampires, Generation Sex, Coheed And Cambria, Parkway Drive, Architects, In Flames, I Prevail, Code Orange, Fishbone, Svinkels, Ludvig Von 88, Poésie Zero, Amenra, The Soft Moon, Birds In Row, Celeste, Today Is The Day, Katatonia, Hypocrisy, Candlemass, Nighfall, Behemoth, Dark Funeral, Harakiri For The Sky, Imperial Triumphant, Blackbraid
- 16 juin : Mötley Crüe, Def Leppard, Alter Bridge, Skid Row, Elegant Weapons, British Lion, The Quireboys, P-Troll, Sum 41, Machine Gun Kelly, Papa Roach, Motionless In White, Eths, Nothing More, Mod Sun, Escape The Fate, Vended, Rancid, Flogging Molly, Gogol Bordelo, Less Than Jake, Cockney Rejects, The Chats, Homintern Sect, Peter Pan Speedrock, Syndrome 81, The Cult, Greg Puciato, Primitive Man, Weedeater, Helms Alee, Bongripper, LLNN, My Dilligence, As I Lay Dying, Suffocation, Bloodbath, Aborted, Unearth, Full Of Hell, Nostromo, Candy, Venefixion, Venom Inc., Gorgoroth, 1349, Vreid, Der Weg Einer Freiheit, 1914, ACOD, Belenos, Hetroertzen
- 17 juin : Iron Maiden, Porcupine Tree, Carpenter Brut, Puscifer, Beast In Black, Riverside, Evergrey, Scarlean, Within Temptation, Powerwolf, Arch Enemy, Seether, Asking Alexandria, Fever 333, Bloodywood, Cobra The Impaler, Black Flag, Municipal Waste, Stray From The Path, Pro Pain, Sould Glo, Mindforce, Spiritworld, Zulu, Hard Mind, Clutch, Monster Magnet, Earthless, The Obsessed, Stoned Jesus, Crowbar, King Buffalo, Spirit Adrift, Decasia, Meshuggah, Voïvod, Lorna Shore, Born Of Osiris, Gorod, Loathe, Ten56., The Dali Thundering Concept, Pestifer, The Hu, Faun, Finntroll, Myrath, Saor, Svalbard, Halandra, White Ward, Nature Morte
- 18 juin : Slipknot, Pantera, Amon Amarth, Hatebreed, Hollywood Undead, Ho99o9, Florence Black, Do Or Die, Tenacious D, Incubus, Electric Callboy, Halestorm, The Distillers, Thundermother, Skynd, The Ghost Inside, Rise Of The Northstar, The Amity Affliction, Cane Hill, Paleface, End, Resolve, Beyong The Styx, Melvins, Dance With The Dead, Legion Of Doom, Mutoid Man, Empire State Bastard, Wolvennest, Doodseskader, Testament, Dark Angel, Exodus, Holy Mosos, Vektor, Evil Invaders, Schizophrenia, Aleister, Fields Of The Nephilim, Paradise Lost, Lord Of The Lost, She Past Away, Treponem Pal, The Old Dead Tree, Strigoi, Blod
Ca se passe du 15 au 18 juin à Clisson et c'est déjà complet.
Mercredi 14 décembre 2022
Vendredi 09 décembre 2022
Jeudi 10 novembre 2022
Pantera a annoncé des dates en Europe pour le Rock am Ring, Rock im Park et au Tons Of Rock. Pas encore de Hellfest annoncé.
Vendredi 04 novembre 2022
Samedi 15 octobre 2022
Dossier : Dans cet article on vous parle des albums de la honte de Pantera à Metallica en passant par Celtic Frost, Kiss ou bien encore Morbid Angel ou Korn. Des disques qui, parfois, même avec les meilleurs arguments du monde, semblent quand même bien difficiles à défendre, alors que certains ont parfois été un peu injustement taclés à leur sortie. C'est à lire par ici.

