Jeudi 04 août 2022

Zozobra (projet de feu Caleb Scofield de Cave In / Old Man Gloom) sortira des rééditions de Bird Of Prey et Harmonic Tremors, ça se fera via Profound Lore en vinyle mais aussi en numérique.

Mercredi 15 juin 2022

Aaron Turner (de Isis, SUMAC, Old Man Gloom, ...) sera en Europe avec William Fowler (Drone / Ambient) en octobre, dont deux dates en France :
- 17/10 : Toulouse (Le Dada)
- 18/10 : Paris (La Marbereie) + Anna von Hausswolff

Mercredi 18 novembre 2020

Des membres de Spirit Adrift, Old Man Gloom, High On Fire, PallbearerLo-Pan ont repris ensemble Emerald de Thin Lizzy. Le résultat, par ici

Lundi 06 juillet 2020

Stephen Brodsky (Mutoid Man, Cave In, Old Man Gloom), Jess Gowrie (Mrs. Piss, Chelsea WolfeHorseneck), Rah Davis (Fucked and Bound) ont repris 4th Of July de Soundgarden

Mardi 09 juin 2020

Doolhof (le projet Hip-Hop / Noise / Drone de Dalek, Aaron Turner (Isis, Sumac, Old Man Gloom) et Dennis Tyfus) vient de sortir son premier album chez Sige Records et c'est en écoute sur bandcamp.

Mardi 02 juin 2020

Emma Ruth Rundle + Bill Kelliher (Mastodon) + Aaron Rieseberg (Yob) + Santos Montano (Old Man Gloom) et Jordan Olds qui reprennent le tube de Kate Bush, Running Up That Hill ? Ca s'écoute dans la suite.

Vendredi 22 mai 2020

Sortie aujourd'hui de Seminar IX: Darkness Of Being par Old Man Gloom. Il s'écoute ici.

Lundi 11 mai 2020

Des musiciens d'Old Man Gloom + Baroness + CandiriaPotion qui reprennent ensemble Snakes Of Christ de Danzig ? Ca s'écoute dans la suite.

Mardi 21 avril 2020

Chelsea Wolfe + Liam Wilson (The Dillinger Escape Plan) + Stephen Brodsky (Cave In, Old Man Gloom) + Urian V Hackney qui reprennent ensemble Crazy Train d'Ozzy Osbourne ? Ca s'écoute et se visionne dans la suite.

Mercredi 25 mars 2020

On en parlait hier, mais c'est ici que s'écoute Seminar IX: Darkness Of Being par Old Man Gloom.

Mardi 24 mars 2020

Old Man Gloom sortira deux albums cette année, Seminar IX: Darkness Of Being et Seminar VIII: Light Of Meaning le 22 mai chez Profound Lore Records. Voici les pochettes et tracklists.

Vendredi 20 mars 2020

Le prochain Old Man Gloom sort le 22 mai et se nomme Seminar VIII: Light Of Meaning, c'est le premier opus avec Stephen Brodsky (Cave In / Mutoid Man) qui remplace Caleb Scofield mort en 2018 dans un accident de voiture. Un premier titre vient d'être dévoilé : EMF

Jeudi 05 mars 2020

Le prochain Old Man Gloom sortira en mai et se nommera Light Of Meaning (Seminar VIII), c'est le premier avec Stephen Brodsky (Cave In / Mutoid Man) qui remplace Caleb  Scofield mort en 2018 dans un accident de voiture.
Un court teaser est à voir ici.

Mercredi 22 janvier 2020

L'affiche de la 28ème édition du Ieperfest, qui aura lieu du 3 au 5 juillet à Ypres commence à bien se remplir. Sont d'ors et déjà prévus Additional TimeAll Out WarAnimal ClubColdstareThe Curse of Millhaven, Deafheaven, Death Before DishonorDeconsecrateFirst BloodFlushFrontierer, Gatecreeper, Get The ShotHer Fault, Jinjer, Knocked LooseLiar, LionheartLoud LoveMainstrikeMark My Way, Martyrdöd, Old Man GloomQuestionsRenouncedSektorSubzeroUse KnifeWisdom In ChainsWolfpack et Wolvennest.
Par ailleurs, parmi d'autres vidéos, le festival a mis en ligne le set d'Hangman's Chair lors de l'édition 2019. Rendez-vous dans la suite pour voir cela.

