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Vendredi 22 septembre 2023
Et voici notre habituelle liste des sorties de la semaine, et c'est chargé cette semaine ! Qu'allez vous écouter ? - Cannibal Corpse (Death Metal, USA)
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- KEN mode (Noise / Hardcore / Metal, USA)
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- Thy Art Is Murder (Deathcore, Australie)
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- Guilt Trip (Hardcore / Metal, UK)
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- 3TEETH (Indus Metal, USA)
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- Acausal Intrusion (Tech Death, USA)
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- Acid Mass (Thrash, USA)
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- Adzes (Sludge / Post-Metal, Nouvelle-Zélande)
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- Angel Rising (Death Melo, France)
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- Anima Hereticae (Death Melo, Finlande)
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- Annisokay (Metalcore / Alt Metal, Allemagne)
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- Apex Of Devastation (Death Metal / Deathcore, USA)
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- Apostolica (Power Metal, Italie)
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- Aset (Black Metal, France, Avec des membres de Seth et Oranssi Pazuzu)
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- Ash Prison (Indus Metal, USA)
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- Bekor Qilish (Avant Garde, Italie)
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- Blast No.1 (Death, Album de reprises de Type O Negative avec du blast beat)
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- Brainscanner (Industrial Sludge Metal, Brésil)
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- Bulletbelt (Black / Thrash, Nouvelle-Zélande)
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- By Fire&Sword (Heavy / Power Metal, USA)
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- Chaver (Hardcore, Allemagne)
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- Crazy Mad Ride (Thrash, USA)
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- Dayshell (Alt Metal / Metalcore, USA, Projet solo de Shayley Dayshell Bourget, ex Of Mice & Men)
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- Dead Feathers (Stoner / Psyche / Rock 70's, USA)
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- Deadspace (Black / Goth, Australie)
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- Death Dealer Union (Hard Rock / Heavy, USA, Avec Lena Scissorhands de Infected Rain)
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- Destabilizer (Thrash, Danemark)
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- Dying Embers (Black / Death Metal, Australie)
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- Earthblood (Sludge / Thrash, Finlande)
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- Equivocator (Hardcore / Prog, USA, Avec des membres de East of the Wall, The Postman Syndrome, ...)
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- Exorciphobia (Thrash, Tchéquie)
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- Farscape (Thrash, Brésil)
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- Final Gasp (Death Rock, USA)
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- Freya (Hardcore / Crossover, USA)
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- Fukkin' Vengeance (Speed Metal, Pologne)
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- Föllakzoid (Kraut / Psyche / Electro, Chili)
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- Grails (Experimental, USA)
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- Grift (Dark Folk, Suède)
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- Grymheart (Death Melo, Hongrie)
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- Gøren (Doom / Stoner / Sludge, USA)
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- Hammerfilosofi (Black Metal, Norvège)
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- Hands of Orlac (Doom / Heavy Rock, Suède)
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- Haurun (Stoner, USA)
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- Heart Of A Coward (Metalcore, UK)
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- Hexvessel (Folk / Psyche, Finlande)
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- Iron Mind (Punk Hardcore, Australie)
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- John (Noise / Punk, UK)
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- Jose & the Wastemen (Rock, France, Avec un ex Firecrackers)
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- Kal-El (Stoner, Norvège)
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- Kerrigan (Heavy Metal, Allemagne)
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- Kill Devil Hill (Alt Metal, USA, Avec des ex Type O Negative et Five Finger Death Punch)
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- Kings Rot (Black Metal, Canada)
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- Lacrau (Doom, Portugal)
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- mad honey (Noise Pop / Shoegaze, USA)
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- Magnitudo (Sludge / Post-Metal, Italie)
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- Mercenary (Groove Metal, Danemark)
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- My Lament (Doom / Death Metal, Belgique)
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- Neckbolt (Math Rock / Noise Rock, USA)
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- Never Obey Again (Metal Melo, Italie)
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- Noctomb (Black / Sludge, USA)
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- Oni (Metalcore / Djent, Canada)
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- Orbiter (Doom / Heavy Rock, Finlande)
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- Ôros Kaù (Black Metal, Belgique, Projet de CZLT de Neptunian Maximalism)
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- PKEW PKEW PKEW (Pop Punk, Canada)
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- Profanatica (Black / Death, USA)
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- Rebaelliun (Death Metal, Brésil)
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- Sincere Engineer (Emo / Indie Punk, USA)
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- Skardus (Black Metal, Allemagne)
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- Son ov Leviathan (Black / Death Metal, USA)
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- Spook the Beast (Post Metal, Canada)
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- Spurv (Post Metal / Post Rock, Norvège)
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- Staind (Rock, USA)
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- Starlit Melancholy (Post Black, USA)
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- Suffer Yourself (Doom / Death Metal, Pologne)
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- the Holy Ghost (Indie Punk, Suède)
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- The Moth (Sludge, Allemagne)
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- The Wytches (Grunge, UK)
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- Thurnin (Dark Folk, Pays Bas)
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- Torture Squad (Thrash / Death, Brésil)
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- Traindodge (Post Hardcore, USA)
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- Values Here (Punk Hardcore, USA)
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- Wolves At The Gate (Metalcore, USA, Album de reprises (Foo Fighters, Linkin Park, ...))
