Nice Guy Eddie June 18, 2012 21:04
je mets 20 à cet album car il est intemporel. Comme tous les très grand disques.
je mets 20 à cet album car il est intemporel. Comme tous les très grand disques.
19 / 20
Et voilà le dernier album de Morbid Angel avec David Vincent à la basse et au chant avant son retour en 2004. Et sur celui-là, jamais son chant n’aura été aussi grave et puissant, très loin de son registre sur « Altar Of Madness ». D’ailleurs tout l’album est puissant, le son est très gras et les guitares sont très grave…bref cet album c’est du lourd ! D’ailleurs je trouve que la musique de cet album correspond bien à la pochette toxique de l’album.
Une chose c’est d’être puissant et lourd, mais là où c’est remarquable c’est que cet album est tout simplement brillant ! Le digne successeur de « Convenant » !...Que dis-je ? Le digne successeur d’une série de 3 albums énormes !
L’album commence très brutalement avec Dominate, rapide, chant ultra gutural,blasts et un super solo !Puis on arrive à la très étouffante Where The Slime Live d’une lourdeur écrasante, riff très efficace, une voix légèrement traffiquée pour la rendre plus malsaine. Le solo surprend déjà par le changement de rythme qui est beaucoup plus rapide, mais aussi par les phrases surprenantes de Trey Azagthoth (en même temps ce n’est pas n’importe qui).
Eyes to See… Ears to Hear, une fois de plus très malsaine notamment au niveau des riffs, se rapproche plus du black métal par ses guitares et David Vincent sur le refrain prend deux timbres différents pour notre plus grand bonheur. Arrive la première pause de l’album avec Melting interlude au synthé et percussion sorti tout droit du Mordor ! Dreaming servira de deuxième interlude et qui sera du même style que Melting.
Le reste de l’album sera de la même facture, avec des moments toujours très rapides ou blastées alternant avec des passages plus lourds, les riffs toujours marquants (putain Dawn Of the Angry), toujours en restant très malsain.
Deux titres se démarquent également sont Ceasar’s Palace plus progressif avec une longue intro au synthé afin de poser l’ambiance avant d’arriver sur du pur Morbid Angel bien malsain. Et Hatework beaucoup plus axé sur les percussions et les différents nappes de synthé, mais toujours les guitares et le growls hyper caverneux de David ce qui donne un aspect apocalyptique à cette chanson.
Finalement cet album est un plus lent que les albums précédents (et surtout que Altar Of Madness), mais le rendu est finalement beaucoup plus massif, étouffant et malsain. Cet album boucle dignement la première partie de la carrière de Morbid Angel.
Morceaux préféré: Eyes To See…Ears To Hear, Dominate, Ceasar’s Palace
De la tuerie: Where the Slime Live, Dawn Of The Angry
Morceau le plus surprenant: Hatework ou Ceasar’s Palace
Morceau le moins bon: Pas de mauvais morceau, mais finalement les interludes sont ce qu’il y a de moins bon, mais ils ne servent qu’à poser des ambiances