Nephalokia
Metal

Journey
Chronique
On parlait, dans la chronique de Sunshine, de Meshuggah, Hacride ou Eryn Non Dae. Sur Journey, il est aisé de deviner dès les premières notes qu'il en sera surement de même. Gros son, mosh-parts et parties déstructurées en pagaille, Nephalokia s'essaie sur 8 titres à maitriser à nouveau sur LP ce qu'ils amorçaient 2 ans auparavant.
En étant passé rapidement sur la phase Sunshine, le pas sera grand entre l'EP éponyme et ce second album. Tout a gagné en maturité, en efficacité et plus globalement en maitrise. A grands coups de "Unearthly Presence" ou "Renegade", Nephalokia pose son empreinte en laissant une belle marque sur le sol de poussière. Et plus les titres passents, plus les traces se font profondes, ancrées dans un métal moderne et parfois syncopé. L'ensemble est calé, avec un son millimétré et on peut aisément deviner un gros travail de composition sur la succession et l'agencement de certains riffs.
En l'apparence assez redondant sur la durée, Journey tiendra les écoutes, mais pas forcément de manière successive. Au pire d'overdose de testostérone, on pourra prendre soin de laisser reposer le disque entre plusieurs écoutes. Néanmoins, ce point est à mettre le plus souvent en avant sur les opus de cette mouvance pour les non-afficionados du genre.
Entre Weaksaw et Nephalokia, le Metal a de bons jour devant lui, surtout au vu des dernières livraisons des 2 combos concernés. Avec Journey, les frenchies donnent la patate à grands coups de loud-parts et on ne peut qu'esperer que l'arrivée du nouveau frontman (que l'on peut retrouver également dans Ite Missa Est) permette de continuer dans cette lancée.
bon album, sympa à l'écoute, super atmosphères, bons rythmes.
Perso je l'ai trouvé un peu moins bon que "Sunshine" mais quand même très bon.
Un petit regret, seulement 8 titres, dont un qui ne fait que 1'42, c'est un peu court a mon gout.