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Biographie
Martijn - chant Giel - basse Emmiel - guitare Robin - batterie
No Turning Back fait ses débuts aux Pays Bas en 1997. Adepte du New York Hardcore Sound, le groupe enregistre une démo et deux minis cd autoproduits, intitulés The Beautiful Lies et The Horrible Truth. Gsr Records permet à No Turning Back de sortir son premier album Revenge Is A Right en 2003 et de le défendre lors d'une première tournée européenne. A la fin de l'année, un split en compagnie des belges de The Deal (futurs Rise And Fall) sort sur Reflections Records ainsi que le deuxième album Damage Done. Pour l'année 2005, outre l'enregistrement du mcd Rise From The Ashes chez Reflections Records, le groupe embarque pour son premier US Tour et programme une tournée européenne pour l'automne. No Turning Back sort son troisième album Holding On en 2006. Pour ses dix années d'existence (un record dans le genre), le groupe part en tournée pour une série de 220 concerts avant de rentrer en studio enregistrer son dernier album en date, Stronger.
Autant l'avouer tout de suite. La tentation d'expédier l'écoute de ce troisième album de No Turning Back a été très forte et ce, même si le précédent, Holding On, avait ravi nos esgourdes. Non pas que je doutais sérieusement de la qualité des néerlandais mais je voyais mal comment le quatuor pouvait éviter la redite tout en restant frais et puissant. Pis, l'artwork de Bas Kahle, dans l'exacte lignée du précédent et le titre (Stronger), nous renvoyant à la sempiternelle démonstration de force primaire dont font leur bon nombre de formations hardcore, n'étaient pas pour nous rassurer. Pourtant, cette fois-ci encore, No Turning Back a bien fait les choses. Même si les premiers contours de ce Stronger pouvaient paraître convenus, force est de reconnaître que le travail des néerlandais, associé à celui de Dirk Miers, prend une dimension autre après plusieurs écoutes. Si Holding On avait été le percuteur qui manquait à la formation du Brabant pour s'imposer sur la scène européenne, avec Stronger elle vise clairement la première place du podium. Loin de ne se contenter que d'un vulgaire pis-aller, No Turning Back défie la monotonie et le prévisible en laissant parler son instinct tout en fournissant des compositions travaillées et inspirées. Certes on erre toujours dans le voisinage des Terror et compagnie mais, que les choses soient claires, en tough guy la différence ne se fait et ne se fera jamais dans l'originalité mais dans l'intensité, l'énergie, l'inspiration, la réactivité des titres et bien sûr la sincérité de l'action. Dans ce cas c'est réussi. Avec Stronger, No Turning Back nous sert quatorze bombes incendiaires puissantes et destructrices dotées du petit plus indispensable pour débaucher les blasés.
Tracklist : 1. Same Sad Song, 2. I Rise, 3. Go Away, 4. Stronger, 5. No Time, 6. Never Again, 7. Found My Way, 8. Black Hole, 9. Do You Care?, 10. Striking Down, 11. Make It End, 12. Move Along, 13. Push Comes to Shove, 14. Unfair
A écouter : I Rise, Go Away, Never Again
Depuis le très prometteur Rise From the Ashes, sorti en 2005, on attendait impatiemment le retour en studio de celui en passe de s'affirmer comme le fer de lance du old school européen après la retraite de Dead Stop.
