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Biographie

Noriega

Noriega est formé par des membres de Black Sheep Wall et ex Admiral Angry. Trois des membres jouent dans Black Sheep Wall et deux viennent de Admiral Angry (Le groupe a splitté suite à la mort à 22 ans de leur chanteur Daniel Kraus).
C'est dans ce contexte que le premier album de NoriegaDesolo, a été écrit. Sorti en 2009 l'album n'a jamais été officiellement édité en Europe, c'est chose faites en 2013 via Black Wave Promotion.
Niveau style on est toujours dans du sludge, cette fois accompagné d'élements hardcore,mathcore, doom voir jazz.

Line up :
- Trae Malone (Black Sheep Wall)  : Chant
- Andrew Hulle : Guitare
- Brandon Gillibaucher (Black Sheep Wall, ex Admiral Angry) : basse
- Jackson Thompson (Black Sheep Wall) : batterie
- Chris Lindblad (ex Admiral Angry) : Second chanteur

Chronique

Desolo ( 2009 )

Noriega, un all-star band gravitant autour de 2 combos amateurs de gros son et passages lourds, à savoir Admiral Angry et Black Sheep Wall, avec dès le premier titre "You are God Songs" un clin d'oeil aux seconds. Et la similitude ne s'arrêtera pas là : Noriega s'oriente, avec Desolo, dans ce que l'on a pu entendre au sein des combos originels.
Ce premier album, sorti après I Am God Songs et Busted, enfonce à nouveau le clou : c'est lourd, massif et la voix de Trae Malone résonne avec la même puissance que chez BSW lorsqu'on ne s'oriente pas vers la folie d'AA grâce à Chris Lindblad.
Ainsi donc Noriega se fait le bâtard incestueux de 2 groupes ayant un mot d'ordre : "cracher sa haine". Et le quintet s'y tient avec "Bernard" ou "Detriment", s'imposant et étouffant moins ses compos que ce que l'on a pu connaitre de la partie rythmique (même si ce sentiment vient à 90% de la production de Desolo) mais gardant la même recette de base.

Globalement, Desolo en impose avec ses compos somme toute assez courtes (exception faite de "Ballacaust", qui occupe la moitié du disque) qui malheureusement ne prennent pas assez le temps d'amener l'ensemble. En exemple parfait "Life by Myself", oeuvre avortée alors que la montée en puissance gagnerait à être allongée (à partir de 1 minutes, tout s'enchaine trop rapidement et la prise aux tripes n'a que peu d'effets), alors que "Ballacaust" se révèle en adéquation avec ce que l'on pourrait attendre de Noriega : les notes se trainent parfois, maladroites mais adroitement ajustées afin de se draper d'un air pachydermique et malsain qui n'est pas sans rappeler The Body sur sa second partie.

Desolo n'est en soit pas un mauvais album, mais il souffre d'un timing qui le place comme successeur de Busted et I Am God Songs, auxquels il sera forcement comparé. Toutefois, la puissance dégagée par Noriega pèse suffisamment pour attirer ceux ayant été séduits par Black Sheep Wall et Admiral Angry. Un disque agréable, mais dans l'ombre de ses ainés.

A écouter : Ballacaust