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BiographieLE groupe culte de punk rock, postérieur à l'ancienne génération punk menée par les Sex pistols , les Clash ou encore Minor Threat bien + apprécié de NOFX. Le groupe vient de Los Angeles et après de multiples changements de line up et des mini concerts galères souvent dans des fêtes à l'intérieur de maisons, la bande commence à tourner avec des groupes bien plus importants comme Bad Religion. NOFX se compose de 4 membres emmenés par le bassiste et actuel chanteur Fat Mike. La bande est aujourd'hui connu dans le monde entier et particulièrement aux Etats-Unis, son pays d'origine; beaucoup de groupes actuels, de la nouvelle génération punk rock les citent comme référence, source d'inspiration ou groupe culte. Les membres du groupes ont aussi de nombreuses activités annexes et side-projects: Fat Mike tient ses propres maisons de disques (Fat Wreck Chords, Honest Don's et Pink&Black) et joue dans le groupe Me first and the gimme gimmes aux côtés de membres de No use for a name, Lagwagon et Swingin' Utters.. Eric Melvin (guitariste), lui, joue dans le projet Punk Rock Karaoke... ChroniquesDouble Album Single Album Baignoires, hépatites et autres histoires. First Ditch Effort Backstage Passport Coaster They’ve actually gotten worse live ! Wolves in Wolves' Clothin Regaining Unconsciousness EP The war on errorism Punk in drublicDouble Album ( 2022 )Finalement, le double album évoqué par Fat Mike lors de la sortie de Single Album aura vu le jour sous la forme de deux LP relativement rapprochés dans le temps. Double Album a ainsi trompé (et donc déçu) ceux qui s’attendaient à un double album… Double Album s'écoute en intégralité sur bandcamp. Single Album ( 2021 )A elle seule la genèse de Single Album vaut le détour. Enregistré fin 2019 pour ce qui devait alors être un double album, le disque a finalement mis quasiment un an pour sortir, le temps que NoFX enregistre et sorte le split West Coast vs. Wessex avec Frank Turner puis que Fat Mike parte en cure de désintoxication à l’automne. Le concept du double album, qui devait contenir 23 pistes, n’aura pas survécu aux écoutes des proches du groupe et en particulier à celle de M. Shadows, le chanteur d’Avenged Sevenfold. Treize titres partirent ainsi à la poubelle (ils finiront peut-être par en ressortir) mais le nom du LP resta, la blague en moins. Single Album s'écoute en intégralité ici. Baignoires, hépatites et autres histoires. ( 2018 )Bon, autant dire que la lecture de cette auto-biographie de NoFX s’est révélée plus qu’ahurissante. First Ditch Effort ( 2016 )Qu’en 2016 NOFX sorte un nouvel album n’émeut pas grand monde. Pourtant, qu’un groupe au line-up aussi stable (formé en 1983, le quatuor est inchangé depuis 1991) sorte son treizième LP est tout sauf anodin. C’est même particulièrement remarquable et impressionnant si l’on considère leur terrain de jeu : du Punk-Rock à tendance potache, l’archétype de ce que l’on s’imagine plus faire au sortir de l’adolescence qu’à 50 ans. Bref, largement de quoi se regarder dans la glace et se dire “I don't like what I see / There's an old punk rocker acting like a jerk / And that jerk looks a lot like me”. Backstage Passport ( 2009 )Après 25 ans de bons et loyaux services à jouer plus ou moins toujours devant le même public d’occidentaux (blancs) embourgeoisés venus cherchés le frisson punk, NOFX décide de s’organiser une tournée mondiale dans des pays qu’ils n’ont jamais visités (Afrique du Sud, Argentine, Russie…), des pays dans lesquels ils n’ont jamais vendus officiellement un seul album (Israël, Malaisie), des pays où les écuries américaines ne posent jamais leurs amplis (Chine, Equateur, Taiwan…), pour le fun, pour la petite histoire et pour le plaisir de nombreux fans à travers le monde. Par ailleurs, on a la confirmation que Smelly porte ce sobriquet