Vendredi 26 juillet 2019

[Live report] Et voici enfin notre report de la dernière journée du Roadburn 2019, avec de vraies pépites de Sleep, ThouHave a Nice Life, Daughters, Old Man Gloom ou encore Imperial Triumphant dedans. [...]

Dimanche 23 juin 2019

Second jour du Hellfest, on continue malgré le début de fatigue à alterner entre concerts, interviews avec certains groupes et photos. Celles-ci sont en ligne par ici. En attendant, petit retour sur ce samedi 22 juin.

Will Haven : Première fois que je les vois et j'en espérais peut être trop. Un set qui manque de relief, à l'image de leurs derniers albums. Quand le groupe vient puiser dans son répertoire plus ancien on a enfin de petits frissons mais trop peu pour vraiment contrebalancer le reste. Groupe influent même si resté dans l'ombre, ils semblent s'être fait dépasser par d'autres.

Vous êtes fatigués d’hier ? Vous avez mal dormi, la tête pleine des souvenirs de la veille ou des attentes d’aujourd’hui (ou à cause de gens bourrés qui slament sur votre tente) ? Whitechapel est là pour vous réveiller en douceur. Le combo offre un show ultra burné à base de Deathcore étonnamment mélodique. Les breakdowns sont efficaces au point de provoquer spontanément crowdkills et circle pits, et la foule, déjà relativement présente, ne se fait pas prier pour répondre aux demandes de walls of death du chanteur. Niveau son, les trois guitares sont super propres (leads compris) et l’ensemble est bien équilibré, rien a redire. Très bonne entrée en matière !

Propulsé dès un premier album sur les Mainstages les américains de The Fever 333 arrivent précédés d'une solide réputation live et d'un album bien trop calibré pour le grand public. Et leur prestation sera bien le cul entre deux chaises. Une énergie que l'on voit plus sur la Warzone mais des titres plombés par des gimmicks pompés sur Linkin Park. Certes ça bouge, c’est énergique mais ça s’arrête là.
Contre-expertise d’un autre chroniqueur : la folle énergie évoquée ci-dessus m’a semblé suffisante pour affirmer que le show était énorme. Tout était dans l’excès. Le chanteur finira même par percer la peau d’un des fûts de son batteur pour l’enfiler sur sa tête comme un casque. Quant aux gimmicks, oui, certes, mais la casse a été limitée grâce à un choix de setlist bien pensé, sans les temps morts qu’on déplore dans l’album On en aurait même repris un peu, il manquait Trigger...

Guitare, batterie. Mantar c’est aussi simple que ça, aussi subtil qu’un 33 tonnes en perte de contrôle se dirigeant à pleine vitesse vers un orphelinat. Bien que le groupe ne soit qu’un duo, la Valley n’est pas délaissée en lourdeur, résonnant sous le poids du Sludge nourri au gasoil torréfié. Mantar sait jouer lent bien sûr mais propose de belles accélérations primitives comme il faut. Une mise en jambe grassouillette avant une journée de Valley plus raffinée et arty qu’à l’accoutumée.

Le Psychobilly, voilà un genre que j'écoute quasi exclusivement en festival, et dans le style les Mad Sin s'impose là. Warzone bien remplie et groupe évidemment au taquet, la recette Psychobilly fonctionne toujours aussi bien. On retiendra un slam du contrebassiste, avec son instrument s'il vous plait, sur une reprise de Mötorhead.

Combichrist : alors oui, c'est de base pas ma came. Mais j'ai tenté quand même, et au bout de 4 titres c'en était trop, pour éviter une MST je suis parti. Comme Trollfest hier, le Hellfest montre la diversité du metal et nous en apprend sur nos limites.
La mienne se situe sur ce Techno Metal insipide (et ce n'est que mon humble avis). Les nuages de Tchernobyl ont eu la décence de s’arrêter à la frontière, Combichrist non visiblement… mais que fait la police ?

Nous retrouvons donc Dool sur la Temple en cette fin de matinée pour qu’ils nous délivrent leur rock flirtant avec le Doom et le psychédélique. Et ce n'est pas une blague, le groupe commence son set avec The Alpha, chanson dont le riff principal ressemble à s'y méprendre à 46&Two de... Tool. Une fois la similarité mise de côté, ça reste un très bon morceau avec une dynamique bien dosée. La chanteuse/guitariste Ryanne van Dorst a une voix puissante et claire et fait peu voire pas de couac, tout en envoyant des riffs à la pelle et en menant le groupe avec un charisme certain. Dool s'assure une réserve d'atouts avec trois guitaristes, ce qui leur permet de jouer les riffs à deux pendant que la troisième six-cordes fait un solo. Et soudain, trois petites notes s'envolent dans l'air : Love Like Blood de Killing Joke. Dool en fait une reprise qui est totalement adaptée à leur style, plus lente, plus lourde par l'entrelac de riffs et de mélodies, une vraie belle réussite. Le set se termine sur un autre tube, Oweynagat, qui nous permet de faire le plein d'arpèges énigmatiques sur un rythme presque dansant. Dool se confirment donc comme une valeur sûre sur scène, nous attendons maintenant leur deuxième album.