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- Wormhole (Brutal Death / Deathcore, International)
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Vendredi 25 août 2023
Aset (Black Metal, avec des membres de Seth et Oranssi Pazuzu) sortira son premier album, Astral Rape, le 22 septembre chez les Acteurs de l'Ombre Productions. Pochette, tracklist et extrait par ici.
Jeudi 01 septembre 2022
Le festival Ex Tenebris Lux IV a annoncé sa programmation : Alcest, Krav Boca, Anna Von Hausswolff, Oranssi Pazuzu, Messa, Peter Kernel, Aluk Todolo, Acid Mothers Temple, Brame, Telepathy, Mutterlein, Haïku Funeral, ... Ca sera une série de concerts à Montpellier en octobre, certains dans des lieux spéciaux, avec des animations, ... Toutes les infos sont sur leur site.
Jeudi 25 août 2022
Oranssi Pazuzu sera en France pour 3 dates en octobre : - 03/10 : Tourcoing (Le Grand Mix) - 04/10 : Colmar (Le Grillen), places - 05/10 : Montpellier (Victoire 2)
Samedi 04 juin 2022
Live Report : Oranssi Pazuzu qui vient enfin nous présenter son dernier album Mestarin Kynsi sur scène, Deafkids qui nous emporte par son set psyché / noise et la superbe découverte de l'univers étrange de Sturle Dagsland... On vous raconte cette très belle soirée à l'Ubu de Rennes il y a trois semaines par ici.
Mercredi 09 juin 2021
Horte (Post Metal - Finlande) sortira son prochain album, Maa Antaa Yön Vaientaa le 27 août chez Pelagic Records. Juho Vanhanen (Oranssi Pazuzu) s'est chargé de la production et l'album a été mixé par Saku Tamminen (Dark Buddha Rising). Le morceau Väisty Tieltä s'écoute dans la suite.
Vendredi 19 février 2021
Le Roadburn Redux, version en ligne du festival aura lieu du 16 au 18 avril prochains. Cette édition mélangera performances en live depuis l'O13 et concerts exclusifs préenregistrés. Un site dédié a été mis en place : https://www.roadburnredux.com/ et l'entrée sera en prix libre. Sont pour le moment annoncés : Autarkh, Dead Neanderthals, Die Serries, Die Wilde Jagd, Dust Mountain (avec des membres d'Oranssi Pazuzu, Dark Buddha Rising et Death Hawks), Emptiness, Gold, Hexvessel, Iterum Nata, Jo Quail, Kairon; Irse!, Neptunian Maximalism, Of Blood And Mercury, Plage Organ, Polymoon, Radar Men From The Moon, Solar Temple, Tdc Inc., The Nest et Wolvennest.
Lundi 11 janvier 2021
Pour le top lecteurs : continuez de noter vos écoutes de 2020 afin de faire un top lecteurs le plus complet possible ! Pour mémoire en 2020 sont sortis des albums de Envy, Static-X, Kvelertak, Benighted, Body Count, Elder, Oranssi Pazuzu, Pogo Car Crash Control, Slift, Pearl Jam, Dragunov, Testament, Lamb Of God, Alestorm, Paradise Lost, Svalbard, Anna Von Hausswolff, Touché Amoré, Solstafir, Bring Me The Horizon, 7 Weeks, Thy Catafalque, Hällas, Nightwish, Havok, Blues Pills, Wayfarer, Tagada Jones, Maudits, Ulver, Thou, Lowrider, End, Mourir, Nightwish, ...