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Vendredi 26 août 2022
Pantera (Phil Anselmo, Rex Brown, Zakk Wylde et Charlie Benante) sera en concert en décembre : trois Knotfest (le festival de Slipknot) en Colombie, Chili et Brésil, et une quatrième date au Mexique, en co-tête d'affiche du Hell&Heaven Metal Fest. Plus qu'à attendre des vidéos live (officielles ou filmées par le public), et d'éventuelles annonces de tournées nord-américaine et européenne en 2023.
Mardi 19 juillet 2022
Zakk Wylde a récemment parlé de sa participation à la reformation de Pantera. Notamment que c'était une chose dont il discutait avec Vinnie avant sa mort. Il précise que, pour lui, c'est pour rendre hommage à Dimebag et Vinnie et qu'il ne se sent pas comme un membre de Pantera. Que cette reformation est un peu pour lui comme celle de Led Zeppelin avec à la batterie Jason Bonham : ça reste "en famille" et ça permet de rendre justice à la créativité des auteurs initiaux. L'interview est disponible en vidéo.
Samedi 16 juillet 2022
C'est Zakk Wylde (Black Label Society, ex Ozzy Osbourne) et Charlie Benante (Anthrax) qui rejoindront Phil Anselmo et Rex Brown pour la réunion de Pantera. Zakk Wylde était le nom le plus cité, proche des frères Abbott et notamment ami très proche de Dimebag, Charlie Benante est aussi un proche du groupe qu'il connait depuis le milieu des années 80 (avant que Phil Anselmo ne rejoigne le groupe).
Jeudi 14 juillet 2022
Pantera va de nouveau tourner. Près de 20 ans après leur séparation le groupe culte va reprendre du service, enfin les deux membres survivants en tout cas : Rex Brown et Phil Anselmo. On sait juste que la réunion aura lieu en 2023 (en Amérique Du Nord tout du moins) mais ni les membres remplaçants ni les dates de la tournée n'ont été annoncé. Nul doute que les gros festivals soient déjà sur le coup, Pantera ayant été un des groupes phares des années 90 en vendant 20 millions d'album. (source)
Jeudi 16 juin 2022
Nouveau titre dévoilé pour l'album tribute à Mötorhead : Ace Of Spades avec Phil Anselmo (Down, Pantera), Hary Holt (Exodus, ex Slayer), Nick Olivery (Stöner, ex Kyuss), Chuck Garric (Alice Cooper), Sacha Dunable (Intronaut), Kelley Juett (Mothership), Kyle Juett (Mothership), Tom Polzine (Howling Giant). Ca sort le 19 juin.
Jeudi 10 mars 2022
Rex Brown (ex bassiste de Pantera) et Richie Faulkner (guitariste de Judas Priest) ont enregistrés un album ensemble. On sait déjà qu'on retrouvera aussi Johnny Kelly de Type O Negative / Quiet Riot dessus. Et on a aucune idée de quand ça sort ni même du nom de ce projet (porté par Richie).
Samedi 10 juillet 2021
L'info essentielle du jour sur la planète métale, une mère néo zélandaise défraye la chronique car un journaliste, David Farrier, révèle qu'elle a appelé ses trois enfants Metallica, Pantera et Slayer.
Jeudi 08 juillet 2021
Phil Anselmo a déclaré qu'une réunion de Pantera entre lui et Rex Brown pourrait arriver.
Jeudi 18 février 2021
Pantera va sortir une bière le 1er mars, elle est brassé au Texas (évidemment) par Texas Ale Project. Elle sera dispo au Texas ou sur l'appli Tavour (pas sûr que ça livre en France ceci dit).
Mercredi 09 décembre 2020
Lors de sa tournée européenne de 2021, Phil Anselmo prévoit de jouer un set Pantera, accompagné de son groupe The Illegals. Deux dates par chez nous : le Sylak Open Air (30 juillet) et l'Alcatraz Festival (14 août).
Jeudi 05 novembre 2020
Code Orange a mis en ligne un court extrait de sa reprise de A New Level (de Pantera) que le groupe a joué pour rendre hommage à Riley Gale lors d'un stream.