Il est 15h, la chaleur et les cadavres desséchés disséminés un peu partout autour de la Temple nous forcent à trouver un refuge rapidement. Punish Yourself semble tout indiqué, si ce n’est que tout le monde a eu la même idée. Et à moins d’avoir une crème solaire indice 800, ou d’avoir survécu à 4 cancers de la peau, impossible d’y mettre un pied, c’est blindé. Dommage pour nous, le show semblait pourtant alléchant…

Qu'est-ce qui est noir et blanc, et qui monte et qui descend ? Quatre hollandais répondant au nom de Carach Angren, officiant dans un Black Metal Sympho pas loin de Cradle et misant sur la théâtralité et le visuel, mais sans doute pas suffisamment sur les moyens sonores. En effet le show visuel reste correct bien que rapidement répétitif : les guitariste et clavieriste jouent sur des monte-charges en complète roue libre tandis que leur compère au chant harangue la foule de-ci de-là. Les compos jouées ne sont pas forcément dégueu mais manquent de corps comparé à l'abondance de prod et d'arrangements sur album. L’unique gratteux ne parvient pas à aligner la puissance présente dans les disques et les synthés eux sonnent minuscules. Carach Angren gagnerait à avoir plus de musiciens, et à se payer une scénographie plus aboutie qu’un Stana Black Metal.

Déboulé du Canada et nourri aux douces mélodies de Cryptopsy et Gorguts, Archspire est venu prouver que l’on peut combiner une technicité excessive et débilité folle. Les mecs jouent un Tech Death hyper rythmique, la saccade comme grammaire, chaque silence ou changement de rythme est un point, une virgule venue te faucher au passage. Là dessus vient se greffer un flow growlé complètement imparable et calé sur une batterie hyperactive, le tout habillé de mélodies fort réjouissantes et expressives. Et malgré tout cet attirail, l’ensemble passe comme une lettre à la poste, même sans adhérer particulièrement au genre. Ajoutons à ça le panneau « Applause » brandi par le chanteur lorsqu’il veut être acclamé, l’introduction de ses compères sous leur meilleur jour (« lui il a une diarrhée incontrôlée, et lui a des problèmes d’alimentation, il risque de mourir avant la fin du concert »). Les mecs d’outre-Atlantique ont fait forte impression et ce tout en humour et légèreté, entre deux fusillades Death Metal.

Les Eagles Of Death Metal étaient attendus pour d’évidentes raisons. Jesse Hughes semblait bien ému de revenir avec son groupe remanié. Même si il ne fera aucune allusion aux attentats, son badge (à l'effigie d’une association d’aide aux victimes) et ses nombreux commentaires sur le fait d’être heureux d’être là et accueilli par le public français montre que c’est évidemment bien présent dans son esprit.
Musicalement c’est du Eagles Of Death Metal : un rock entraînant; on aura même droit à une mini-reprise de Mötorhead chanté par la bassiste.

Ohlala, cette lourdeur ! Sumac c’est la grosse castagne ! La basse de Brian Cook (Russian Circles) renvoie tes dents au tapis, le batteur Nick Yacyshy (Baptists) te fait mordre la poussière tellement il tape fort et tu rajoutes à ça des riffs débiles d’Aaron Turner (Isis). T’as plus que tes yeux pour pleurer et ta nuque va s’en souvenir avec leur Sludge sans compromis. C’est la violence, le trio est super motivé et ça se ressent dans le public de la Valley. En fait pas grand chose à dire, c'était la pétée comme Will Haven en début de journée.