Mercredi 01 juillet 2020
La tournée de Oranssi Pazuzu, Sturle Dagsland et Deathkids a été reportée à l'année prochaine, voici les dates par chez nous : 13/05/2021 - Bruxelles @ Le Botanique 14/05/2021 - Paris @ Maroquinerie 15/05/2021 - Rennes @ Ubu 16/05/2021 - Toulouse @ Le Rex 17/05/2021 - Lyon @ CCO 18/05/2021 - Martigny @ Les Caves du Manoir 19/05/2021 - Winterthur @ Gaswerk 21/05/2021 - Délemont @ SAS
Mercredi 20 mai 2020
Podcast : YCKM est de retour en studio (même si vous avez eut droit à plein de podcasts pendant le confinement !), ils reviennent pour s'attaquer à Demonic Death Judge et Oranssi Pazuzu. Niveau programmation musicale on va aller du coté de Mötorhead, Pilori, Cattle Decapitation, Caustic Wound, ... autant dire qu'ils ne sont pas là pour épiler les kiwis.
Pour écouter : sur votre appli de podcast cherchez YCKM ou Metalorgie, sinon en ligne ou en téléchargement MP3 ici.
Lundi 27 avril 2020
Chronique et nouvel Album du Moment : Oranssi Pazuzu - Mestarin Kynsi "Rares sont les groupes à notre époque qui réussissent encore à innover au point de transcender la scène musicale qui les a vus naître pour la transporter vers des sentiers inexplorés et la marquer en profondeur. Il est un nom qui est régulièrement cité lorsqu'il s'agit de lister des prétendants à cette catégorie et ce nom est Oranssi Pazuzu. [...]"
Lundi 20 avril 2020
Le nouvel album d'Oranssi Pazuzu, Mestarin Kynsi, vient de sortir chez Nuclear Blast Record et s'écoute en intégralité sur bandcamp.
Mardi 14 avril 2020
Interview : Mestarin Kynsi, le prochain album d'Oranssi Pazuzu sort dans quelques jours chez Nuclear Blast Records. Plus mystérieux, plus expérimental, mais toujours aussi opaque, il promet de belles heures à qui voudra décortiquer leur musique de plus en plus éloignée du Black Metal. On a voulu s'entretenir avec Jun-His, guitariste et chanteur du groupe, au sujet de ce dernier album, mais aussi revenir sur le projet Waste Of Space Orchestra, ainsi que d'essayer de creuser ce qui fait d'Oranssi Pazuzu un groupe résolument à part. C'est à lire par ici.
Lundi 18 novembre 2019
Pas mal de nouveaux noms pour l'édition 2020 du Roadburn : Oranssi Pazuzu, Blanck Mass, Hangman's Chair, Mizmor, Cloud Rat, Fvnerals, Srsq, Big Brave & Jessica Moss, Jessica Moss, Lana Del Rabies, Crypt Sermon, Red Kite, David Euegen Edwards (Wovenhand), Giles Corey, Elizabeth Colour Wheel, Drowse, Mamaleek, Midwife, Regarde Les Hommes Tomber, Hangman's Chair + Regarde Les Hommes Tomber, Plebeian Grandstand, True Body, Lankum, Hilary Woods, Föllakzoid & Atom Tm, Ph, Sum Of R, Primitive Man, Many Blessings et Eye Flys. Event FB / Billetterie.
Vendredi 18 octobre 2019
Oranssi Pazuzu a signé chez Nuclear Blast, qui sortira le prochain album du groupe prévu pour l'an prochain. Les Finlandais joueront d'ailleurs cet album en intégralité avant sa sortie au prochain Roadburn !
Vendredi 13 septembre 2019
Jeudi 29 août 2019
Oranssi Pazuzu est actuellement en studio pour enregistrer son cinquième album.
Mardi 20 août 2019
Le live 2017 d'Oranssi Pazuzu au Roadburn sortira le 4 octobre chez Burning World Records. Pochette, tracklist et premier titre à découvrir sur bandcamp.
Mardi 12 mars 2019
Waste Of Space Orchestra, le groupe qui réunit les membres d'Oranssi Pazuzu et ceux de Dark Buddha Rising, va sortir son premier album. Syntheosis est attendu pour le 5 avril prochain chez Svart Records. Le titre Wake Up The Possessor a été clippé et se regarde ici.