Vendredi 09 octobre 2020
La version remasterisée de "Immortally Insane" de Pantera s'écoute dans la suite. Elle figure sur l'édition 20ème anniversaire de l'album Reinventing The Steel.
Jeudi 24 septembre 2020
King Parrot a partagé un nouveau titre : Nor Is Yours, avec Phil Anselmo (Down, ex Pantera) en invité. Le titre a été enregistré en 2017 au studio de Anselmo et il sortira sur un EP du groupe le 9 octobre (et sera intitlé Holed Up In The Lair).
Lundi 07 septembre 2020
En Minor (avec Phil Anselmo de Pantera, Down) vient de sortir son premier album When The Cold Truth Has Worn Its Miserable Welcome Out et c'est à découvrir par ici.
Jeudi 18 juin 2020
En Minor, le projet "depression core" de Phil Anselmo (Pantera, Down, ...), a partagé un titre : Blue. Titre sur lequel on peut retrouver l'ensemble des musiciens ayant participés à l'album. When The Cold Truth Has Worn Its Miserable Welcome Out sort le 4 septembre.
Dimanche 26 avril 2020
Plusieurs groupes ont agrémenté leur merch de masque avec leur logo (Pantera, Ozzy Osbourne, ...) et les bénéfices servent à aider les hôpitaux / associations / ... luttant contre le COVID-19. Amen ra par contre a sorti un masque avec son logo (photo), mais sans aide caritative derrière, le groupe s'est pris une volée de bois vert sur les réseaux sociaux (suppression de commentaire, de posts, ...), cela n'a pas empêché les masques d'être sold out.
Samedi 07 mars 2020
Un garçon de neuf ans qui chante sur Walk de Pantera ça donne quoi ? La réponse en vidéo.
Jeudi 05 mars 2020
Rex Brown a affirmé qu'il serait partant pour faire une tournée d'hommage à Pantera avec Phil Anselmo et Zakk Wylde à la guitare (suite à une proposition de Rita Haney, la petite amie de Dimebag). Bon Pantera en 2021 au Hellfest ? (Phil lui n'a encore rien déclaré)
Samedi 08 février 2020
Tout droit venu d'Inde voici Chaos, qui envoie du gros thrash avec leur clip pour Rise from the Ashes. Une influence Pantera peut être ? Qu'est ce que vous en dites ?
Jeudi 24 octobre 2019
Des ados (de 13 à 17 ans), élèves de la O'Keefe Music Foundation, ont repris 5 Minutes Alone de Pantera, c'est à écouter là (et oui ils assurent, le chanteur est même bluffant).
Vendredi 02 août 2019
En Minor, le nouveau projet de Phil Anselmo (Pantera, Down, Superjoint...), dévoile son premier titre, On The Floor, ici.
Jeudi 11 juillet 2019
Slayer a annoncé sa tournée finale, celle ci aura lieu aux Etats Unis en novembre, elle passera par de grosses salles (Madison Square Garden à New York, The Forum à Los Angeles, ...) et les thrasheurs seront accompagnés de Primus, Ministry et Philip H. Anselmo&The Illegals (qui jouera Vulgar Display Of Power de Pantera).
Jeudi 04 juillet 2019
Prong va sortir un EP à l'automne, il sera enregistrer par Chris Collier et mixé par Terry Date (Pantera, Deftones ou Cleansing de Prong).
Mercredi 03 juillet 2019
Qu'est-ce qui est plus laid qu'un fan de Pantera ? Un vinyle 3D de Pantera. Oui, ils ont osé, et c'est à voir ici.
Lundi 24 juin 2019
Dernier jour du Hellfest avec une bonne nuit de sommeil ! Nous vous proposons de découvrir toutes les photos du 3ème jour par ici.
