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Biographie

Nephalokia

Nephalokia se forme en 2008 à Toulouse avec à son bord Jey (Guitare / Chant), Arnaud (Chant), Clément (Guitare), Yo' (Basse) et Popov (Batterie). Le groupe joue un Metal lourd, moderne, mais aussi atmosphérique, influencé par des groupes comme Meshuggah, Gojira ou Hacride. Un premier ep éponyme sort tout juste quelques mois après leurs débuts, leurs permettant de se faire un peu connaître et de tourner avec Gojira, Ultra Vomit ou Eryn Non Dae. En 2011, après avoir développé leur style musical pendant trois ans, leur premier opus, Sunshine, sort chez Klonosphère.

14.5 / 20
1 commentaire (15/20).
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Journey ( 2013 )

On parlait, dans la chronique de Sunshine, de Meshuggah, Hacride ou Eryn Non Dae. Sur Journey, il est aisé de deviner dès les premières notes qu'il en sera surement de même. Gros son, mosh-parts et parties déstructurées en pagaille, Nephalokia s'essaie sur 8 titres à maitriser à nouveau sur LP ce qu'ils amorçaient 2 ans auparavant.
En étant passé rapidement sur la phase Sunshine, le pas sera grand entre l'EP éponyme et ce second album. Tout a gagné en maturité, en efficacité et plus globalement en maitrise. A grands coups de "Unearthly Presence" ou "Renegade", Nephalokia pose son empreinte en laissant une belle marque sur le sol de poussière. Et plus les titres passents, plus les traces se font profondes, ancrées dans un métal moderne et parfois syncopé. L'ensemble est calé, avec un son millimétré et on peut aisément deviner un gros travail de composition sur la succession et l'agencement de certains riffs.

En l'apparence assez redondant sur la durée, Journey tiendra les écoutes, mais pas forcément de manière successive. Au pire d'overdose de testostérone, on pourra prendre soin de laisser reposer le disque entre plusieurs écoutes. Néanmoins, ce point est à mettre le plus souvent en avant sur les opus de cette mouvance pour les non-afficionados du genre.

Entre Weaksaw et Nephalokia, le Metal a de bons jour devant lui, surtout au vu des dernières livraisons des 2 combos concernés. Avec Journey, les frenchies donnent la patate à grands coups de loud-parts et on ne peut qu'esperer que l'arrivée du nouveau frontman (que l'on peut retrouver également dans Ite Missa Est) permette de continuer dans cette lancée.

A écouter : Identity - Unearthly Presence
15 / 20
5 commentaires (15.1/20).
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Sunshine ( 2011 )

Quelques temps après les chroniques de Nami et Step In Fluid dans nos pages, intéressons-nous maintenant à la troisième et dernière sortie du label Klonosphère pour cette année 2011 avec le premier album de Nephalokia qui succède à un ep plutôt remarqué paru en 2009 et qui, comme d'habitude chez le label français, promet une musique de qualité.

Il faut savoir que Nephalokia va mettre son nez un peu à droite à gauche dans la sphères des musiques extrêmes avec comme support principal du Metal bien sûr, mais aussi pas mal de Hardcore notamment dans le chant d'Arnaud et quelques incartades Death-Metal comme sur les débuts de Sunshine. Du côté des influences, l'on pourrait citer Meshuggah bien sûr pour ce Metal moderne, technique et syncopé, Eryn Non Dae (dont la galette a été enregistré dans le même studio) dans l'idée de jouer une musique chaotique rempli de la noirceur d'un Hardcore torturé ou Hacride pour ces ambiances évolutives et progressives. La musique du quintet se veut aussi massive et épaisse comme pour mieux insister sur nos nerfs. Car, oui il faut reconnaître que Sunshine n'est pas un album pas évident à assimiler et est qui plus est, difficile à écouter d'un bout à l'autre parce qu'il est dense, exigeant et chaotique, mais c'est aussi son style qui veut ça et en fait sa force. 

Le savoir-faire de Nephalokia est évident, que l'on parle de la production, excellente au demeurant, décuplant cette ambiance froide et moderne qui s'échappe du disque, ou des compositions menées avec puissance et efficacité. Notons The Omniscient Man avec ses riffs parpaings et sans détours, son chant écorché presque bancal parfois, mais vrai, désespéré et surtout son superbe break atmosphérique en milieu de titre. Un autre exemple de violence frontale peut être pris avec Calvaire quasiment Brutal Death dans l'approche et purement jouissif alors que d'autres titres comme Vinyan se veulent plus vicieux, avec ces guitares stratosphériques en milieu de morceau, puis ponctué par un surprenant solo de basse vers la fin. En effet, Nephalokia joue aussi sur la corde sensible avec des passages plus mélodiques comme le très hypnotique The Wake, ou le très bel interlude Passage qui permet une respiration bienvenue en milieu d'album. En bref, Nephalokia joue sur clairement sur plusieurs terrains et se révèle très appliqué sur chaque aspect de sa musique.

Les toulousains ont bien digérés leurs influences, mais, quitte à faire le grincheux, il manque encore le petit truc pour faire la différence par rapport à des combos comme Hacride ou Eryn Non Dae qui semblent avoir trouvé leur propre créneau. Cela viendra sans doute par la suite. Là s'arrêtent les reproches car Sunshine engrange suffisamment d'atouts de son côté pour qu'on puisse affirmer qu'il est une réussite car l'opus se révèle très solide, varié et cohérent de A à Z. Première étape réussie pour Nephalokia, qui, on l'espère, arrivera à se hisser à la hauteur de ses ainés.

A écouter : Sunshine, Vinyan, Passage

Nephalokia ( 2009 )

Nephalokia nous gratifie de sa première démo. Influencé, d'après le joli press-book, par Meshuggah, Manimal et Gojira, on est en droit d'attendre, si ce n'est un résultat à la hauteur de ses ainés, des compos reflétant cette affiliation sonore. Enregistré peu de temps après la stabilisation du line-up, cette démo se voit composée de 4 titres, dont l'un avec Fab de Guts en renfort vocal.

Pratiquant un métal moderne d'honnête facture, Nephalokia oscille entre le bon (Time) et le banal (Why So Serious?). Non pas qu'on ne puisse trouver de points faibles plombant l'écoute (ligne de chant parfois peu justes, cymbales cassantes du fait de la prod, ...), mais Nephalokia reste dans l'ensemble plutôt stable et au-dessus de la moyenne.
Les quelques incursions du chant rauque et profond font à bien fou aux parties vocales, aérant les morceaux sans pour autant poser de parties plus douces. Les autres musiciens ne sont pas mis de côté, entre la batterie épileptique et les riffs rentre-dedans issues d'influences plus hardcore que Manimal ou Meshuggah la majeure partie du temps, et ce même si Nephalokia tend parfois à toucher son saint graal sur certains plans plus typés death.
Sur les 4 pistes, 2 se démarquent principalement : Time, avec ses passages plus doux et ses envolées et Calvaire, porté par la présence d'un membre de Guts. 2 sur 4, certains diront que ce n’est déjà pas mal, mais au vu des capacités dévoilées sur Nephalokia, on pouvait s'attendre à mieux.
Ainsi, pari à demi-réussi pour Nephalokia. Certes, on retrouve des caractéristiques issues du devant de la scène Metal citée plus haut, mais malgré une prod honnête, Nephalokia s'en sort de justesse. La faute a des morceaux intéressants mais au final trop communs.

A écouter :
Nephalokia

Style : Metal
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