en référence aux pets qu’il faisait alors qu’il était junkie pendant près de 6 ans, consommant beaucoup d’acide et d’héroïne (« moitié moins puant »). L’ultimatum que les autres membres du groupe lui lança fonctionna parfaitement, puisque il est désormais totalement « clean » depuis 1993. Tout le reste de ce video-diary est dément. La visite des américains sur le Corcovado et le Christ rédempteur à Rio, la Green Dragon sniffée à Singapour, le concert annulé à Medellin, les 3000 kids au Chili, les 18 000 au Japon, le mur des lamentations à Jérusalem, la mer noire et la surfboard tunée au nom du groupe, Yolanda (la promoter pas très pro) et son concert « impossible » au Pérou, Fat Mike et son mini-concert acoustique devant l’hôtel (4 étoiles) à Lima, le club de dominatrices/SM au Japon, l’embrouille d’El Hefe en Malaisie lorsqu’il porte un keffieh sur scène, les 50 tickets vendus pour le concert à Taiwan (record !), le cul de Mike à la conférence de presse à Pékin, la grande muraille de Chine, l’immense minasse dans le train de nuit St Pétersbourg-Moscou avec les Mad Caddies, la Place Rouge, la visite du township de Soweto et le concert « benefit » pour le Darfour à Durban et sa spéciale « song », avec un Fat Mike très affûté (« You’ll probably get car-jacked in South-Africa, And The women get attacked more in South-Africa, The Miners get their arms hacked in South-Africa, But at least you’ve got the most cases of AIDS, The mountains are flatter in South-Africa…But you’re crime rate is the best in the world ») et Smelly posant avec des tigres dans une réserve africaine... Beaucoup de moments comme ceux-ci font de ce DVD un document original et captivant sur la vie d’un groupe vraiment pas comme les autres. Coaster ( 2009 )Après un dernier album studio en demi-teinte (Wolves In Wolves Clothing avait déçu de nombreux fans tout en contenant quelques perles de classe A) puis un DVD tant attendu et franchement réussi, NOFX revient avec un onzième (!!) album studio plus ... personnel et introspectif. Le groupe en profite pour fêter ses 25 ans de “carrière", pas mal pour un groupe qui n'a pas de plan de carrière. Rien de transcendant malheureusement dans cet album qui ne puisse rappeler The Decline ou Punk In Drublic, même si l'on avait pas entendu du NOFX comme ça depuis presque 10 ans... C'est ce qu'on pourrait appeler le “paradoxe Nofx". L'empire américain en prend à nouveau pour son grade ("We Called It America") et des textes plus personnels font leur apparition, que ce soit quand Fat Mike aborde ses addictions aux drogues, toujours avec humour (l'alcool essentiellement, dans "First Call": "A fat drunk jew starts singing this song / I take a closer look and the fat guy is me / So I buy him a shot, and he buys me back three" ou dans "Suits and Ladders": "40 year old Macallans, 40 Old English ounces / Henry the IV double shot / I just finished a bottle of Old Crow / I just bought a case of Chateau Margaux, not the 95, the 96") ou dans l'intégralité de la chanson "I Am an Alcoholic"), mais il est question aussi de cocaïne, de weed (dans "I Am an Alcoholic": "I didn’t try pot ‘til I was 21, but now I’m overcompensating" et de pilules, du Valium à des choses moins "funky" (dans "Creeping Out Sara": "That’s the problem with Diazepam, so many things I don’t remember... ").
