Le premier album de Nichiel’s est une de ces très bonnes surprises que le punk-rock français nous réserve parfois, entre deux demi-douzaines de vaines rengaines, et une livre et demie de pop-corn même pas salé.
Sortie en catimini sur Minimal Records et via l’asso Auxily-Rock, les petits gars de Chambéry (Qui sait comment on appelle les habitants de Chambéry ?) posent leurs tripes sur la table (de mixage) et mettent la peau de l’ours dans les grands plats. Mélodies frenchie, oohhs et ahhhs bien présents (compèt avec Blink182 ?), 11 titres d’impuretés punk qui nous baladent entre mélodies accrocheuses et chroniques de vie.
De manière un peu attendue, Holoproencéphalie (terme signifiant une malformation congénitale du cerveau, entraînant de sérieux problèmes, tels que le retard intellectuel) affiche 25 minutes aux compteurs et passe son temps à plaquer les trois mêmes accords dans tous les sens mais pour notre plus grand plaisir. On remarquera quelques clins d’yeux aux camarades de tournées ("L’indécision" reprend quelques tirades de Dolores Riposte et Fred Fresh), et un vrai activisme local reconnu par ses pairs.
Patti Smith a dit un jour « Ma foi dans le rock’n roll m’a donné une sorte de force que d’autres religions ne pouvait pas approcher », et à l’écoute de ce premier album de Nichiel’s, c’est une forme de sincérité dans l’exécution que l’on se doit de saluer !
Sinon, la réponse est "Chambérien".
A écouter : L�ind�cision