Lundi 18 février 2019
Waste Of Space Orchestra (Oranssi Pazuzu + Dark Buddah Rising) dévoile un premier extrait de son Syntheosis qui sortira le 5 avril chez Svart Records. Seeker's Reflection s'écoute par là.
Vendredi 21 décembre 2018
Oranssi Pazuzu et Dark Buddah Rising vont sortir un album collaboratif intitulé Syntheosis sous le nom de Waste Of Space Orchestra. Cette pièce unique a été commissionnée par le Roadburn pour être jouée lors de l'édition 20, mais va être réenregistrée en studio et ça sortira le 5 avril chez Svart Records.
Dimanche 24 juin 2018
Live Report : Hellfest - Jour 2 Et c’est parti pour un samedi qui fera la part belle au Neo Metal, au Hardcore et il y aura pas mal de lien avec le Hip-Hop (Dälek, Ho99o9, Powerflo, Body Count, …). C'est une première d’avoir autant de représentants du genre à Clisson.
Pensées Nocturnes : Simple projet one-man band de Vaerohn à l'origine, c’est au printemps 2017 que Pensées Nocturnes se produit pour la première fois en concert en s’entourant d’une poignée de musiciens. Le groupe montre déjà un professionnalisme exemplaire, preuve d’une expérience de la scène grandissante. Enchaînant les utilisations d’instrument peu habitués à sonner sous la Temple comme l’accordéon, la trompette ou encore le trombone, la formation parisienne dégage une aura sur scène qui nous transporte dans ce monde cauchemardesque où l'on a hâte de s’enfoncer en espérant que le cauchemar dure aussi longtemps que possible.
Monolord : L’un des premiers concerts de la journée et première claque. Une entame de Valley idéale pour se réveiller convenablement. On reste comme à l’habitude des suédois, du riff, du riff, et encore du riff, gras et basé sur un assemblage minimaliste de notes, qui ravira une assemblée en phase de réveil. Les morceaux du dernier album, Rust, s’agglutinent et font leur office, aplatissant les têtes, écrasant les corps. Classique mais efficace, du feeling et de la lourdeur, tout ce qu’on attendait finalement.
Get The Shot : Les Québécois ont littéralement cramé la Warzone, bien aidés par les compos de Infinte Punishment, mais aussi de l’album précédent No Peace In Hell, de la matière gorgée de feeling pour satisfaire la ménagère hardcore de moins de 50 ans. Les messages politiques n’ont pas manqué, orientés en particulier sur la répression policière. Les titres de Get The Shot résonnent dans la Warzone et contentent une affluence étonnamment massive à midi. De quoi retourner une assemblée de coreux à travers une énergie positive.
Demilich : Demilich est l’exemple même de la formation culte qui n’a pas eu droit à la notoriété qu’elle mérite. En effet, les finlandais n’ont sorti qu’un seul et unique album. Je vous encourage, si ce n’est pas déjà fait, à vous plonger dans l’album Nespithe, qui aurait mérité que le groupe se retrouve aux côtés de formations comme Death, Gorguts ou encore Nile. Malgré un son légèrement en retrait, ce qui n’aide pas les festivaliers qui viennent découvrir le groupe sur scène aujourd’hui, les finlandais, très heureux de se produire enfin chez nous, font preuve d’une technicité exemplaire. Pour l’occasion le groupe a même réalisé un t-shirt spécial aux couleurs du drapeau français, fièrement arboré par le bassiste.
Misþyrming : Ce qui est incroyable chez les islandais c’est la virulence avec laquelle ils exécutent leurs morceaux sur scène. Tu sens que les gars ne sont pas là pour rigoler et qu’ils vivent vraiment leur Black Metal, bien plus que certains groupes dans le genre qui sont méchants dans leurs compos, mais dans l’attitude c’est tout autre. Tu ajoutes à ça un son exemplaire où l’on distingue les instruments, une voix de possédée et des leads de guitares fous (sur Söngur Heiftar notamment) et tu obtiens un concert de Black Metal les plus marquants au Hellfest de ces dernières années.