Bref, on reste encore une fois mi-figue mi-raisin quant à cette galette des "rois du punk-rock"; c'est clairement au-dessus du lot de ce qu'on peut entendre actuellement dans le punk-rock mondial, mais ça ne fout plus le poil comme ça a pu le faire. Alors on se dit que le prochain sera peut-être le vrai retour du gang de S.F. ou alors c'est qu'on se fait véritablement "vieux", et là, c'est problématique. A écouter : My Orphean Year, Best God In ShowThey’ve actually gotten worse live ! ( 2007 )En janvier 2007, NOFX et ses potes se sont retrouvés pour trois nuits au Slim’s à San Francisco, à la maison, pour enregistrer un (second) album live, après celui particulièrement réussi de 1995 (« I heard they suck live »). Pas toujours évident de choisir les morceaux pour un live, le groupe étant particulièrement prolifiques en "tubes" (depuis décembre 83, le groupe a enregistré 10 albums studio, 6 ep, une tonne de vinyles et joué un bon millier de concerts), cependant quelques règles ont été plus ou moins établis…pour le contenu du cd. Aucune des chansons du premier live ne devaient apparaître sur ce second « essai », quasiment toutes les versions des chansons sont des nouvelles versions : par exemple, on met les acoustiques en électriques ("You’re wrong", "Scavenger Type", "Whoops I OD’d"), les punk en dub, les chansons lentes en rapides, les paroles légèrement modifiées ("Murder the government" est assez drôle), les chansons bien jouées en mal jouées, on joue des inédites, des faces B). Cela donne une heure de vannes, 24 chansons, pas mal de ratées et quelques raretés, et beaucoup de bretzels de 30 secondes (une dizaine !), mais comme d’habitude, un bon moment, et une sacrée envie d’aller les voir (encore) en live (quoique quiconque les ayant déjà vu jouer en live s’aperçoit que certaines blagues sont récurrentes, comme celle des enchères pour jouer en un minimum de temps un maximum de chansons). La frustration atteignant son paroxysme quand à la toute fin de l’album, le groupe entame son chef d’œuvre, "The Decline"…et le son baisse progressivement…fade out annonçant la fin définitive du cd. Sans revenir sur les rumeurs qui annonçaient The Decline sur la galette, on reste sur sa faim ! On peste mais Fat Mike promet que le morceau sera sur leur troisième album live.. en 2019. Asshole ! En attendant, on peut voir en son et en image, (et en 3 parties) l'intégralité de The Decline Live. Ici, puis là et enfin là (à chanter en choeur évidemment, devant votre écran d'ordi) Wolves in Wolves' Clothin ( 2006 )Quatre lettres pour un des noms les plus connus de toutes l’histoire du punk-rock ! Nofx, né durant l’hiver 1983, est un chaînon «clé» de l’histoire du punk-rock et de la musique indépendante. L’arrivée d’une nouvelle galette du combo de San Francisco est toujours attendue comme jamais. Ceux qui sont fans ont déjà l’album (avouons que certains ont dû le télécharger, vu les faibles chiffres de vente de l’album !), pour les autres, ce doit être grisant de découvrir un groupe comme celui-là, seulement maintenant (allez jeter un coup d’œil à leur dizaine d’albums précédents, ce sera un formidable voyage à travers le «son» de toute une génération). L’album est enregistré par les nouveaux patrons du hardcore mélo, Bill Stevenson (l’ex-Black Flag, actuel Descendents) et Jason Livermore, faisant par la même occasion une petite infidélité à Ryan Green. L’idée étant d’enregistrer dans un studio «sur place» à San Francisco, et éventuellement essayer de renouveler le «son» de Nofx, sans révolutionner la formule. Classiquement, toutes les chansons sont composées par Fat Mike (et sa guitare acoustique), résultat, 18 chansons en moins de 35 minutes (quotas respectés) avec en sus, un joli cadeau (pour fan uniquement), une dizaine de «démos» (pour l’essentielle acoustiques) qui en dit long sur la manière d’écrire et de composer de Fat Mike (hmmm, c’est bon le yaourt). Musicalement, la pléthore de titres vient être nuancée par le fait qu’une partie des chansons ont déjà pu être écoutées (achetées, téléchargées), que ce soit sous forme de compilations (Protect nous proposait déjà "Leaving Jesusland"), sur leur EP précédant la sortie d’album ("Seeing Double at The Triple Rock", "The Marxist Brothers") et à travers le programmes de «7inch of the Month Club» vinyle qui a couru tout au long de l’année 2005 pour lequel Nofx a tout de même composé presque 30 titres (inégaux certes, mais