Biographie

Nodes of Ranvier

Nodes of Ranvier se forme à l'automne 2000 en Californie. Influencé par des groupes comme Metallica, Killswitch Engage ou Avenged Sevenfold, le groupe mit quelques temps à trouver une certaine stabilité, avec Jon et Jake à la guitare, Ryan à la batterie, Nick au chant, et Terry à la basse. Après un Split CD avec Innocence Broken, le groupe sort son premier album, Lost Senses, More Innocence en 2002. Leur éponyme et second album sortit très vite, à peine un an plus tard. Nodes of Ranvier tourne énormément aux States, et acquiert une certaine réputation de scène. Le groupe revient en 2005 avec un troisième album, The Years To Come.

Chronique

11.5 / 20
1 commentaire (19/20).
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The Years to Come ( 2005 )

Nodes of Ranvier, voilà un nom bien peu connu sous nos latitudes, et ce en dépit de trois albums plutôt bien accueillis outre-Atlantique. The Years to Come débute par une superbe instrumentale qui joue beaucoup sur de lentes sonorités se faisant échos, entrecoupés de passages Power qui rappellent Machine Head. Lorsque le chant de Nick vient se poser sur Relentess on est un peu déboussolé du fait que celui-ci chante d'une façon proche du Death, voire même du Brutal Metal, soit beaucoup plus grave donc ce que l'on retrouve habituellement dans le Metalcore. Les choeurs en clair viennent un peu contre-balancer la chose, mais ceux-ci sont bien trop répétitifs malgré quelques effets intéressants, à des lieus d'un God Forbid par exemple pour ne citer qu'eux.

En dehors de ça, les parties de guitare sont globalement bien conçues si l'on excepte l'insipide Novocain For No Reason. Les riffs sont variés, les transitions travaillées et les breaks placés comme il faut... L'ensemble sonne au final très Power teintés d'éléments Thrash avec les spectres de groupes comme Metallica ou Megadeth planant sur des titres comme The Dauwning Age, In Too Deep (où on retrouve un passage « emprunté » à Fade To Black des Horsemen), ou bien What Goes Around....
Au niveau rythmique cependant rien de transcendant, le batteur en fait le minimum, et le bassiste se contente de suivre les lignes de guitare. C'est d'autant plus dommage pour ce dernier car The Years to Come est bien produit et dispose d'un son qui lui aurait sans nul doute permis de se distinguer, ce qui est loin d'être toujours le cas dans ce genre...

Là où le bas blesse vraiment c'est au niveau des textes puisque NoR est très tourné vers la religion chrétienne dans ses messages, moralisateurs à souhait, ses métaphores, et revendique clairement sa foi en Dieu. Donc si vous êtes allergiques à ce genre de texte, faîtes comme moi et privilégiez plutôt l'écoute en faisant abstraction de ce qui est raconté dans les chansons, le chant n'étant de toute façon pas ce qu'il y a de plus compréhensible.
The Years To Come n'est donc pas le disque qui va faire connaître le groupe en dehors de la scène états-unienne, et ce même si l'album se révèle être intéressant à de nombreux égards, notamment si l'on se penche sur les parties de guitares et l'hétérogénéité des chansons, mais il pêche (sans mauvais jeu de mots quant aux orientations religieuses du groupe) cruellement au niveau de la batterie et de la basse. Qui plus est, le chant et les textes risquent d'en rebuter plus d'un, à vous de voir donc si vous pouvez tolérer les deux...

A écouter : The Renewal, The Dauwning Age, Grave et What Goes Around