Sincèrement, en renouvelant sa confiance à Dirk Miers (Agnostic Front, Discipline, The Setup), déjà de la partie sur l'exercice précédent, on n'émettait que peu de doutes quant à la qualité du résultat. Et pour cause. Avec Tue Madsen (Knuckledust, Sick Of It All), il est, peut-être, l'un des rares producteurs à l'heure actuelle à parvenir à hisser les formations hardcore du Vieux Continent au niveau de celles des States. De fait Holding On, troisième album de No Turning Back, ne dément pas cette impression. Si le combo néerlandais présentait, jusqu'à maintenant, une certaine fragilité au niveau de ses compositions, celle-ci a disparu, laissant la place à une maturité qui n'altère en rien sa puissance de frappe originelle. Désormais beaucoup plus sûrs d'eux, les rejetons de Reflections ne se précipitent plus, agissant avec parcimonie, pour un résultat des plus probants. Beaucoup plus soucieux des structures, l'accent est mis sur des changements de rythme animés sans pour autant en abuser, No Turning Back excelant dans les breaks parts autant que dans les attaques foudroyantes, preuve que le groupe n'a rien perdu de sa superbe malgré le renouvellement complet de ses guitaristes. En effet, les néerlandais parviennent, par leurs rythmiques aussi brèves qu'incisives à faire ressortir une rage et une frustration qui semble sourdre de tous les côtés, réduisant l'aspect mélodique à sa plus simple impression de manière à ne conserver que le côté brut, un peu à la manière de Terror, Cro-Mags ou Negative Approach.
Cette maturité perceptible sur le plan des compositions est également le fait de Martiin, excellent dans son registre de chanteur old school des années 80 et démontrant par là même, qu'il existe encore une voie intermédiaire entre le chant fluet et le screamo. Se révélant un très bon vecteur des sentiments véhiculés par le combo néerlandais, il n'hésite pas toutefois à s'entourer d'invités qui, loin de ne faire qu'un acte de présence uniquement promotionnel, sont là pour apporter leur touche personnelle. Ainsi, Saki Vakaloudis (Shattered) et Pjotr Van Gerwe (Enemy Ground), viennent faire une démonstration de force tough guy sur "Thief" et le monstrueux "Nothing Changes", tandis que Pete Abordi (No Apologies) et Aram Arslanian (Champion), qui a également cosigné le texte de "Alive or Dead", apportent une patte plus old school.
Holding On devant être distribué sur les cinq continents dans un superbe package signé Rusty Nail Design, cet album était peut-être ce qui manquait à No Turning Back pour prendre une autre dimension. A vérifier sur la route en cette fin d'année 2006 et durant toute l'année 2007.
A écouter : Nothing Changes, Alive or Dead, Sick & Tired
Huit années d'apprentissage, deux albums et trois mcd, auront enfin permis à No Turning Back, fleuron du label Reflections Records, de s'affirmer comme l'un des fers de lance du hardcore néerlandais et même européen. Et l'affaire semble également bien s'engager outre Atlantique avec la sortie de leur dernier mcd Rise From The Ashes - consécration ultime - sur le label hardcore par excellence, Bridge Nine Records (Give Up the Ghost, The Hope Conspiracy, Champion...).
Enregistré sous la houlette de Dirk Miers (Agnostic Front, Discipline...), No Turning Back nous propose 9 titres dont 6 inédits, les trois derniers ayant été enregistrés en 2002 et figurant sur le split avec The Deal, aujourd'hui épuisé. Les premières notes de l'intro de "True Colors" ne laissent pas longtemps planer le doute sur le style pratiqué par nos bataves. Un son épais, des rythmiques hachées, simples mais incisives, un chant agressif, des choeurs hurlés fleurant l'unité, tous les ingrédients du New York Hardcore Style sont réunis. No Turning Back fait étalage de sa puissance dans l'exécution de morceaux assez variés, du mid tempo "True Colors", au supersonique "Sick World", proche d'Agnostic Front, en passant par les breaks dévastateurs de "Down And OUt" et surtout du monstrueux "Poisoned Tongues", où l'influence de Madball est indéniable.
Le seul bémol réside peut-être sur le plan de l'inspiration générale, parfois un peu juste mais qui est, toutefois, fort heureusement compensée par une énergie et une maîtrise du sujet démontrant à quel point le combo a bien assimilé la leçon des anciens.
Dans l'ensemble, Rise from the Ashes se révèle être un bon petit skeud sans prétention, carré et efficace, qui n'apporte, certes, rien de nouveau, mais qui confirme le regain de santé de la scène old school.
A écouter : "Poisoned Tongues", "True Colors", "Vengeance"
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