avec au moins trois chansons que tout groupe rêve d’écrire un jour dans sa carrière, à commencer par "You Wrong", "There’s No Fun In Fundamentalism" ou "Jamaïca’s Alright If You Like Homophobes"). Si on compte la chanson "100 Times F*ckeder" dispo en téléchargement gratuit sur leur site, et "The Man I Killed" qui est sur la compil Fat Wreck, téléchargeable gratuitement sur le net, ça fait pas mal de chansons «déjà connues». Mais peu importe, en vérité. A y regarder de plus près les «nouvelles» chansons, "Cantado en Español" peut sembler anecdotique, "El Hefe" chantent en Espagnol, un peu dans l’esprit de "My Heart Is Yearning" de Punk In Drublic. "Instant Crassic" n’est qu’un début de chanson qui disparaît sous un fade on ne sait où. En revanche, "USA-Hole" est un classique du genre, "The Marxist Brothers" nous renvoie à des ambiances bien connues de War On Errorism, tout comme "The Man I Killed" reste une des meilleures compo du LP, avec son couplet «country» et son refrain punk-rock mélo. Et puis la bande à Fat Mike en profite pour faire passer quelques messages pas franchement subliminaux: “But still, other bands just love to hate us, Talking shit behind us, but smiling to our face" dans "60% (reprise)", conjuguant à la perfection des paroles débiles (“I’m swimming in a sea of pee, I’m hiking up big mountain of poo" dans "Instant Crassic"), jonglant avec les clins d’œil à la «scène» (“Still I’m waiting to see if my bid on eBay was enough, To get Today’s Empires are Tomorrow’s Ashes on soviet red vynil, It’s going on the wall next to Tubthumper and The Battle of Los Angeles" dans "The Marxist Brothers" ou l’intégralité de la chanson "Doornails", vibrant hommage aux “Unlucky Substance Abusers"). On aime Nofx pour ses jeux de mots, ce que les Américains appellent les puns, (“We call the heartland, not very smartland, IQ’s generally low and threat levels are high, They got a mandate, they don’t want man-dates" dans Leaving Jesusland) et ses références philosophiques (“Knowledge has much better uses than self-pity and superiority, Maybe you are or could be the next Hoffman, Mahatma or Chomsky" dans l’original "One Celled Culture"). C’est un album complet, qui nous fait passer par différents niveaux de sensation, différent degré de provocation, alternant entre sphères publiques et plus intimistes, entre brûlots punk rock à 200 bpm et dépouillement guitare acoustique/voix plus posé, chansons légères et autres pamphlets anti-religieux. Pourtant, on est déçu et leur changement de logo n’y change rien. Déçu par le punk-rock produit, les mélodies sont moins recherchées que d’habitude, les chansons bâclées, exit les cuivres. Bonus non négligeable, Nofx nous gratifie d’un clip (!) déconnant, téléchargeable sur leur site, de l’excellent "Seeing Double at The Triple Rock"…la chose est assez rare pour le mentionner. La pochette, assez basique, mais pas dépourvue de bon sens (jaune et noire, avec des personnages logotypes), répond à la censure sous laquelle est tombée le groupe puisque initialement, c’était la pochette du EP Never Trust a Hyppie (représentant Jésus Christ une bouteille à la main) qui avait été pressentie. Quant au titre, Wolves in Wolves’ Clothing, il fait référence à une œuvre littéraire d’Oscar Wilde. Quoiqu’il en soit, il y aura toujours les nostalgiques de Punk In Drublic, il y aura toujours des avis partagés entre le son numérique du studio d’aujourd’hui en comparaison au son plus chaud et analogique des anciens albums, comme il y aura ceux qui ne jurent que par le vinyle, comme il y aura toujours un punk qui assurera qu’avec So Long And Thanks For All The Shoes ils sont arrivés en haut de la montagne…si on exclut The Decline, on en trouvera beaucoup pour dire que Fat Mike n’est qu’un sale capitaliste nauséabonds ? Loin de moi l’idée d’idéaliser le gros Michel d’Outre-Atlantique, loin de moi