Il y a eu beaucoup de bruit dans la presse à la sortie du premier album des Murderdolls, en particulier à cause de la présence dans le groupe de Joey Jordison habituellement batteur de Slipknot. C'était l'époque où le gang des " méchants " de l'Iowa ne ressemblait pas encore à un gruyère (side projets nombreux, désertions, rumeurs de conflits…). Pourtant lorsqu'on écoute d'un peu plus prés ce From beyong the valley of the murderdolls on se rend compte que la vrai star du groupe n'est pas l'ex-guitariste masqué mais bien Wednesday 13, chanteur haut en couleur des Murderdolls.
En effet, c'est lui qui est à l'origine du groupe et qui lui donne vie. Du coup, les titres de cet album sont le résultat du mélange de ses nombreuses passions. On y retrouve donc beaucoup de clins d'oeil au films d'horreurs de série B (Dawn of the dead, B-movie scream queen) avec l'ambiance qui va avec, ainsi qu'un fort penchant pour le glam-métal des années 80 (Die my bride, Love at the first sight). Certains titres tendent aussi vers le punk comme ce Dressed to depress parfaitement soutenu par la voix sarcastique de Wednesday, pendant que d'autres s'accroche aux sonorités 80's générés par les incessants solos de guitares de Joey. L'ensemble sonne comme une improbable rencontre entre Twisted sister (titre hommage Twist my sister), Alice Cooper et les Sex pistols et l'on retrouve finalement très peu l'influence de Slipknot, si ce n'est sur Let's go to war et People hate me.
Le seul véritable défaut de cet album est sa longueur, mais on ne va pas allez leur reprocher d'être généreux non plus. Premier essai transformé pour Murderdolls, reste à espérer qu'il y en aura d'autres.
A écouter : Dawn of the dead - Twist my sister - She was a teenage zombie