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Biographie

Palms

Palms se forme à Los Angeles en 2011, après le split d'Isis, doté d'un line-up de rêve : Chino Moreno de Deftones au chant avec trois ex-membres, extirpés du fameux quintet de Post Metal : Jeff Caxide (Basse), Aaron Harris (Batterie) et Bryant Clifford Meyer (Guitare). Chino Moreno, fan absolu d'Isis, rejoint Palms après que les trois suscités aient décidé de continuer ensemble.

Leur premier album éponyme sort le 25 juin 2013 chez Ipecac Recordings (le label de Mike Patton (Faith No MoreMr. Bungle), qui a sorti un certain nombre d'albums, de lives et de rééditions d'Isis), dans une veine plutôt atmosphérique, ambient et Post-Rock. En juillet 2013, Palms joue quatre concerts en Californie pour la sortie du disque. Un remix d'Antarctic Handshake arrive dans la foulée en mai 2004. En 2023, ils sortent deux b-sides du disque : Opening Titles et End Credits. Une réédition avec les deux morceaux est prévue pour le 22 septembre chez Ipecac Recordings afin de fêter les dix ans de l'album.

Chronique

16 / 20
21 commentaires (13.19/20).
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Palms ( 2013 )

A l’annonce d’un nouveau groupe rassemblant trois orphelins d'Isis (soit Jeff Caxide, Bryant Clifford Meyer et Aaron Harris) et Chino Moreno (Deftones), nous étions en effervescence, nous bouillions d’impatience d’entendre le résultat de cette rencontre qui paraissait tout à fait naturelle au vu des accointances musicales entre les deux parties. Notre attente fut finalement comblée avec ce premier disque éponyme de Palms, surprenant au premier abord, mais pas tant que ça lorsque l’on se rappelle de la direction prise par Isis sur son ultime album Wavering Radiant.

Aérien, lumineux, voilà les termes qui reviennent souvent à la lecture des différents papelards sur l’objet en question. Il y a de ça effectivement. Chino est dans son élément, sa voix - identifiée instantanément - mélancolique, se meut avec aisance entre les lignes mélodiques "made in Isis", elles-mêmes parcourant la totalité de l’album. Les nappes synthétiques sont légion également, s’étalant allègrement sur chaque piste, mises en avant ou bien plus discrètes, en assise sonore d’arrière-plan. On détecte alors quelques réminiscences de Red Sparowes, d'Isis en périodes d’accalmies, ou encore d’un Deftones planant dans ses plus récentes compositions. L’aspect atmosphérique de toutes ces formations est donc entretenu bien que les saturations s’accentuent lors de certains refrains (Future Warrior) et autres sommets d’intensité sublimes (l’éblouissant final de Shortwave Radio).

Cet album fait globalement la part belle aux ambiances fouillées à base de guitares scintillantes, de basse rondelette, de richesse rythmique en mutation permanente et de gestion magique de l’écho. Le quatuor ne s’aventure jamais en territoire métallisé, privilégiant les mélodies trempées dans le cristal liquide, incluses dans une certaine homogénéité, entre espace infini (Mission Sunset) et fonds marins (Antarctic Handshake). Après un effort d’écoutes répétées, Palms dévoile toutes ses cartes subtiles et nous embarque pour un voyage sans destination que rien ni personne ne viendra perturber. On ressent alors un travail de composition dantesque, valorisé par une production d'Aaron Harris flamboyante.

Il n’y a rien à jeter. Les six titres et les 47 minutes de cet album éponyme sont d’une cohérence inouïe, exprimant une musique inspirée de la vie californienne (dixit Harris), imprégnée de Post-Rock et de contemplation. Les structures aériennes, éthérées, progressives et sensiblement craquelées parsemant l’objet s’emparent de nos sens cognitifs pour mieux les orienter vers une lumière perçante et chaleureuse, touchée par une grâce cosmique.

Palms

Style : Rock Atmosphérique / Post-Rock / Ambient / Shoegaze
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Origine : USA
Site Officiel : palmsband.com
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