l’idée de rentrer dans le débat punk ou pas punk, mais ce dernier opus de NoFx a le défaut de n’être que «bon». On s’attendait tous à un gros pavé, et on n’a qu’un galet pour faire des ricochets. Alors, vivement le prochain. A écouter : The Man I KilledRegaining Unconsciousness EP ( 2003 )Après 2 bonnes années sans vraiment de matériel neuf (Surfer EP, le Split avec Rancid et 45 or 46 songs... étant là pour faire patienter les fans tout en renflouant un peu les caisses à coke), NOFX reviennent avec ce petit EP 4 titres qui n'est autre qu'un "teaser", un avant goût de The War On Errorism. La galette est composée de 3 morceaux qui apparaîtront sur l'album + 1 morceau inédit et un titre promo sur lequel El Hefe vente les mérites du futur album en faisant goûter à l'auditeur quelques courts extraits. Prenons tout ça dans l'ordre: 1.Medio-core. D'entrée de jeu les 4 californiens mettent en avant l'éclectisme, la diversité dont leur musique prend de plus en plus le chemin (tout en gardant une ligne de base NOFXienne). 2."The idiots are taking over". La flamme politique et anti-américaniste de NOFX s'est largement ravivée depuis l'arrivée de Bush au pouvoir et ses énormes boulettes successives. Et il semblerait que celà ait redonné beaucoup de pêche à nos buveurs de bière. Ce second morceau en est la preuve. 3."Franco Un-American". La bizarrerie du EP, aux faux-airs de surf punk. Exit les rythmes antiasthéniques, les riffs tranchants et la rage du punk. Place au son du clavier-synthé qui s'offre ici la part belle. L'ambiance est bon enfant, et donne dans le "la la la" qui fait pencher la tête de droite à gauche. 4."Hardcore '84". A la fin de "Franco Un-American", les purs et durs sont censés s'empresser de dire "NOFX c'est de la merde maintenant, ils font de la pop! De toute façon moi ça fait des années que j'ai lâché". "Hardcore '84" est donc volontairement placée ici en guise de rappel. Du quasi-punk hardcore old school du début à la fin. Bon bien sûr il manque un peu de virilité dans le son des grattes et la voix de Melvin qui s'en donne tout de même à cœur joie, mais c'est certainement l'un des morceaux les plus durs que NOFX aient jamais écrit. 5. Quand à la piste "promo" de l'album, c'est un assemblage de courts extraits présents sur les 11 autres morceaux qui composeront l'album. Un CD qui s'annonce pêchu, rapide, mélodique et assez éclectique.
Maintenant, reste à savoir si beaucoup de personnes trouveront un quelconque intérêt en cet EP qui ne fait que présenter War On Errorism. A écouter : Medio-coreThe war on errorism ( 2003 )Inutile de présenter NOFX, un des groupes punk-rock les plus appréciés du public depuis des années. Attelons nous donc à la tâche en présentant The War On Errorism, opus tant attendu par beaucoup de monde. L'album commence par une compo qui semble faire l’unanimité. En effet, "The separation of church and skate" met tout de suite les choses en place, tant au niveau musical (punk dynamique avec refrain agressif et fin style métal) qu'au niveau des paroles ("When did punk rock become so safe?", ce qui veut tout dire). NOFX vieillit certes, mais le groupe défend toujours (et même avec plus de ferveur) les mêmes idées qu'au départ, idées qui sont juste réactualisées. Dans cet album, nos 4 lurons revendiquent haut et fort leur combat contre George W Bush et ce dernier en prend pour son grade (cf. la pochette, le titre de l'album et la chanson bonus "Idiot Son Of An Asshole"). Les autorités et le capitalisme ne sont pas non plus épargnés. Globalement, l'album n'est pas très agressif (hormis quelques passages plus punk comem sur "The Irrationality of Rationality" ou "The Separation of Church and Skate" par exemple). La voix de Fat Mike varie un peu plus que d’habitude, ceci étant lié à l’évolution musicale du groupe sur cet album plus travaillé qu'à l'accoutumé. Les deuxièmes voix, toujours