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Biographie

Pain

Pain est un one man band créé par Peter Tägtgren, un homme pour le moins actif dans le domaine du Metal. Il est d’abord connu pour être le leader du groupe Hypocrisy, et pour avoir participé temporairement à de nombreux autres groupes, dont Bloodbath pour n’en citer qu’un. Il est également producteur, possédant son propre studio, The Abyss, et ayant déjà travaillé notamment pour Immortal, Children Of Bodom, Dimmu BorgirOld Man's Child et autres grands noms de la scène Metal.

En 1996, il s’intéresse aux apports des sonorités électroniques dans le Metal, et décide de créer pour un projet solo dans lequel il enregistre lui même le chant et tous les instruments, ce qui lui permet de s’éloigner du Death et du Black. La même année sort le premier album de Pain, éponyme. Trop rapidement composé et enregistré de l’aveux même de Peter Tägtgren, le disque reçoit un accueil très mitigé.
Pourtant, en 2000, il remet le couvert avec Rebirth qui reste dans cette veine Electro / Metal et qui fait davantage connaître le projet dans les pays scandinaves. Les deux albums suivants (Nothing Remains The Same en 2002 et Dancing With The Dead en 2005) verrons le style de Pain se diversifier et sa popularité croître progressivement. Après un dvd live en 2005 (Live Is Overrated), Pain signe chez Roadrunner et prépare la sortie d’un futur album sur lequel plusieurs invités participent, Alexi Laiho (Children Of Bodom), Peter Iwers (In Flames), et Mikkey Dee (Motörhead).

Psalms Of Extinction sort en 2007 et tente de varier encore plus les genres sur un même disque. Il permet au groupe de se faire connaître plus largement en Europe. Par la même occasion, le groupe assurera la première partie de toute la tournée européenne de Nightwish en 2008. Suite à cette aventure, la chanteuse du groupe précité, Annette Olzon, sera conviée à poser sa voix sur 2 titres de Cynic Paradise, album qui sort en 2008 et qui renoue un peu avec le Metal dancefloor des débuts, mais reçois un accueil mitigé de la part des critiques. Pain effectue alors une tournée européenne en tête d’affiche, et continue occasionnellement les premières parties de Nightwish, notamment à Paris où sera tourné le clip de Monkey Business.
Peter Tägtgren s'est à nouveau plongé sur Hypocrisy, laissant pour le moment Pain en retrait.

Chronique

15 / 20
5 commentaires (16.2/20).
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Coming Home ( 2016 )

Peter Tägtgren est un homme occupé. Quand il ne produit pas (Sabaton, Children of Bodom dernièrement), il se lance dans un projet au fort capital sympathie, à savoir Lindemann avec le chanteur de Rammstein, Til Lindemann, puis il revient aux affaires en solo, cette fois avec un nouvel album de Pain, en attendant le retour d'Hypocrisy. Coming Home est donc le huitième album de Pain

Dès l'entame, Pain fonce dans le tas. Riff de guitare hyper catchy, production bien puissante et des paroles de diablotin fier de lui. Designed To Piss You Off est fort bien nommée et nous propulse directement dans le côté récréatif de ce nouvel opus. Un parti pris qui semble faire écho au projet Lindemann qui regorgeait d'humour noir et de fun. Avec un filtre symphonique assez réussi et le concours du chanteur de Sabaton, Joakim Brondén, Call Me fait de Peter un véritable gigolo en témoignent les lyrics "Call me, with Paypal or Cash, I wanna be your back door man". Ces deux pistes musicalement abouties nous montrent donc un Peter en plein ego trip, chose qu'on retrouve encore sur le morceau Pain in the Ass, grosse mandale typique de Pain. 

Coming Home fait aussi le job avec notamment A Wannabe, nantie d'une orchestration épique qui mixe parties symphoniques et gros riff heavy. Peter y interpelle l'auditeur avec des lyrics acérés sur le thème  "do you wanna be a wannabe or be the real thing?". Black Knight Satellite s'avère toute aussi orchestrale avec de bons passages industriels. Starseed fait écho à ce morceau, du fait de l'orientation musicale et dans les deux cas de lyrics métaphoriques. A chaque fois, Pain séduit avec ses compositions, mais aussi par ses refrains particulièrement accrocheurs. 

Le morceau Coming Home surprend agréablement avec une belle mélodie à la guitare acoustique et des paroles intimes sur le temps qui passe et l'envie de souffler un peu. Une piste à contre-courant donc, du fait de son côté mélancolique. Ailleurs, un morceau comme Absinthe-Phoenix Rising sonne très pop avec son gimmick "hey, hey, hey!" sur le refrain, tandis que Final Crusade et Natural Born Idiot nous la jouent martiale avec une prédominance de l'indus. 


Coming Home est plutôt une bonne surprise, avec un bon nombre de tubes potentiels et une diversité des ambiances musicales qui ne fait que pousser le disque vers le haut.  

A écouter : Designed To PIss You Off, Call Me, Coming Home,