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Biographie

No Doubt

C'est sous l'impulsion d'Eric Stefani (claviers) et John Spence (chant) que No Doubt est créé en 1986, Eric rameute rapidement des connaissances afin de répéter, parmi eux sa soeur Gwen (chant secondaire puis principal), ils rencontrent Tony Kanal (basse) à l’un de leurs tous premiers concerts, Tom Dumont (guitare) les rejoindra fin 1988, tout comme Adrian Young (batterie) dans la foulée. John Spence gérant très difficilement sa position de leader se donnera la mort en décembre 1987, les membres présents décideront dans un premier temps d’arrêter l’aventure, mais se raviseront très rapidement et demanderont à Gwen Stefani d’assurer seule le chant.

Alors qu’il se rendra à un de leurs concerts, Tony Ferguson membre du tout récent label Interscope sera impressionné par l’énergie délivrée sur scène, ainsi que par la présence scénique de Gwen, il signe No Doubt pour plusieurs albums, le premier éponyme dans un registre ska pur sortira en 1992, il subira un échec commercial cuisant, le label allant jusqu’à ne plus s’occuper de la promotion. La tournée du pays qui suivra sera du même acabit, le groupe peinant totalement à attirer les foules comme il pouvait le faire en Californie, Eric commencera alors à se désintéresser de ses camarades. Pas découragée No Doubt commencera dès 1993 à taffer sur un nouvel album, il enverra quelques essais à Interscope qui en refusera la majorité, c’est alors qu’il commencera à travailler avec le producteur Matthew Wilder, Eric ne supportant pas qu’un étranger au groupe donne son avis finira par partir en 1994.

Perplexe à l’idée de continuer l’aventure, Interscope trouvera un arrangement avec Trauma records afin de se retirer une épine du pied, le second opus sera autoproduit, The Beacon Street Collection (1995) aux accents plus grunge et punk rock, sera bien mieux réceptionné par le public. Seulement six mois s’écoulent et No Doubt revient avec Tragic Kingdom, que Trauma acceptera cette fois de signer, un album majoritairement ska-punk avec de ci de là des passages reggae, flamenco ou encore rock garage, le premier single Just a Girl est un carton complet (il en sera de même pour Spiderwebs et Don’t Speak). Le groupe part en tournée mondiale pendant plus de deux ans, est nominé aux Grammy Awards, les ventes senflamment pour grimper à plus de 16 millions, la première conséquence est que les précédents opus décollent eux aussi, Interscope qui se rend compte de sa connerie tente de récupérer le bébé refiler à Trauma, s’en suivront des mois de procès. Gwen Stephani commence à cette époque des projets en parrallèle, collaborant avec The Brian Setzer OrchestraPrinceFishbone, ou encore Bush.

Les affaires de No Doubt reprennent en 2000 avec Return Of Saturn, le succès bien qu’inférieur à son predecesseur sera au rendez-vous, le ton y est globalement plus sombre et les paroles plus approfondies que par le passé, il sera suivi fin 2001 par Rock Steady, méfait proposant des morceaux de dub comme de la synthpop. Après un Greatest Hits en 2003, Gwen se lance en solo, Tom Dumont et Tony Kanal embarquent également vers d’autres projets, et naturellement No Doubt se met en pause. En 2008 alors que Stefani est encore très occupée par son second album solo, les autres membres décident de commencer à composer de leur coté en attendant que l’actualité de leur chanteuse se tasse, après une première annonce pour 2010 en support d’une tournée de reformation, Push and Shove devra finalement attendre Septembre 2012 avant d’attérrir dans les bacs, l’accueil de la critique pour ce qui est ni plus ni moins qu’un gros passage en revue de ce qu’a proposé le groupe durant toute sa carrière est plutôt favorable.