plus recherchées et plus originales, se marient à merveille avec chaque chanson ("She's Nubs", "Anarchy Camp" pour ne citer que celles-là). NOFX nous montre ici sa réelle volonté d’évoluer de ne pas faire encore et toujours la même chose (cf les paroles de "Medio-core"), et c'est dans ce contexte là que des instruments et des riffs assez inhabituels viennent se greffer aux morceaux. Niveau guitares, on note tout de même une évolution: le son est moins propre, moins précis, plus punk quoi! A noter également une distortion parfois moins agressive, des effets sur "Franco Un-American" et "Medio-core", et un son très léger particulièrement inintéressant sur "13 Stitches"(effet voulu mais pas franchement réussi). Les guitares qui se délient sont toujours présentent afin d'amener une distinction originale sur certains morceaux comme "Decom-posuer" ou "We Got Two Jealous again". La basse reste dans la lignée de The Decline avec des passages très efficaces (Intro de "Idiots Are Taking Over" qui refait surgir "We Threw Gasoline...") et d'autres assez originaux comme le couplet de "The Irrationality of Rationality" qui nous fait penser un peu au jeu de Matt Freeman (Rancid). Fat Mike utilise toujours la même ligne de composition en ce qui concerne les chansons ska qui sont de retour (le ska jazzy "Anarchy Camp"), ce qui n'empêche pas de rendre le tout efficace. Rien de particulièrement innovant donc à ce niveau là si ce n'est l'utilisation d'une distorsion à plusieurs reprises ("The Irrationality of Rationality", "Medio-core"). Le jeu de batterie de Sandin' ne fait par contre toujours pas par particulièrement office d'avantage dans NOFX. Il est certes un peu plus diversifié qu'auparavant, ceci étant surement sûrement dû à la diversité des styles empruntés (reggae, ska, pop-rock...) mais pas vraiment performant ou original, voire même de temps en temps lassant. Niveau tempo, l'ensemble est peut être légèrement moins rapide qu'un NOFX habituel. Dernier aspect non négligeable de ce CD: le supplément multimédia/vidéo. Et il est bien appréciable car il contient une intro (réalisée par Fat Mike et Melvin), un clip ("Franco Un-american"), un live de "Idiot Son Of An Asshole", et un trailer du film documentaire "Unprecedented" qui retrace le scandale des dernières élections présidentielles américaines truquées (ou "comment détester George W. Bush en moins 15 minutes"). En bref, NOFX a réellement voulu introduire des morceaux différents de ses précédents albums, et c'est un bon point. D’un autre côté, on retrouve un certain nombre de morceaux qui restent ancrés dans le punk rock mélodique habituel du groupe, parfois ils sont efficaces, parfois plus lassants! Punk in drublic ( 1994 )Punk in Drublic ,jeu de mots sur l'expression "drunk in public", est le parangon des Californiens. Avec cet album, NOFX vient d'ouvrir la voie à un nouveau punk rock, cheminement déjà bien amorcé avec leur précédent LP White trash,two heebs and a bean. Les 2 guitares sont bien en place, les chœurs viennent à point et Fat Mike est bien en phase avec sa voix qu'il 'expérimente' depuis quelques années déjà. Ajoutez à cela des tubes mélodiques comme "Linoleum" ou "Perfect Government" et vous obtenez un album qui a tout pour casser la baraque, sans compter l'humour délirant du groupe.Tout dans cet album transpire le bon punk rock frais qui a bercé et piercé l'adolescence des 90s. Avec tous ces éléments,on comprend vite le succès phénoménal remporté par le groupe après cet album et l'engouement d'autres groupes motivés eux par d'autres raisons que "la cause" A écouter : Lori Meyers ; Linoleum ; Perfect government ; Don't call me white ; Leave it alone ; Dying degree |
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Style : Punk Rock Mélodique Tags : Punk Rock Mélodique Origine : USA Site Officiel : nofx.org Amateurs : 255 amateurs Facebook : |