Knocked Loose : Seconde excursion vers la Warzone et seconde gifle, dans le domaine hardcore beatdown moderne, on peut difficilement faire mieux. Rythmique sur-lourde, dérision verbale et feeling outrancier, les jeunes gens de Knocked Loose n’ont déjà plus rien à prouver en direct. A l’image de leurs camarades de Code Orange, les gaziers sont en place et engrangent les points de vie à travers les titres de Laugh Tracks, sans complexe.
Psykup : C’est une immense foule qui déborde déjà de la Altar qui s’est donnée rendez-vous en ce début d’après-midi pour accueillir une de nos formations cultes bien de chez nous : les toulousains de Psykup. Le show aujourd’hui sera dans l’exacte continuité de la tournée de 2017 qui faisait suite à la sortie de Ctrl+Alt+Fuck, leur dernier album. Le seul véritable regret de ce concert vient de ce show entièrement calculé comme il l’était lors de la tournée qui les a amené à filmer leur concert à domicile pour une sortie DVD. Plus de spontanéité et de morceaux des anciens albums auraient été les bienvenus et le résultat n’en aurait été que plus impactant.
Re-Psykup (vu par un autre chroniqueur, qui n’avait pas vu la tournée précédente et n’était donc pas spoilé) : Après un court sample de Surfin’ USA en intro, les membres de Psykup arrivent en chemises à fleurs et en lunettes de soleil, en jetant des frisbees dans la foule. L’ambiance est posée, c’est parti pour quarante minutes d’Autruche-Metal débile, groovy, et précis dans son exécution. « On s’appelle Psykup, on vient de Tokyo ! » lâche le vocaliste, toujours dans l’esprit WTF du groupe. Leur titre Do It Yourself sera dédicacé au Hellfest qui s’est construit à partir de rien. On retiendra aussi les morceaux Cooler Than God ou Love Is Dead, qui marquent par la puissance de leur groove parfaitement retransmis sur scène. En parlant de scène, Psykup n’investit la Altar qu’avec un tout petit backdrop à l’effigie du récent Ctrl+Alt+Fuck, mais a aussi posé de part et d’autre de la batterie six panneaux lumineux qui s’allument pour former différents mots ou logos selon les titres, et qui en fin de set affichent une alternance "Merci! / Bisous!". Des fadas, ces toulousaings.
Oranssi Pazuzu : Cette année le Hellfest nous gâte pour ce qui est des perles underground et / ou old school sous la Temple et l’Altar. Oranssi Pazuzu était assurément un nom à ne pas rater pour qui aime l’ivresse musicale. Avec ses deux guitaristes et son clavier, le groupe débarque sur un premier titre un peu inquiétant question qualité sonore , ça vrombit dans tous les sens, mais il est carrément ardu de distinguer les notes aiguës. Problème réglé dès le deuxième morceau extrait du dernier méfait des Finlandais. Et là, c'est l'envol, le départ vers d'autres dimensions. Oranssi Pazuzu rayonne de puissance et distille ses mélodies étranges, Aux portes du Psyché. Lahja nous met sur les rails avec ses percussions tribales et cette guitare répétitive, un trip qui durera tout le reste du concert, consacré essentiellement à l’excellent dernier né Värähtelijä. Si les non-initiés et réfractaires pourront trouver des longueurs dans les riffs tournant en boucle, les nordiques préparent en fait le terrain pour des explosions incroyables. Le final se fera sur un Vasemman Käden Hierarkia dantesque, brillant par son tempo écrasant qui finit de sonner l’auditoire. Le retour au monde physique est douloureux, voir un autre concert immédiatement après n’est vraiment pas une idée séduisante, on préférera plutôt se ressasser encore quelques minutes les élucubrations fantastiques des scandinaves.
Heilung : Jean Michel Pagan était de sorti sous la Temple vers 17h avec les allemands d’Heilung puisque cette année il n’y avait pas Wardruna pour assumer sa passion pour les peaux de bêtes, le marquage au crayon noir et les cornes à boire. La scène est blindée, on ne peut rien voir à part des silhouettes de types habillés avec des peaux d’animaux morts et des bardages de bois qui servent de cache misère. Des borborygmes, des percussions tribales minimalistes… heureusement qu’on a eu plusieurs siècles d’évolution pour dépasser ce néant musical. Curieux que des mecs souhaitent s’y complaire. Lundi, tout ce beau monde pourra retourner au bureau se faire chier la nouille en réunion et aller faire ses courses au Leader Price du coin, mais le temps d’une petite heure Jean Michel Pagan aura voyagé quelque peu dans des contrées fantasmées, tout comme son patrimoine viking hérité de sa grand mère espagnole.