En complément, petit résumé de la conférence de presse du Hellfest d'hier :
- Le Hellfest est toujours une association (avec un budget de 27 million, soit le plus gros de France)
- 37000 personnes étaient présentes au Knotfest, contre 180 000 en cumulé au Hellfest
- Le Knotfest était un événement unique, pas de suite prévue
- Vu la demande, le Hellfest pourrait accueillir 2 fois plus de monde, mais ce n’est pas la volonté de l’association
- Le rôle du Hellfest, d’après Ben Barbaud, est aujourd’hui de devenir une aide pour les groupes à être les têtes d’affiche de demain, comme Gojira ou Architects. L’orga précise que cela fait partie des têtes d’affiche dont on aura besoin dans 20 ans.
- Concernant Manowar : l’orga assure avoir tout fait pour les faire venir. Un procédure est prévue, longue, mais pas d’infos divulguées (« langue de bois » assumée par Ben Barbaud).
- Sabaton était resté le vendredi pour voir Manowar, et le groupe s’est proposé de lui-même pour remplacer Manowar.
- Dates de l’an prochain : 19 au 21 juin, avec un projet de bar Hellfest à Paris (à la place du Dr Feelgood).
Concernant les concerts du 23 juin :
Alors que le soleil atteint son zénith, nous arrivons pour nous délecter du bain de fraîcheur Brutus. Mené par une batteuse-chanteuse dont on a déjà fait les éloges ici, le combo Belge a le mérite de dénoter sur la Warzone, dans le bon sens du terme. Stefanie Mannaerts nous happe tout de suite par sa maîtrise vocale, impressionnante de précision par rapport aux versions studio. Un vrai panel allant de la déclamation énergique aux vocalises arrachées nous est offert, habillé tantôt de notes claires et lumineuses, tantôt de départs furieux. Le groupe du plat pays semble carrément convaincre la Warzone, attentive et réceptive et lance avec brio cette journée en terres Hardcore.
Pour les plus sensibles au soleil, le rendez-vous idéal à l’heure du déjeuner de ce dernier jour se passait sous l’ombre de la Valley avec les très prometteurs Messa originaires d’Italie. Venant défendre leur dernier effort Feast For Water paru l’année dernière. Leur musique sait manier avec parcimonie les codes du Traditional Doom Metal pour y insuffler des nappes de Dark Jazz qui n’aurait pas démériter sur une bande originale d’Angelo Badalamenti, le tout sublimé par la voix enivrante de leur chanteuse. Pour une scène où les groupes ont tendance à trop se repomper entre eux sans apporter rien de neuf, voici une valeur montante qu’il faudra suivre de près.
Comment expliquer Cemican si vous n’y étiez pas ? D’une part, un guitariste-chanteur, un batteur, un bassiste, et une envie de bourriner une sorte de Thrash vénère. D’autre part, deux musiciens de plus qui alternent entre didgeridoo, flûtes en os ou en coquillage, cœurs polyphoniques, et percussions tribales. Tout ce beau monde est affublé de frusques de maya ou d’incas, et arbore des corpse paints vraiment pas dingues. Un résultat atypique, original, mais à l’exécution passable et offrant quelques longueurs, rendant l’expérience à peine « pas mal », malgré une dimension chamanique qui aurait pu rendre ça très cool.
On attendait Yob avec une certaine impatience. Ce qu’on attendait moins par contre, c’est qu’ils nous défoncent littéralement la tronche pendant une heure. Nous avions espéré une set-list planante, piochant largement sur Clearing The Path To Descend et Atma, on nous a servi tout l’inverse, un mur de son massif, parfois violent, souvent frontal et débridé. Le propos est différent, mais le résultat tout aussi incroyable. La palette vocale de Mike Scheidt est plutôt bien restituée, le son est très fort et parfois un peu brouillon, mais la chape sonore qui plane au dessus de nous l’emporte et prend le dessus. Le public est très vite conquis par cette musique purement sensorielle, qui ne parle qu’aux tripes, et applaudira très longtemps le groupe, espérant un peu de rab. Incroyable.
Trivium assume ses récents albums, et grand bien leur fasse. Leur setlist fera honneur aux deux derniers disques, mais on restera sur notre faim quant aux titres cultes d’Ascendency. En terme de fan-service pour les vieux de la vieille, on aura seulement droit aux titres Down From The Sky ainsi que In Waves dans une moindre mesure. Les autres ne nous diront rien, mais force est de constater que certains d’entre eux fonctionnent bien en live.