L’année dernière, nous apprenions avec tristesse le décès de Caleb Scofield, bassiste au sein des formations Cave In et Old Man Gloom et proche de la scène Hydra Head, Deathwish Inc et compagnie. Après un concert hommage de ces deux groupes où la place de Caleb était respectivement occupée par Nate Newton et Stephen Brodsky, les groupes décident de conserver ce line-up pour notamment se produire au Roadburn Festival dont vous êtes familiers si vous suivez régulièrement nos écrits. Après ce passage par le festival hollandais, Cave In vient se produire au Hellfest et côté setlist, pas de changement malgré la parution de leur nouvel album Final Transmission. Piochant parmi toutes les périodes du groupes, de ses origines Metalcore à ses dérives plus radio friendly Rock alternatif, ce set aura de quoi satisfaire n’importe quel fan en concluant par un enchaînement Big Riff (dédié à Caleb) / Trepanning / Sign My Loves du plus bel effet.

Candlemass : 1986, un certain album nommé Doomicus Epicus Metallicus fait surface avec à sa tête Johan Längquist. 2019, après avoir participé au premier album voilà que le Suédois s’empare à nouveau du micro, et nos craintes se portaient sur sa capacité à réinterpréter Solitude ou Crystal Ball. Craintes dissipées rapidement, toujours en échauffement sur le premier titre, Johan s’envole sur Mirror Mirror et offre une voix certes pas immense, mais tout à fait en mesure de contenter les fans. Le gazier habite correctement les parties vocales les plus haut perchées sans prendre trop de risques pour éviter toute fausse note. Candlemass balance du tube à la pelle, essentiellement issu des premières sorties du groupe et s’en sort très honnêtement. Bon, le jeu de scène reste assez statique voire mou pour certains musiciens (sont plus tout jeunes non plus) mais les compos font clairement le boulot. Et puis le groupe a l’élégance de ne jouer qu’un titre du nouvel album (précisé à dessein par Leif Elding) pour laisser la place aux titres les plus attendus. L’Altar aura vécu une petite heure de Heavy Doom légendaire amenée habilement.

On reste sur la Valley en ce début de soirée pour la prestation de The Ocean. La bande à Robin Staps vient défendre son dernier opus et une certaine notoriété, sous une tente archi comble, devant un public avide de sensations. Le combo allemand nous gâte et pioche un panel de titres très efficaces, de Precambrian à Phanerozoic en passant bien évidemment par Pelagial et Heliocentric. Voilà, ça c’était la minute S.V.T. Côté musique, c’est la grosse claque, le son est parfait, les musiciens sont visiblement très contents d’être là, et les enchaînements entre les albums ne cesseront de rendre fou cet auditoire venu pour apprécier ce voyage sensoriel. Que ce soit sur le registre violent, ou atmosphérique, The Ocean impose sa musique incroyable, le chanteur (Loïc Rossetti) est impressionnant sur tous les registres et contribue grandement à l’alchimie unique de ce groupe, Il s’autorise un slam en fin de set-list, tandis que nous repartons groggy…

Envy de retour au Hellfest après trois ans d’absence et surtout un départ du chanteur Tetsuo et un retour dans le groupe peu de temps après. Et là, c’est le pinacle, comme si tout avait été enterré depuis des années et refaisait surface. Musicalement, vocalement, et sur les lights. Tout est incroyable, même si Envy joue pas mal de morceaux récents. et que ça sonne plutôt Post-Hardcore / Post-Rock, les montées et les explosions font tout le sel du groupe et sont gérées à la perfection. Envy c’est la ferveur, la rage, la colère, l’amour, la passion. Tout est dedans, jusqu'à la dernière explosion de Farewell To Words, ultime pamphlet de leur période Screamo.

On ne présente plus Dark Tranquillity, pionniers du Death Mélo suédois aux côtés de At The Gates ou In Flames (à l’époque). La bande à Mikael Stanne est toujours au taquet après toutes ces années, et ce n’est pas leur dernier né, Atoma, qui aidera à affirmer le contraire. Leur setlist du jour se concentrera pas mal sur cet album (bien que plusieurs vieilleries, dont trois excellents titres issus du non moins excellent Fiction). Le sextet se donne à fond, mais pourtant le son n’est pas vraiment optimal… Et pour cause : le chanteur annonce que leur matériel est resté coincé dans un aéroport et qu’ils sont arrivés à poil sur le Hellfest. Dark Tranquillity a songé à annuler, mais joue finalement grâce à des instruments prêtés par Candlemass. A aucun moment le nom de Manowar n’a été prononcé, mais on y a tous pensé très fort...