Modern Life Is War : Augmenté de deux récents nouveaux titres, Modern Life Is War s’est fait plaisir tout en les distribuant à un public malheureusement peu agglutiné devant la scène. Alors que Get The Shot avait rempli les lieux plus tôt dans la journée, on se retrouve un peu désolé de voir un groupe emblématique des 90’s se démener devant un public trop peu intéressé. Le groupe n’est certes pas très porté sur la promo, mais ça ne nous empêche pas de soutenir le bouzier, qui mérite amplement un relais. On tâchera d’en profiter, comme on l’a fait durant leur set.
Jonathan Davis : Jonathan Davis en solo sonne comme du vieux Korn, c’est à dire glauque et lugubre en restant accessible, mais en plus dépressif, en plus Pop et en plus chiant. C’est long et il ne se passe rien. On se rattrape avec l’originalité de la formation : en plus du vocaliste qui donne son nom à son groupe, sont présents sur scène un batteur (celui de Korn d’ailleurs), un guitariste, un claviériste, mais aussi un contrebassiste et un violoniste. Mais en dehors de ça, on ne retiendra pas grand chose d'intéressant ici.
Dälek : Si le Hip-Hop est un peu plus à l’honneur cette année notamment sur cette journée du Samedi, peu de monde s’est pressé pour voir Dälek sous la Valley. Quelle erreur, mais ceux qui connaissent ou venaient pour la découverte ne seront pas déçu. A l’occasion pour ce concert, c’est Mathieu Vandekerckhove d’Amenra qui est venu prêter main forte au duo à la guitare. Celui-ci se montrera assez discret, mais ajoutera tout de même une couche d’effets supplémentaire aux machines de Rek. 50 minutes de Hip-Hop lourd, froid, urbain et bruitiste porté par le flow colérique de MC Dälek. Le son n’est pas à leur avantage, mais on comprend la thématique : c’est noir et lancinant. Dälek pioche surtout dans son dernier et premier album avec trois titres d’Absence : Asylum, Ever Somber et le fantastique Culture For Dollars, mais aussi Echoes Of… d’Endangered Philosophies qui détruit tout sur son passage avec cette rythmique tellement méchante. On y trouvera également les morceau Weapons et Numb en conclusion. Un très bon set, mais on aurait aimé encore plus de basse et encore plus de lourdeur pour faire s'écrouler la Valley.
Pleymo : Les Pleymo attaquent leur set avec United Nowhere puis Ce Soir C’est Grand Soir, de vieux titres bourrins au chant rappé qui permettent au groupe de gagner l’attention de la foule amassée devant les Mainstages, a.k.a. les scènes "revival 2000" de ce samedi. Le groupe fera l’effort de continuer de glisser de nombreux titres bien vénères pour justifier leur présence, malgré quelques incursions vers leurs albums les plus récents. Ces quelques titres, plus mous, laissent indifférent les gens qui, comme moi, regardent de loin, mais l’ambiance dans le pit semble complètement survoltée tout le long de la prestation. Le chanteur remercie d’ailleurs le public et demande si "vous êtes là ?" entre chaque titre (c'est lourd), et provoque un gros Braveheart sur Tank Club. Pleymo finira par Blöhm!, un dernier extrait de leur premier album, datant déjà de 1997 (ça aussi, on nous le rappelle entre les morceaux, que Pleymo a eu une carrière : re-lourd), pour partir en beauté. L’air de rien, quand ils blablataient pas, ils ont tout péta.
Bullet For My Valentine : Même s’il y a encore une énorme masse de monde, la foule semble moins réactive pour Bullet For My Valentine que pour Pleymo. Il faut dire que leur look de poseurs prétentieux en mode coreux à casquette et la distance que les musiciens mettent avec le public (lunettes noires, pas vraiment de communication) n’ajoutent pas à leur capital sympathie. Contrairement aux autres groupes de notre adolescence qui jouent sur les Mainstages aujourd’hui, Bullet For My Valentine joue des titres récents et n’arrive pas à déclencher le petit quelque chose qu’on attend d’eux. Pour couronner le tout, le frontman est peu bavard et de longs blancs s’installent entre les morceaux. Parfois un nouveau titre finit par démarrer, d’autres fois le chanteur sort quelques phrases bateau avant de lancer la suite, mais dans tous les cas on sent un malaise. Heureusement, le groupe finira avec Tears Don’t Fall et Waking The Demon pour un fan-service minimal.
