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Biographie

Maylene & The Sons Of Disaster

Maylene&The Sons Of Disaster, en voilà un nom à rallonge. A l'origine Ma Barker et ses quatre fils, un gang familial dans le sud profond des années 20 et 30. Figures du crime organisé, adeptes du meurtres, du vol et de la destruction. A l'arrivée, un groupe braillard et mal elevé, en dépit de sa foi catholique, dévoué à la cause du rock sale et cinglé, qui chante le crime et l'inévitable rétribution. Deux albums d'une musique southern rock dopée aux amphétamines encadrée par une rythmique plombée et un trio de guitares bien dense, avec un ex-Underoath au micro, gueulard à souhait. Et c'est comme ça que la légende de Ma Barker et de ses fistons dégénérés continue. Après un premier effort en 2005, self-titled comme on dit, déboule le second chapitre, sobrement intitulé II, en 2007. En 2009, Maylene & The Sons Of Disaster revient avec III.

Chroniques

III II
14.5 / 20
1 commentaire (15/20).
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III ( 2009 )

Maylene & The Sons Of Disaster ne se fatigue pas pour ses noms d'albums. Voici venu III, faisant suite à II, et vous l'aurez compris, le 3ème album des cow-boys. Au menu, fraichement abattu à grand coups de riffs par les 6 musiciens, du Rock'N Roll et du soleil.

On oscille grandement entre un southern rock abrasif (Step Up (I'm On It)) et un rock plus accessible (Listen Close) aux airs de Queens Of The Stone Age ou ZZ Top (Last Train Coming pour les riffs). Le premier style est bien sûr prédominant, rappelant parfois Pantera par l'atmosphère qui s'en dégage, et ce même si Maylene & The Sons Of Disaster se la joue plus fermier que motard.
Les affreux ne sont pourtant pas avares de riffs entrainants, prêts à égayer vos soirées endiablées : le très bon Settling Scores By Burning Bridges ou l'excellent Harvest Moon Hanging sont faciles à retenir et catchys. Ne pensez pas pour autant que leurs compos sont une soupe imbuvable, on est bien loin de l'Amérique bien pensante des Jonas Brothers (preuve en est sur Waiting On My Deathbed). Sachant qu'en plus, Maylene & The Sons Of Disaster nous gratifie toujours d'un chant clair pas dégueu du tout (Settling Scores By Burning Bridges), des riffs crus et de quelques airs de banjo estampillés "100% Garcon de Vaches", que demander de plus ?
Il faut le reconnaitre, III n’est pas l’album de l’année, mais s’avère rafraichissant pour aborder un été lourd. L’intérêt principal de ce disque réside dans sa manière d’aborder la musique et non dans une énième resucée de riffs simples. Pour se mettre dans l’ambiance, rien de plus facile que de s’imaginer dans le Texas des années 20, thème fétiche de nos musiciens.

Le cocktail ne change pas par rapport à II. Maylene & The Sons Of Disaster se la joue toujours cow-boys texans imbibés, peut-être un peu moins rednecks mais un peu plus gangsters. Pas de répits, III pue la poudre à plein nez. Belle confirmation que ce III dans tous les cas.

A écouter : Sans complexe.
14 / 20
1 commentaire (12.5/20).
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II ( 2007 )

Maylene & The Sons Of Disaster. Inconnus au bataillon chez nous, et même avec cette modeste chronique, ça risque de durer. Que voulez vous, quand on est américains, catholiques revendiqués et qu'on joue une musique totalement démodée, c'est presqu'inévitable. Sauf que ce groupe là dégage une patate d'enfer.

Il y a là une grosse dose de rock'n roll survitaminé, des riffs plein de groove du même bois (de guitare), et une hargne quasi punk. D'ailleurs, ironie du sort, le chanteur (ex-Underoath) a un timbre écorché qui n'est pas sans rappeler celui de Casey Chaos, leader anticlérical de Amen. Ajoutez à ça un parfum de southern rock déglingué et vous obtenez un groupe de cowboys imbibés, sales et frustes. Pas si catho que ça alors Maylene & The Sons Of Disaster? En tout cas, ça doit sacrément agiter la messe, des enfants de choeur pareils. D'ailleurs, que nous raconte le groupe? Rien de moins que l'odyssée criminelle de Ma Barker et de ses fistons dans le sud profond des années 20. La pochette nous montre d'ailleurs les cadavres des musiciens tirés par quatre rednecks du coin. Musicalement, le groupe peut éventuellement évoquer Black Label Society le temps de quelques compositions heavy rock bien torchées (Darkest Of Kin). La plupart du temps, ça fait surtout un boucan du diable, avec cette voix abrasive au possible et ces guitares méchamment monolithiques. Trois, rien que ça, pour créer un mur du son, sans s'embarrasser de froufrous de compos ou si peu. On relève quand même quelques mélodies bien troussées, et même du chant clair de qualité (Tale Of The Runaways jolie ballade d'inspiration americana), ainsi qu'un bel instru texan (The Day Hell...), mais sinon, vraiment, c'est du brut de décoffrage, velu, vicelard et décomplexé.

11 pistes, une collection de baffes estampillées 100% rock'n roll furibard et en sueur, ça décrasse. Si vous êtes amateur de son gras et dégénéré et d'ambiances cowboy US, ce disque de Maylene & The Sons Of Disaster, sauvage et généreux dans l'effort, est fait pour vous.

 

Memories Of The Grove et Dry The River en écoute sur leur myspace.

A écouter : Darkest Of Kin, Tale Of The Runaways, The Day THell..
Maylene & The Sons Of Disaster

Style : Rockin' Hardcore
Tags : -
Origine : USA
Site Officiel : mayleneandthesonsofdisaster.us
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