De retour au Hellfest cette année après leur triomphe en 2013, les suédois de Cult Of Luna ne sont pas arrivés les mains vides car la sortie d’une nouvel album est plus qu’imminente. Deux extraits de celui-ci nous seront d’ailleurs proposés ce soir avec notamment The Silent Man, très orienté vers une sonorité période Eternal Kingdom et Somewhere Along The Highway, qui ouvre le concert. Comme à leur habitude, la lumière de leur show joue un rôle prédominant dans l'appréciation globale avec une minutie héritée de leurs voisins de Meshuggah et un montage des lumières impeccable et impressionnant. Seul reproche que je ferai est qu’en terme de setlist, excepté les deux nouveaux titres, tous les autres morceaux (Owlwood, Ghost Trail, Finland, In Awe Of) ont déjà été joués ici en 2013 et presque dans le même ordre, mais pas de quoi bouder son plaisir de voir les suédois en live.

Comme on peut s’en douter rien qu’au nom de leur groupe, Bloodbath n’est pas venu pour faire dans la dentelle. D’ailleurs, leur ingé son non plus. Enfin il faut dire qu’avec une troupe qui cherche déjà les effets les plus crados sur album, le sondier n’était pas aidé. La batterie n’invente rien mais balance des patterns aussi éculés qu’efficaces et sauvera cette première moitié de set carrément cryptique avant une amélioration salvatrice. En revanche, le chant ultra guttural de Nick Holmes est impressionnant, voire même encore plus saisissant que sur les deux efforts studio auxquels il participe (le hurlement inaugural de Let The Stillborn Come To Me en témoigne), et les vieux titres initialement chantés par Mikael Åkerfeldt passent l’épreuve haut la main. De plus, le frontman assure un show sobre et classieux, tout en démarche lente et calculée, habillé avec une sorte de redingote, en complet contraste avec ses cris démoniaques, et pour un résultat vraiment impressionnant. En dehors du son des guitares sur la première demi-heure, Bloodbath a dispensé une vraie leçon de Death Metal.

Cela fait maintenant plusieurs années que le Hellfest se lâche à programmer un artiste aux compositions « dansantes » comme Perturbator et Carpenter Brut. Cette année, le « cultomètre » explose avec rien moins que les Sisters Of Mercy, les parrains du rock gothique. L'idée était osée et mine de rien judicieuse, il y avait sans doute beaucoup de festivaliers qui voulaient se déhancher sur les tubes du groupe. Mais la réalité nous rattrape vite : ce n'est plus un bon groupe de scène. D'abord, Andrew Eldritch chante mal, souvent faux et fait des aller-retours sur les planches avec l'air du type qui n'a aucune vraie envie d'être là si ce n'est pour collecter son cachet. Et ça affecte directement l'ambiance dans le public. Tout le monde devrait normalement être en train de se remémorer ses pas de danse en soirée gothique, mais le public est dans le coma, mis à part un mouvement inexorable de personnes quittant le concert. Avec la batterie programmée, la basse et les claviers samplés, le minimum d'efforts possible a été fait pour jouer ces compositions. On a souvent l'impression d'entendre des contrefaçons karaoké desdites chansons. Par contre, les deux guitaristes accompagnant Eldritch sont bons, à la fois en rythmique et en solo et ça se ressent sur les morceaux de Vision Thing, qui sont beaucoup plus axés sur les riffs, ici joués avec plus de distorsion, donnant au tout un côté Metal assumé et qui leur va assez bien. On appréciera également les titres plus calmes et orientés Post-Punk laissant de côté pour un temps l’Indus binaire et neuneu sur lequel s’égosille Eldritch. On ressort du show avec un goût un peu amer, la sensation que ce concert avait du potentiel pour transformer la Temple en Batcave, ce qui n’a finalement pas eu lieu.

Tête d’affiche de ce samedi, Kiss est attendu par une marée humaine qui rend compliquée l’approche de la Mainstage 1. Bien que toujours cachés derrière leur maquillage et leurs frusques de carnaval, les papys n’arrivent néanmoins pas à dissimuler leur fatigue. Les morceaux sont correctement exécutés, mais la fougue n’est pas vraiment au rendez-vous. De nombreuses et longues pauses sont ménagées entre les titres pour faire crier le public (et visiblement, permettre au quatuor de souffler). En revanche, impossible de nier le sens du spectacle qu’a Kiss : grands ballons customisés avec leur mythique logo lâchés sur le public, tyrolienne qui treuille Gene Simmons jusqu’à une mini-scène près de la régie, feu d’artifice final… Kiss fait partie de la légende et le montre. Quant à l’énergie dont on voudrait qu’ils fassent preuve, on ne peut pas vraiment leur reprocher, on arrive quelques années trop tard.

