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Biographie

Mourningstar

Formé durant l'été 2002 à Atlanta, Mourningstar se met tout de suite au boulot et enregistre un premier EP éponyme en septembre aux Ledbelly Sound Studios. En 2003 ils ouvrent pour Pennywise, Stretch Arm Strong, Mad Caddies, Near Miss, Dogwood, Shai Hulud, Never Heard of It, Burns Out Bright etc.
Après de nombreux passages sur des compils et vidéos de sports extrêmes, ils retournent en studio à l'été 2003 pour mettre en boîte leur premier album aux Fireball avec Marc Mclusky aux manettes. Après discussion, Distrato sort sur Falsom Records en 2004.

Les premières tournées nationales se mettent en place et le groupe est même aidé par divers membres de Strung Out. En 2006 ils signent chez New School Records qui sortent leur second album The Antioch en août. Peu de temps après, leur bassiste les quitte et ils mettront plusieurs mois (d'inactivité) à trouver leur bonheur en la personne de Rob (ex-Top of the Fair). Ce problème étant résolu, ils peuvent se remettrent au boulot et organiser une nouvelle tournée au printemps / été 2007, la plus longue du groupe jusque là.

Chronique

13.5 / 20
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The Antioch ( 2006 )

Personne à Metalorgie ne s’est encore décidé à faire la chronique du nouveau Blackhawks Over Los Angeles de Strung Out, voilà donc celle du dernier Mourningstar. Logique implacable hein ? Le lien deviendra tout de suite plus clair quand l’auditeur aura posé une oreille sur The Antioch, véritable palimpseste de An American Paradox.

Commençons ce jeu des 5 différences par la plus évidente, le chant : tel le T-1000, Josh Frederick cherche à incarner Jason Cruz dans ses moindres intonations, et la nature fait bien les choses puisqu’il a en plus un timbre de voix très similaire (avec un brin de charisme en moins).
-Les chœurs qui l’accompagnent, des classiques du punk rock mélo, sont eux aussi à rapprocher de ceux de leur double, même si un second chant gueulé plu lourd (rare chez SO) prend parfois le relais.
- Histoire de faire les choses jusqu’au bout, les paroles du frontman sont parfois étrangement semblables à celles de Cruz, empreintes d’une certaine opacité ("Cadavre", "Dusk and the Atavist"…) qui déteint sur
- l’ambiance du disque. Après un Element of Sonic Defiance sur lequel le groupe de Fat Wreck s’était re-cherché en expérimentant, un désir de jouer sur les ambiances trottait encore dans les têtes du quintet. Mourningstar rend ça sur l’intro et l’outro ambiantes ainsi que sur des titres plus expérimentaux comme "*e Pluribus Unum", "Silent Be Thy Midnight Divination".
- Le tableau ne serait pas complet sans l’évocation du fameux tournant metal de la bande à Cruz, nouveau à l’époque de An American Paradox. Les instruments s’en chargent à la perfection : quelques coups de double pédale lors des grosses accélérations, des riffs punk rock taillés dans le heavy avec guitares harmonisées + solos à la clé, et une maîtrise totale dans l’exécution.

Musiciens capables, les Mourningstar le sont donc assurément, et leur Antioch est loin d’être désagréable. Ils prouvent qu’ils sont capables de développer une précision, une vitesse et une puissance à peu près comparables à leurs idoles, introduisant même une paire d’idées intéressantes au passage ("Cathedral of the Waxwork Gemini" et ses chœurs saisissants). Alors pourquoi diable se contenter d’un ersatz décrédibilisant et un poil agaçant? Mystère… Mais en tout cas, si quelqu’un doutait encore de l’influence du célèbre combo californien sur les Géorgiens, on peut tout aussi bien ajouter que c’est Jason Cruz (dessinateur à ses heures perdues) qui a réalisé la pochette, et qu’un certain Jordan Burns leur apporte son soutien depuis quelques années…

Ecouter 3 titres sur la page Myspace du groupe.

A écouter : "Cathedral of the Waxwork Gemini� ; �Curbside Whiskey�
Mourningstar

Style : Punk Rock Mélodique
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Origine : USA
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