Nouveau round sous l’Altar, cette fois en présence de Vomitory. Les gars nous envoient un Death Old School très honnête, mais souffrant d’imprécision quant au son des deux guitares. Bon, on fait donc un peu moins la fine bouche des oreilles et on se raccroche au vrombissements saccadés par la batterie. Vient alors un souci sur l’une des guitares, libérant la place au gratteux rythmique et voilà que les lignes de six-cordes se dévoilent clairement. Nouvelle coupure de quelques minutes le temps de remettre tous les musiciens en selle (le groupe en profitera pour lancer des patchs à leur effigie dans la foule, sympa) et Vomitory revient de plus belle, cette fois avec un son clairement audible. Les gars balancent alors sur leurs deux derniers morceaux tous les patterns les plus efficaces existant dans le Death Metal : lourdeur, blast, d-beat, mid-tempo...Tout y passe et on oublie rapidement les quelques cafouillages, aidés par la bonne humeur des zicos.
Si le nom de Wiegedood ne vous dit rien, c’est que vous ne devait pas être familier avec la communauté de musicien Church Of Ra dont les membres du groupe, officiant initialement chez Amenra, Oathbreaker ou encore Rise And Fall, sont affiliés. Proposant un Black Metal atmosphérique sans compromis, les Belges viennent de terminer leur trilogie d’album De Doden Hebben Het Goed qui s’étale de 2015 à 2018, que le groupe interprétera en intégralité lors d’une tournée à la rentrée d’ailleurs. Si personnellement, leurs enregistrements studios me laissent sur ma réserve, il n’en est pas de même avec leur version live, bien au contraire, et leur son n’y est pas pour rien. Heureusement, le groupe n’est pas rare pour un sous, ayant régulièrement été programmé à l’affiche de divers festivals ainsi qu’en première partie de Yob sur leur précédente tournée. De bien nombreuses occasions de s'apercevoir du niveau scénique de ce jeune groupe dont les racines s’éloigne du Black Metal pour le Hardcore, le Doom et le Sludge.
Contrairement à Trivium, Testament fait complètement dans le fan-service. Après une ouverture sur deux conventionnels titres du dernier album en date, c’est un total retour en arrière : les thrasheurs joueront même plus de titres de leur second album (The New Order, 1988 tout de même) que de morceaux issus du plus récent opus, The Brotherhood Of The Snake. On notera aussi un petit “jingle joyeux anniversaire” en l’honneur des 57 ans du chanteur Chuck Billy, moment assez fun. Le frontman est tout sourire, toujours à animer le show avec sa manie du air-guitar sur son mini pied de micro. Bonne humeur, bonne setlist, bon son aussi, le Thrash de Testament est un grand “oui”. Plus mélodique que Slayer, plus bourrin que Metallica, la recette est au top depuis 30 ans.
Nasty : Bas du front, primitif, rentre dedans, primaire, … oui on peut coller tous ces adjectifs à la musique de Nasty. Mais quand on veut un défouloir c'est parfait. Évidemment le pit peut être qualifié des même mots, le tout mené par un leader qui va causer français entre les morceaux et des "c'est la guerre", "bisous bisous". Fun et régressif.
I-MMO-LA-TION. La bande de New-York a ouvert un portail vers les Enfers cet après-midi, entraînant dans sa chute un pit bagarreur du début à la fin (avec quelques intermèdes où la valse était autorisée) et le reste des démons de l’Altar. Immolation a bénéficié d’un des sons les plus propres de la tente, laissant apparaître ses lignes de guitares infernales si caractéristiques du groupe. On a donc le droit à un exposé complet des talents du groupe avec une option Robert Vigna qui met carrément l’ambiance, fendant l’air de sa Flying-V et haranguant la foule dès qu’il le faut. Immolation n’a pas un seul titre à jeter et fait passer le temps vitesse grand (Flying-)V, faisant parfois penser à des élans du Morbid Angel des débuts. Plus de vingt ans après les débuts, les Américains sont toujours à un niveau exceptionnel.