Voilà trois ans que la notoriété des anglais d’Architects ne fait que croître et, malgré les dires de certains rabats-joie, les retrouver en clôture de la Mainstage 2 est tout à fait logique et mérité. Bien que régulièrement mêlé à la scène Metalcore moderne, le groupe a toujours pris la peine d’introduire des éléments de Post-Hardcore et de Mathcore dans ses compositions, évoluant en marge de cette scène tout en essayant de la tirer vers le haut. Cet aspect de leur musique est d’ailleurs bien plus marqué depuis l’excellent Lost Forever // Lost Together paru en 2014, bien représenté ce soir aux côtés d’extraits d’All Our Gods Have Abandonned Us et évidemment de leur nouvel album Holy Hell. Utilisant les nouveaux écrans géants des Mainstage à 100% de leurs capacités avec des visuels aussi parlants que magnifiquement réalisés et profitant d’un son énorme et parfait, tous les éléments nécessaires sont réunis et les musiciens n’ont qu’à apporter leur touche finale. Doomsday, dédié à leur guitariste Tom Searle décédé en 2016, vient clôturer un concert qui aura su faire taire les plus sceptiques quant à leur présence aussi haut sur l’affiche.

Tops du jour
Bacteries : Envy, Archspire, Cult Of Luna
Chazo : The Fever 333,
Florian : Cult Of Luna, Envy
LeLag : Envy (parce que la musique déboîte, et ça même si le chanteur a des accès d’autisme pénibles, a un fort accent japonais, et que le guitariste avait un t-shirt Sunn-O)))), The Ocean, Cave In, Sumac
Neredude : Candlemass, Envy, Cult of Luna
Nonohate : Envy, Cult Of Luna, Architects
Pentacle : Envy
Skaldmax : Envy 
Zblrah : Manowar

Mardi 11 juin 2019

L'album collaboratif Neurosis / Jarboe va être remasterisé et ça sortira le 2 août chez Neurot Recordings. Nouvelle pochette par Aaron Turner (IsisOld Man Gloom, Sumac...).

Vendredi 14 décembre 2018

Le Roadburn a annoncé de nouveaux noms pour son édition 2019 : GrailsThe Exorcist GBGUran GBGFontänMaalstroomLasterTuriaTerzij De HordeWitte Wieven, DodecahedronNusquama, Hexvessel (qui jouera All Tree en entier), Doolhof (une collaboration spéciale entre Aaron Turner d'Isis, Old Man Gloom, Sumac, Will Brooks de Dälek et DennisTyfus), PharmakonTwin TempleCrowhurstCrowhurst & Gnaw Their TonguesThor&FriendsFauna, CoilgunsBismuth, Wrong, Fotocrime et Lucy In Blue. Event FB / Billetterie.

Lundi 15 octobre 2018

Avant-hier s'est tenu un concert en hommage à Caleb Scofield (ex Cave In, Old Man Gloom), réunissant Pelican, Cave InOld Man Gloom et Isis (après huit ans sans concert et sous le nom de Celestial). Les différentes performances sont à retrouver dans la suite

Dimanche 01 juillet 2018

A Celebration of the life&art of Caleb Scofield avec Cave In, Old Man Gloom, Converge, ... le concert hommage à Caleb Scofield, est en visionnage intégral ici.

Jeudi 14 juin 2018

Isis se reforme pour une date en hommage à Caleb Scofield (de Cave InZozobra, Old Man Gloom) lors d'une soirée regroupant Cave In, Pelican, Old Man Gloom27 et Isis qui jouera sous le nom de Celestial (car bon ISIS c'est Daesh en anglais). Ça se déroulera le 13 octobre prochain à Los Angeles.

Jeudi 26 avril 2018

Split Cranium, groupe dans lequel on retrouve Aaron Turner (Sumac, Old Man Gloom), Jussi Lehtisalo (Circle), Faith Coloccia (MamifferMara), Nate Newton (Converge, Doomriders) et Tomi Leppänen (CircleK-X-P) a partagé un "clip" (oui, on met des guillemets vu la vidéo) pour Ingurgitated Liquids

Lundi 09 avril 2018

Vous n'êtes pas sans savoir que Caleb Scofield, bassiste de Cave In et Old Man Gloom est récemment décédé. Hydra Head a décidé de mettre en place une manière intéressante de soutenir la famille du musicien, en mettant en vente des T shirts, vinyls et cassettes. Pour voir si ça peut vous intéresser, rendez-vous ici même

Vendredi 30 mars 2018

Caleb Scofield de Cave InZozobra / Old Man Gloom est décédé cette semaine.