Terror : Que dire sur un show de Terror ? Le groupe était au taquet ? Le public aussi ? Sur les bords de la scène on retrouve les groupes de la journée (prêt à venir faire un feat, aider… si besoin). Scott Vogel harrangue la foule, répète en boucle que c’est bien d’être en vie, d’être libre… Et entre ses discours : ça joue à fond, évidemment.
C’était bien, c’était Terror.
Body Count : Ouvrir son set sur une Mainstage par une reprise de Slayer quand on est un groupe de Rap / Metal, fallait y penser. Mais continuer par une seconde reprise (toujours de Slayer), puis du blabla, puis un solo de guitare noisy, puis du blabla... Au final, Body Count semble pêcher par excès de confiance et tombe dans la désinvolture. On dirait que le groupe est en répétition... Jusqu’à un certain point où le concert commence vraiment, avec les tubes Cop Killer et Talk Shit Get Shot qui sont joués en fin de set. Mais c'était trop tard pour véritablement s'enflammer.
Deftones : Il faut remonter en 2009 pour la dernière apparition de Deftones en terre clissonnaise, donc dire qu’aujourd’hui le groupe était attendu serait le plus gros euphémisme de la journée. L’hystérie s’empare de la foule à l’apparition des premiers membres du groupe et de Chino Moreno qui lance le concert sur Headup. L’effervescence est alors quasi-instantanée dans la fosse et ne redescendra pas de sitôt car les morceaux suivant ne sont autres que My Own Summer et Around The Fur. La setlist aura la particularité de regrouper les morceaux joués à la suite par album, ainsi après Around The Fur s’enchaîne White Pony puis Diamond Eyes. Malgré les conditions proposées par la Mainstage 1, Chino a cette particularité de créer une connexion avec son public en toutes circonstances, atteignant un pic d’émotion sur Knife Party et Change (In The House Of Flies). Le rappel au soleil couchant se fait sur un enchaînement tiré d’Adrenaline sur lequel Sen Dog de Cypress Hill, présent ce jour pour son nouveau groupe Powerflo, vient épauler Chino en arborant fièrement un t-shirt Hellfest Crew. Une seule envie à la sortie du set de Deftones, celle de vouloir les revoir au plus vite.
Limp Bizkit : Lors de leur dernier passage en 2015 le groupe avait fait un set plus que moyen en remplissant leur playlist de reprises (genre Limp Bizkit n’a pas de quoi balancer une heure de tubes). Cette fois ça débute plutôt bien, ça balance des tubes; mais très vite Fred Durst blablate pendant des plombes entres les titres, puis DJ Lethal nous balance des extraits de titres connus (du Slayer, du Pantera, du Nirvana, du Rage Against The Machine...). L'horreur absolue sera atteinte sur La Marseillaise pour une mabiance fête à la saucisse digne de ce nom. Voilà comment prolonger son set, de casser le rythme… Au final si on prend les titres joués c’était une bonne playlist (Rollin' (Air Raid Vehicle), Nookie, My Way, Take A Look Around...) mais avec des interludes relous au possible.
Watain : Tridents en flammes, foule agglutinée, les Suédois sont attendus de pied ferme par une Temple bien remplie et avide d’en découdre. Le rituel prend forme comme d’habitude, Erik Danielsson se la joue solennel et voilà le set lancé. Entre rythmiques hachées qui tabassent et tremolos mordants, Watain mène sa danse avec aisance et bénéficie d’un son très bien équilibré. Exit les bouchons d’oreilles, les notes dissonantes viennent s’échouer sur les brasiers incandescents tandis que la foule réagit avec ferveur. Placé en pleine nuit, le set est empreint d’un mysticisme renforcé par un light show très dynamique voire épileptique. Pour conclure sa mise en scène Danielsson incarne Lucifer en personne en transmettant la lumière au public, avant de retourner dans les ténèbres.