Anthrax commence son set par l’intro de Cowboys From Hell (de Pantera bien entendu), avant d'enchaîner sur leur reprise culte de Got The Time : deux covers pour le prix d’une ! Leur set sera clairement orienté sur cette thématique, puisque les célèbres moshers ne peuvent pas ne pas jouer Antisocial, et qu’ils bouclent la boucle en concluant leur set par l’outro de… Cowboy From Hell.
Entre tout ça, Anthrax place une petite poignée de leurs compos, efficaces mais pas transcendantes non plus, en dehors du mythique Indians qui réussira enfin, en fin de set, à fédérer la foule sur un morceau qui ne soit pas une reprise.
Emmenés par leur nouveau chanteur (Jeff Gutt), les californiens de Stone Temple Pilots essaieront pendant une petite heure de faire souffler le vent des années 90, en enchaînant la plupart de leurs tubes grungy sur une Main Stage déserte. La sauce ne prend pas niveau public, et c’est bien dommage car la qualité est plutôt au rendez-vous. Les nostalgiques de cette époque, ils sont peu, repartent quand même avec le smile après un combo Plush / Interstate Love Song / Sex Type Thing.
Vltimas a attiré l’attention des fans de Death comme de Black avec un line-up surprenant : Rune “Blasphemer” Eriksen (Mayhem, Aura Noir…), David Vincent (Morbid Angel) et Flo Mounier (Cryptopsy…). L’écoute de l’album avait révélée que le trio était parvenu à créer quelque chose d’intéressant. Il fallait maintenant savoir si la formation arriverait à assurer sur scène. Et la réponse est oui. Servis par un son très précis, Vltimas vont jouer leur premier album en entier et très bien, avec l’heureuse contribution d’un bassiste et un guitariste de session. Rune Eriksen est exceptionnel à la guitare, une véritable mitraillette à riffs d’une précision effrayante, notamment sur les syncopes. David Vincent s’en sort comme un bon frontman sans avoir une basse sanglée sur son épaule et impressionne toujours avec sa voix au timbre caverneux et grave. Il ne contente d’ailleurs pas de growler, il fait aussi du chant clair sur Monolilith et s’en sort bien, en plus d’ajouter un peu d’air frais aux compositions. Le temps passe très vite et on arrive déjà à la fin du set, moment choisi par le groupe pour faire une reprise du titre éponyme de Black Sabbath, qui fonctionne vraiment bien avec la voix de David Vincent.
La prestation de Beartooth sera complètement, mais alors COMPLÈTEMENT occultée par un match de badminton. Oui, oui. Entre Nasty et Beartooth, deux festivaliers déguisés en sportifs des années 70s installent un filet tendus par deux complices, sortent des raquettes et un volant, et commencent des échanges endiablés pendant qu’un groupe de pom-pom-boys en uniforme les encourage. Le public qui attend le prochain concert se joint aux pom-pom-boys, une holà circule en boucle autour du match, les gens sur les gradins deviennent dingues et se lèvent pour applaudir à chaque point, la foule est plus en feu que lors des concerts. La partie s’arrête quand Beartooth commence, mais on est tellement halluciné que ce genre de situation se produise, que le concert sera anecdotique comparé à ce match incroyable et incongru. On pense que c'était bien.
La formation culte norvégienne Emperor est de retour au Hellfest cette année. Après avoir célébré les 10 ans de leurs albums cultes In The Nightside Eclipse et Anthems To The Welkin At Dusk, le set de cette édition 2016 était prévu comme un concert “best-of” et alors qu’on pouvait s’attendre à des passages de IX Equilibrium et/ou de Prometheus, le terme best-of est appliqué au pied de la lettre à savoir “le meilleur de” Emperor qui se trouvent être les deux premiers albums… Même si ce concert ne vient pas chambouler ce que le groupe a pu nous proposer en 2014 et en 2017, pour ceux présents lors de ces éditions, et que le son reste correct mais pas transcendant, on se laisse piéger à embarquer pour leurs ambiances si orchestrales et grandioses. I AM THE EMPEROR !