Lundi 10 juillet 2017

Vous êtes bassiste, guitariste ou bien les deux ? Les démos de matos vous passionnent ? Vous aimez Kurt Ballou (Converge) et Nate Newton (Converge, Doomriders, Old Man Gloom) ? Et bien ça tombe bien, ils viennent de créer une chaîne youtube qui devrait concilier ces trois passions. La vidéo de présentation est disponible dans la suite.

Lundi 17 avril 2017

Aaron Turner (Isis, Sumac, Old Man Gloom, etc...) vient de fonder un nouveau groupe avec le compositeur William Fowler Collins. Thalassa se concentrera sur une musique proche du Drone et sortira son premier album, Bonds Of Prosperity, le 15 mai chez Sige Records. Un premier extrait, "Face Obscure", s'écoute d'ores et déjà sur Soundcloud

Lundi 21 novembre 2016

Old Man Gloom et Sumac ont joué au South West Terror Fest et les live ont été filmés par Frank Huang de Pit Full Of Shit. Pour visionner tout ça, direction la suite

Samedi 25 juin 2016

Helms Alee (Hardcore / Noise) sortira son prochain disque, Stillicide, le 2 septembre chez Sargent House. Il a été enregistré et mixé par Kurt Ballou (Converge, Today Is The Day, Old Man Gloom). Voici le teaser.

Mercredi 18 mai 2016

Petit teaser pour Guidance, le prochain Russian Circles, prévu pour le 5 août chez Sargent House. L'album a été enregistré par Kurt Ballou (Converge, Old Man Gloom) au GodCity Studio.

Jeudi 21 avril 2016

Remote sort prochainement son album Resilient qui a été enregistré et mixé par Sylvain Biguet (Trepalium, Valve, Parween) et masterisé par Nick Zampiello au New Alliance East (Converge, Trap Them, Gaza, Old Man Gloom). Pochette (réalisée par Benjamin Moreau - Fange, HKY, Brain Pyramid), tracklist et premier morceau Nootropics Of Cancer à découvrir sur bandcamp.

Mercredi 06 avril 2016

Meüte (Black Metal / Hardcore - Bordeaux) dévoile le titre The Day Your Shadow Became A Friend issu de l'ep Alone Together. Il a été mixé par Amaury Sauvé au studio The Apiary (Birds In Row, Plebeian Grandstand) et masterisé par Nick Zampiello au New Alliance East Mastering (Terror, Old Man Gloom, Gaza, The Saddest Landscape).

Lundi 28 mars 2016

Premier extrait pour le nouvel album de Sumac, Rigid Man s'écoute dans la suite. What One Becomes est attendu pour le 10 juin.
Pour rappel, Sumac = Aaron Turner (Old Man Gloom, ex-Isis...), Nick Yacyshyn (Baptists) et Brian Cook (Russian Circles, ex-These Arms Are Snakes, ex-Botch).

Mardi 22 mars 2016

Sumac, avec Aaron Turner (Old Man Gloom, ex-Isis...), Nick Yacyshyn (Baptists) et Brian Cook (Russian Circles, ex-These Arms Are Snakes, ex-Botch), sortira son nouvel album What One Becomes le 10 juin chez Thrill Jockey Records. Un premier extrait intitulé Rigid Man s'écoute dans la suite.

Samedi 28 novembre 2015

Old Man Gloom et Mutoid Man, deux groupes composés de musiciens qui sont également amis, semblent bien s'amuser sur les réseaux sociaux à s'envoyer des piques dans la bonne humeur. On vous conseille de suivre leurs pages facebook respectives (OMG - MM) si vous voulez rire un bon coup. 

Lundi 16 novembre 2015

Le 19 février Old Man Gloom (Converge, Cave In, etc.) va sortir un album live de leur concert du 3 avril 2014 donné à Londres. Un premier extrait peut déjà s'écouter.
La tracklist de Old Man Gloom: Mickey Rookey Live At London est à découvrir dans la suite.

Lundi 07 septembre 2015

Le concert intégral de jeudi dernier d'Old Man Gloom (Converge, Cave In, etc) au St Vitus de Brooklyn est en ligne.