Cro-Mags : Allez, pour ce weekend en virée Crossover on demande les papas : Cro Mags. Version John Joseph évidemment (si vous avez suivi les batailles autour du groupe) et c’est une petite leçon d’histoire et de musique. Le groupe joue limite Thrash puis montre ses aspects plus Hardcore. Pas de grosse révélation ici, mais un concert sympa et énergique.
Nile : Les plus fins égyptologues du Hellfest se sont donnés rendez-vous à l'Altar pour une conférence fort intéressante présidée par Nile. Direction les catacombes des pyramides et la Douât avec le Brutal Death Technique des Américains sans passer par la case tourisme. Agrémenté de quelques samples de musiques d'ambiance histoire d’aérer et de faire humer le sable brûlant au public, le set ne fait pas défaut à la réputation de notre troupe d’historiens. Du Brutal Death Technique exécuté sans accroc, sans énorme prestation non plus. Globalement bon, le son laisse passer les lignes mélodiques qui se faufilent sans souci dans les esgourdes, respiration salutaire entre le matraquage compulsif de George Kollias et le riffing ininterrompu des guitaristes. Avec un Suffocation qui a tout retourné hier, Nile souffre fatalement de la comparaison, et on ne peut pas s’empêcher de noter des guitares trop rocailleuses qui méritaient un son plus plein.
Neurosis : Cette branlée. Ce son de fou furieux. On n’était pas prêts. Ce n’est pas la première fois que Neurosis vient au Hellfest ou qu’on a la chance de les voir sur d’autres festivals, mais là, les mecs ont poussé les potards à 11. Tout sonne parfaitement, de la batterie aux rythmiques tribales jusqu’aux guitares carnassières et au chant terrible de Steve Von Till et Scott Kelly. On sent le groupe très remonté de l’ouverture sur Given To The Rising jusqu’au final apocalyptique du monstrueux Through Silver In Blood. Un pliage de nuque en bonne et due forme et un immense signe de respect pour les américains qui sont encore et toujours largement un cran au dessus de toute la vague de groupes Post-machin.
Parkway Drive : Fulgurante ascension que celle de Parkway Drive qui en 2013 encore se produisait en milieu d’après-midi avec un simple backdrop comme décor. Aujourd’hui c’est bel et bien en tête d’affiche de la Mainstage 2 que les australiens se produisent. Pour l’occasion, le groupe nous dévoile un show de lumière, de pyrotechnie ainsi que d’autres artifices dignes des plus gros noms de cette affiche. Malheureusement, il faut plus qu’un show visuel captivant pour en venir à apprécier une heure de set majoritairement composé de morceaux des deux derniers albums du groupe. Et ce n'est clairement pas leurs meilleurs titres.
Dimmu Borgir : Dimmu Borgir qui clôt les concerts de la Altar, c’est l’assurance d’une surpopulation sous la tente en question pour une fin de soirée placée sous le signe de l’epicness. Après une conventionnelle ouverture avec les deux premiers titres du récent Eonian, les Norvégiens dégainent leurs tubes : The Chosen Legacy, Gateways, Dimmu Borgir... Les lumières rouges, la fumée, et le backdrop qui symbolise une façade d’église donnent une ambiance de messe noire au set. Les chœurs sont parfois un peu faiblards, mais la set-list est un tel best-of que l’efficacité est là. Mais la fatigue aussi, et de loin, le son est étouffé et la magie prend moins bien. Dimmu Borgir termine sa collection de tubes par des inévitables, Progenies Of The Great Apocalypse et Mourning Palace. Rien à redire sur la prestation, mais elle fut difficile à apprécier à cause de la foule et de l’épuisement.
Top 3 :
Méo : Orange Goblin, Get The Shot, Monolord
Bacteries : Deftones, Psykup, Neurosis
Skaldmax : Oranssi Pazuzu, Misþyrming, Deftones
Pentacle : Neurosis, Oranssi Pazuzu, Dälek
Florian : Neurosis, Turnstile, Deftones
Chazo : Deftones, Ho99o9, Psykup
Tang : Neurosis, Knocked Loose, Dälek
Zbrlah : Deftones, Psykup, Enslaved
Nonohate : Neurosis, Deftones, Misþyrming
Samedi 10 février 2018
Du live avec Oranssi Pazuzu et le morceau Vasemman Käden Hierarkia. C'était au Ferrailleur de Nantes l'an dernier.
Vendredi 22 décembre 2017
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