En cette fin d’après midi étouffante, c’est au tour des américains de Lamb of God de débouler sur scène, avec dans leur sac une palette complète de baffes format XXL. La bande à Randy Blythe met le feu à la Main Stage, pour le plus grand plaisir du pit qui répond présent au groove inimitable de la bande de Redmond. Le son est parfait, Randy Blythe est survolté comme toujours, et si on peut regretter qu’ils ne passent que très peu de temps sur les trois derniers albums, ils termineront leur set avec un Redneck d’anthologie… Une des plus grosses claques de l’après-midi, et une de leur meilleure prestation au Hellfest.
Le dernier album des Young Gods, Data Mirage Tangram, est une vraie réussite mais était suffisamment planant et atmosphérique pour créer un doute sur son potentiel à être joué sur scène sans créer d’ennui. Il a fallu à peu près 10 secondes au trio suisse pour nous rassurer sur ce point. En concert, ces nouvelles compositions prennent une autre forme, beaucoup plus psychédélique, particulièrement quand Franz Treichler empoigne sa guitare. Il n’y a que du bon à dire de ce set : avec un son d’une précision chirurgicale, des arrangements bien pensés servis par une palette de sons électroniques très organique, un superbe lightshow et une performance d’une intensité remarquable, The Young Gods ont conquis la Valley, tristement peu remplie à cause du chevauchement avec Slash. Tear Up The Red Sky est particulièrement marquante avec son explosion de guitare sur la deuxième partie du morceau, un véritable souffle qui emporte tout sur son passage. Kissing The Sun met le feu au poudre avec son indus dopé aux guitares samplées et fait danser le public. Un des plus beaux concerts du week-end.
Darkthrone ne fait plus de live depuis plus de vingt ans et n’est pas décidé à en faire. Très bien, Carpathian Forest est là pour y remédier, certes avec un bagou moins prononcé que le duo légendaire, mais ce fut un grand plaisir de voir ces joyeux drilles peinturlurés. Enfin, grand plaisir plus particulièrement pour les deux-trois premiers rangs clairement à fond dans le set, enchaînant toutes les postures les plus evil possible. Avec des têtes de cadavres mal faites plantées sur des piques, un sceptre façon crucifix en os, le groupe Norvégien a lâché du riff Black Metal complètement primitif tout droit issu des 90’s. Entendez des patterns dignes d’hommes des cavernes couplés à des guitares aussi basiques que possible. Hyper Punk dans l’attitude, Carpathian Forest va même jusqu’à nous lâcher un morceau limite Hard Rock, visiblement bien connu des fans. Très honnêtement, on ne partait pas gagnants en se dirigeant vers la Temple croyant juste y perdre quelques neurones, mais nous avons été (très) mauvaise langue.
Après le set de Cult of Luna hier, le deuxième groupe originaire de Umeå en Suède à se produire ce weekend est lui aussi un habitué des places de tête d’affiche. En effet, Refused en est à sa troisième passage à Clisson après 2012 et 2016. Peu de changement tant dans leur actualité que dans le choix des morceaux depuis leur dernier passage mais le groupe met un point d’honneur à proposer quelques variations dans la réalisation des morceaux ainsi qu’un nouveau titre dont on ne sait pas encore s’il s'agit de l’avant goût d’un potentiel nouvel album. The Shape Of Punk To Come reste malgré tout le plus représenté pour notre plus grand plaisir avec un final extrêmement attendu sur New Noise… CAN I SCREAM !?!