Mercredi 29 avril 2015

Chronique Sumac - The Deal : "Est-il besoin de présenter à nouveau Aaron Turner (Isis, Old Man Gloom, Mamiffer, Lotus Eaters, House Of Low Culture...) ? Son curriculum vitæ parle de lui-même. Musicien, chanteur, graphiste et fondateur des labels Hydra Head et SIGE Records, cet artiste accompli est l'un des plus difficiles à suivre de par son actualité chargée. [...]"

Mercredi 25 février 2015

Un clip a été réalisé pour "The Lash" de Old Man Gloom, c'est à voir dans la suite.

Vendredi 13 février 2015

The Deal de Sumac, la formation réunissant Aaron Turner (Isis, Old Man Gloom), Brian Cook (Russian Circles, ex-Botch) et Nick Yacyshyn (Baptists), est en écoute intégrale sur MetalSucks.net. Le disque sort chez nous le 20 février (préco ici).

Dimanche 01 février 2015

Retour sur nos publications de Janvier :
Ce mois-ci, on en a profité pour revenir sur quelques très bons disques de 2014 avec en vrac du Amplifier, FKA Twigs, Philm, Thurston Moore, Corbeaux, Herod, Botanist, Thou ou Big Ups.
Quelques sorties de ce début d'année on retenu notre attention comme celle du très attendu Marilyn Manson, mais aussi les derniers Mudbath, Grandizer, Siskiyou, Enter Shikari et Disappears.
Deux albums sont dans notre sélection et on vous invite vraiment à y jeter une oreille : Old Man Gloom qui la joue double ration de violence et le dernier Napalm Death toujours aussi extrême.
On a aussi des goûts de vieux avec nos chroniques rétros sur l'IDM de Plug et le Grunge de Mad Season.

N'oubliez pas non plus nos interviews de Conan (ici), Papa Roach (ici), Exumer (ici) et Hark (ici).
Et si vous n'avez toujours pas fait assez de découvertes, ou souhaitez vous mettre à la page concert les sorties marquantes de 2014, notre Top 2014 est à lire ici et celui des lecteurs par ici.

Mercredi 28 janvier 2015

SUMAC, le nouveau groupe réunissant Aaron Turner (Old Man Gloom, ex-Isis...), Nick Yacyshyn (Baptists) et Brian Cook (Russian Circles), a dévoilé un nouveau titre intitulé Blight's End Angel qui s'écoute sur SoundCloud.

Vendredi 16 janvier 2015

Chronique et nouvel album du moment Old Man Gloom - The Ape Of God : "Les cerveaux malades ayant enfanté ce monstre majestueux qu’est Old Man Gloom ont prévenu au moment de la sortie de The Ape of God, le message caché envoyé en avance avec le faux disque, où l’agencement des morceaux se trouvait complètement désordonné, était limpide : on ne pirate pas OMG. [...]"

Mercredi 12 novembre 2014

Le second des deux albums The Ape Of God de Old Man Gloom est en écoute intégrale sur The Quietus.

Samedi 08 novembre 2014

Si vous avez téléchargé illégalement The Ape Of God de Old Man Gloom, il s'agit en fait d'un fake ! le groupe a en effet dévoilé avoir délibérément distribué des copies bidon à la presse, se doutant bien qu'il leakerait assez rapidement ! Néanmoins, le fake en question est bel et bien composé et assumé par le groupe. Génies !

Lundi 13 octobre 2014

Here Is A Gift for You, le documentaire sur Old Man Gloom, est à voir dans les commentaires.

Mercredi 08 octobre 2014

Old Man Gloom dévoile un nouveau titre intitulé Predators sur SoundCloud. Leur nouvel album The Ape Of God sortira le 11 novembre.

Vendredi 12 septembre 2014

Old Man Gloom a dévoilé The Lash via Soundcloud. The Ape of God verra le jour en novembre.

Mercredi 10 septembre 2014

La pochette de The Ape Of God, le prochain Old Man Gloom est visible sur leur page. Elle a été réalisé par le guitariste / chanteur Aaron Turner et l'album est attendu pour le mois de novembre chez Profound Lore Records et Sige Records.

Mardi 02 septembre 2014

Le prochain album d'Old Man Gloom verra le jour en novembre chez Profound Lore Records et Sige Records. L'artwork est en cours.

Vendredi 08 août 2014

Old Man Gloom sort son album cet automne et l'accompagnera d'un documentaire dont voici le trailer.