Cet ultime concert français (à l’heure actuelle) de Slayer a eu son lot d’insatisfactions. D’abord son début avec la setlist axée sur les deux derniers albums. Nous allions nous endormir quand soudain, War Ensemble nous met un coup de boule.. A partir de là, le quatuor va revenir à la raison en enchaînant les classiques jusqu’à plus soif, mention spéciale pour Gemini, Seasons in The Abyss ou Hell Awaits. Tom Araya s’est bien appliqué à faire le minimum à la voix, à l’exception du fameux cri d’Angel Of Death qui était particulièrement réussi. C’est l’occasion de saluer la contribution de Gary Holt au groupe, qui en intégrant Slayer a fait diminuer significativement leur moyenne de pains à la minute, particulièrement en soli. On peut aussi regretter que ce dernier concert n’ait pas été l’occasion pour eux de jouer au moins une chanson de chaque album, jetant ainsi aux oubliettes les quelques pépites de Divine Intervention, Christ Illusion ou le légendairement mal aimé Diabolus In Musica. Enfin, Paul Bostaph a beau ne pas être en reste derrière les fûts, certains de ses fills moins réussis ont rappelé qu’il y avait un grand absent ce soir : Dave Lombardo. Pour le reste, il faut reconnaître que le quatuor a réussi à délivrer une bonne dose de violence sur la Mainstage, en enchaînant des riffs iconiques à un rythme qui en dit long sur leur impact sur la musique Metal, avec un son bien musclé.PS : il y avait des croix renversées en feu !
Tool : Surprise, le groupe débute avec "le pipi c'est du caca mais avec une odeur différente", rendant ainsi hommage à Ultra Vomit. Les fans sont perplexes.
Non sérieusement, Tool ont débuté leur set avec un hymne, Aenema, et ont placé la barre très haut en terme d'intensité pendant 90 minutes qui sont passées comme un éclair. Le quatuor a sans doute eu le meilleur son des trois jours sur les Mainstage, laissant respirer la guitare d'Adam Jones, la basse de Justin Chancellor et la batterie de Danny Carey. Seul Maynard James Keenan est en retrait, à la fois physiquement et dans le mix, ce qui n'a pas été du goût de certains. Le seul vrai défaut de ce concert se situe d'ailleurs du côté du vocaliste, qui a fait le minimum syndical au chant, que ce soit pour interpréter The Pot plus grave ou en dissimulant sa voix derrière un mégaphone pour Vicarious. Les deux nouveaux titres dévoilés pendant la tournée US ont également été joués, révélant un vrai potentiel, particulièrement Invicible et son riff final dantesque. Heavydemment, l'aspect visuel a été une véritable orgie de créativité et d'ingéniosité : lasers, images de synthèse, visuels inspirés par Giger, heptagramme illuminé... Tool ne se contente pas de jouer des classiques mais dégaine également des titres plus rares comme Intolerance et surtout Part Of Me, un titre très musclé tiré d'Opiate qui n'avait pas été joué depuis une vingtaine d'années. La chanson est d'ailleurs un peu remodelée avec le prisme de Tool en 2019, à savoir une touche plus prog' et expérimentale. Il est amusant d'avoir entendu pendant ce week-end un titre vraisemblablement inspiré de 46&Two de Tool (ndr : The Alpha de Dool), puis de voir l'originale jouée avec maestria. Finissant son set avec des classiques comme Jambi, Stinkfist et Vicarious, Tool conclut un concert magistral, maîtrisé et surprenant, de quoi contenter tout type de fan, ancien ou nouveau.
Top dimanche :
Bactéries : Tool, Brutus, Lamb Of God
Méo : Yob, Messa, Ddent
Flo : Tool, Yob, Cancer Bats
Lelag : Tool, The Young Gods, Lamb of God SkaldMax : Yob, Immolation, Carpathian Forest
Pentacle : Enter Shikari, Slash, Beartooth
Neredude : The Young Gods, Tool, Yob
Nonohate : Tool, Refused, Emperor
Zbrlah : … Manowar.
Dimanche 03 mars 2019
Un peu de Pantera en live et en acoustique ? C'est New Years Day qui se lance.
Mardi 12 février 2019
Afin de rendre hommage à Vinnie Paul, Hellyeah a lancé un appel à participation. Si vous avez une photo de vous en compagnie de l'ancien batteur de Pantera, envoyez la sur ce lien et elle figurera dans l'artwork du prochain Hellyeah.
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